dimanche 10 mars 2019

Dizaine des Blogueurs #6

Cet article est publié dans le cadre de la dizaine des blogueurs, initiée par El Norton de Last Stop ? This Blog ! et Alexandre et Etienne de La Pop D’Alexandre et Etienne.
Dix Jours, Six Articles, Six Chansons. La liste des participants ICI.
(Après je dois aussi avouer que j'en aurais pas entendu parler sans Xavier...)


 La chanson associée à un voyage inoubliable. 

Ah… Ah j’aimerais pouvoir me la péter à vous parler d’un truc super classe dans un pays lointain, mais je dois bien avouer que, de toutes les catégories, celle-ci est celle pour laquelle j’ai eu le moins à réfléchir, tant la chanson à retenir s’est imposée à mon esprit.

Bienvenue dans « Pourquoi Bon Jovi me fait penser à ma femme, du whisky et South Park en même temps ».

C’est le mois d’Avril 2016 et je viens de me marier. Ma chère et tendre (désormais ma femme) et moi sommes partis en Ecosse pour célébrer nos noces. L’île de Skye, pour être précis. Parce que c’est joli, mais aussi (bonus), l’île où est distillé mon Whisky préféré (j’ai une préférence pour les whiskies tourbés).


Suite à une embrouille à l’aéroport de Glasgow, nous sommes au volant d’une véhicule qui n’est clairement pas fait pour les routes écossaises (on parle d’un pays où l’autoroute est une 2 x 1 voie coincés entre une colline et un lac) et madame essaye de gérer le Kadjar pendant que je gère la musique. Faute d’internet, on gère comme on peut, est on se satisfait de ce qui est présent sur la mémoire de mon téléphone.

Ta - Daaahhhh!!!


Peut-être est-ce parce que j’ai vu ce cher bon Thomas il y a quelques jours (lequel aurait dû être mon témoin s’il n’avait pas été incapable de retrouver sa carte d’identité), mais j’ai donc – logique – These Days (l’album) de ce cher Jon Bon Jovi dans le téléphone. J’en entend rire dans le fond, mais faisons simple : cet album, et plus particulièrement son quatuor d’ouverture, titille la perfection. Vraiment. Pas au second degré. Vraiment.
Et là vous vous dites : l’écosse, ok. Bon Jovi, ok. Où arrive South Park, me demanderez-vous ? Faisons-la en deux temps.
Le refrain de « Something for the pain », second titre de l’album, est tout simplement « Gimme something for the pain / Gimme something for the blues » (C’est une très bonne chanson, où Jon se rend compte avant l’heure qu’à l’instar d’un Weezer pas encore existant, il faut qu’il lui arrive des merdes pour être vraiment inspiré, et réclame des malheurs). Le « hook » final est donc Jon qui gueule GIMME !!…. Something for the Pain… GIMME !! Something for the blues.

Les fans de South Park l’ont déjà compris :



Voilà : outre la visite de la distillerie Talisker, outre les paysages merveilleux de l’Ecosse sauvage, le saumon frais, la vérité simple et crue est que le souvenir le plus marquant de mon voyage de noces est d’être mort de rire dans la voiture à gueuler « Timmy !!! » au bon moment, écoutant Bon Jovi, sur le chemin nous ramenant vers l’aéroport. Bizarrement c’est un cumul de trucs absurdes qui, à mes yeux, nous résument bien.




Merci à tous de m’avoir lu pendant cette dizaine, merci aux organisateurs (c’est marrant, hein, sous la contrainte, j’arrive à écrire – je suis le premier surpris), et à bientôt (j'espère)!

2 commentaires:

  1. Bon Jovi, ok pas vraiment ce que j'écoute tous les jours mais je lui concède un grand talent et un super sens mélodiste, sans parler de son jeu instrumental.
    le Talisker, par contre je connais bien et j'en ai toujours un à la maison... C'est un de mes préférés...
    Chez El Norton il y a Air et ce film lost in translation... si tu l'as vu (le film) tu comprendras le rapport avec le whisky qui conclut ce jeu par un dimanche ici ensoleillé...
    Tiens je vais m'en faire servir un au piano bar ce midi, j'ai vu qu'ils avaient du Talisker au dessus du bar...
    bon dimanche et sors t'en un pour l'apéro.

    RépondreSupprimer
  2. ca alors! encore en phase !

    (et Thom qui s'invite à ton voyage de noces ! cela dit je déménage et je viens de faire un carton entier de ses livres à lui et rien qu'à lui, dont une moitié de Robert Van Gulick...)

    RépondreSupprimer