dimanche 1 mai 2011

17. Smashing Pumpkins

  
https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgU7a6mlQLXty5_X7in9XOHEXdHLIjlNLYGJ6Z_QMK_aedPapP9BNCAXBKGwaVU5WjivIV_-0Xeq0ozlSDnLMafaSNtfTMBmv4dO1uJmHerDn0OVuSt5XNSjJV5djBrhmLQnTtEkg2OYjk/s400/smashing-pumpkins-01.jpgRespirer un grand coup et se dire que non, ce n'est pas important, parce que de toutes façons cela ne restera pas gravé dans le marbre. Ne pas oublier que de toutes façons, les Pumpkins n'intéressent plus forcément grand monde. Que les gens ne liront pas un article aussi long, aussi. Assumer que ce groupe a tellement d'importance pour toi que, finalement, tu vas peut-être te livrer un peu trop dans ce ridicule top.
Mais cela n'est pas grave. Ton top sera peut-être différent demain, seul toi le sais, cet article ne changera rien dans ta vie. Aucun de tes articles précédents n'a jamais rien changé à ton existence, que pourrait changer celui-ci?

Envisager de fermer les commentaires, histoire de pouvoir révéler mes cicatrices et la noirceur de mes rêves dans le silence, noircir la page blanche sans que quelqu’un vienne, comme à l’habitude, pinailler sur un détail ou lancer un fabuleux hors sujet. Mais s’obstiner à les rouvrir, en toute connaissance de cause, en sachant que c’est ce genre d’article à la limite du trop personnel qui fait que tu écris.

Seulement te préparer et espérer. Te préparer à répondre "Je vous emmerde, c'est mon groupe préféré, si j'explose pas les quotas sur celui-ci sur qui je vais le faire?!" à ceux qui vont te reprocher de mettre plus de 5 titres dans ton top 5. Espérer que Xavier, ton comparse sur ce coup là va choisir des titres un peu différents des tiens, parce que même si tu te limitais à 20, tu trouverais qu'il en manque.

C'est parti.

Today

J'ai longtemps été un énoooorme loser avec les filles. Ce n'est un scoop pour personne, et de toutes façons on appelle ça l'adolescence. Un jour pas fait comme un autre, j'avais échangé, lors d’un samedi après-midi, un baiser avec cette fille, qui me plaisait vraiment. Pour la première fois sûrement s'ouvrait à moi la perspective d'une histoire avec une fille qui me plaisait vraiment, pas quelques semaines de relation piteuse avec une fille dont la seule qualité était de bien vouloir de moi. J'étais jeune, disons que j'avais quoi, 16 ou 17 ans. J'avais acheté peu avant "Siamese Dream", en l'occurrence le premier album de mon groupe préféré que j'aie possédé "en vrai", c'est-à-dire pas gravé ni copié sur cassette (cette sorte de piratage 1.0).
En cette fin d'après-midi là, lançant cet album qui me décevait quand même pas mal sur la platine, au hasard du sélecteur 3 CD de ma première mini-chaîne, je me posais sur mon lit en repensant à ces instants délicieux passés en sa compagnie. Puis, d'un coup (tous les fans des Pumpkins savent à quoi je vais en venir): "Today is the greatest day I've ever known, can't live for tomorrow, tomorrow's much too long".
Cet arpège délicat d'intro, cette explosion, et, à ne surtout pas négliger, ce solo heureux (rareté!) qui explose aux 2/3 du morceau…
Autant l'avouer, même aujourd'hui, à chaque début d'histoire sentimentale, je m'écoute ce morceau en rêvassant. Même si, depuis, j'ai appris qu'en fait il parlait de suicide. Mais à moi, il ne m'en parlera jamais.



(Et accessoirement, le hasard fait que cet album qui me déplaisait à l’époque est certainement celui que j’écoute le plus souvent à l’heure actuelle. Sans lien avec le paragraphe précédent, juste que j’ai redécouvert à quel point il était bien)

Tonight, tonight

Après today, tonight. Voilà ce que j'appelle faire preuve d'une belle originalité. Mais bon. Le fait est que si j'ai commencé à adorer les Pumpkins, moi qui à l'époque écoutait Slipknot, ce fut via le biais de "Bullet with Butterflies wings". Et si ce titre reste une grande chanson, c'est cependant à "tonight, tonight" que je dois d'être finalement passé à autre chose que les Pumpkins derrière. Car il est des choses qu'on ne peut nier: en l'état, j'aurais tout à fait pu ne jamais m'intéresser à la musique. C'était même l'hypothèse la plus probable venant de moi qui me passionnais pour un truc différent tous les six mois. J'aurais très bien pu me passionner pour ce groupe, puis en rester là, ne pas chercher à creuser (ce qui, je dois l'admettre, aurait eu d'importe conséquences sur le reste de mon existence).
Mais si Tonight, tonight est certainement LE morceau le plus important que j'aie rencontré dans mon existence, c'est surtout à cause de sa richesse. Les cavalcades de batterie, les arrangements de cordes, les arpèges sur les couplets et accords sur le refrain, le romantisme échevelé et un peu niais, les aphorismes à deux sous qui, bien accompagnés, donnent un fol espoir en l'avenir comme en l'instant présent (ici: "The impossible is possible tonight"), ce mélange perturbant de nostalgie et d'espoir au sein du même texte, ce texte, bordel, ce texte si mystérieux que plus de dix ans (mon Dieu, déjà!) après avoir découvert cette chanson, je ne sais toujours pas vraiment s'il parle d'une histoire sentimentale nouvelle, d'une rupture ou d'un suicide (encore!)! Cette chanson dont je ne supporte plus la production à l'heure actuelle mais qui m'a tant fait rêver, et surtout sourire, moi le râleur, moi l'introverti déprimé en permanence, le complexé fini… Un sourire béat face aux portes de l'avenir, ces portes qui allaient s'ouvrir, à peine un an plus tard,sur Radiohead, les Beatles puis tant d'autres, tous ces sentiments et ces instants volés à des disques  qui tracent désormais le parcours de ces 10 dernières années le long des murs de mon salon. Une chanson, une seule, peut changer votre vie. Moi, c'est celle-ci, et c'est pourquoi je serais à jamais redevable à Billy Corgan. Merci.




Bodies

A l'heure actuelle encore, ce morceau reste un mystère pour moi – ce qui ne m'empêche pas, bien évidement, de l'adorer. Il est fabuleusement heavy, pesant, agressif mais sans être violent. C'est peut-être le meilleur morceau écrit par le groupe. Il y a tant dans ce titre… La voix, plus acérée que jamais, aigrelette, pas toujours facile à digérer. La batterie, évidement, toujours chez les Pumpkins, toute syncopée, ces parties de batteries qui ne ressemblent qu'à un enchaînement de breaks, truc parfois lassant, mais souvent proprement fascinant. Les guitares. Ces guitares fabuleuses, qui tournent, tournent, tournent, une accord tellement répété qu'il en finit par tourner, au sein d'un enchainement d'accords qui donne aussi cette impression de rotative – la rotative, la machine, hein, ce côté ultra heavy limite indus – qui au final dessine une sorte de fractale sonore, toujours au bord de l'éclatement, on ne sait jamais trop ce qu'on voit réellement, ce qui fait que chaque écoute est différente de la précédente. C'est le premier morceau que j'ai cherché à analyser, disséquer, de toute mon existence, car c'était pour moi un grand mystère: comment peut techniquement réaliser un truc qui sonne comme ça? Je vous parle là d'une époque aujourd'hui lointaine, où il ne me serait jamais venu à l'esprit de prendre en compte des trucs tels que la production du morceau- concept qui m'échappait alors totalement, enfin, disons plus encore qu'aujourd'hui.
Accessoirement, ce genre de morceau offre un texte fabuleux pour l'ado que j'étais, à savoir du genre à vénérer les Fleurs du Mal et capable d'en retenir certains passages par cœur  mais les lisant de façon totalement premier degré: ouaouh, c'est romantique, déprimant et glauque, trop cool. Alors "All my blisters now revealed in the darkness of my dreams", ou le tout simple refrain "Love is Suicide", s'avérait être le parfait réceptacle de mes névroses.
Et ce morceau reste le premier jalon que j'aie posé de ma "théorie de l'énergie musicale", cette idée selon laquelle, des fois, j'ai l'impression que toute l'énergie et l'électricité déployées dans un morceau se fraye un chemin depuis mes oreilles vers mes organes vitaux, pour leur redonner une force, une pêche qui en était absentes 3 minutes plus tôt: le cœur s'emplit d'espoir et de joie, les jambes marchent plus vite… Par contre le cerveau est totalement déconnecté, entièrement focalisé sur la chanson diffusée.





Sinon, je réalise que le hasard m'a fait placer dans ce top… Les deux plages 2 de Mellon Collie. J'ai toujours aimé ce chiffre, certes, mais c'est pas fait exprès.


To Sheila

Il me parait fondamentalement saugrenu que d'extraire une chanson d'Adore. Pourtant il fallait bien le faire apparaître ici d'une façon ou d'une autre, et jouer la carte de l'album "entier" était de la lâcheté pure et simple. Puis j'ai pensé à garder "Pug", ou "For Martha", ou "Shame".
Puis je me suis rappelé. On vient de rentrer chez moi, elle m'a accompagné faire les disquaires alors qu'elle ne partage pas vraiment la même passion pour la musique que moi. Je viens d'acheter Adore en vinyle, même si je l'ai déjà en CD.
Occasionnellement, par-devers moi, je déplore un peu (pas beaucoup, hein, juste un peu), le fait de n'arriver à lui associer aucune chanson. Je l'aime, hein, là n'est pas le problème, mais moi qui ai tendance à associer en permanence des chansons aux gens, et plus particulièrement aux filles que j'ai fréquenté – ou pas, celles qui m'ont éconduit ont elle aussi leur chanson attitrée – histoire de ne plus jamais l'écouter derrière, ça me rend un brin triste que de ne pas avoir de chanson qui me fasse penser à elle, qui fasse surgir son image dès que j'en entend trois notes.
Nous rentrons chez moi, et, évidement, comme à chaque retour de disquaire, je m'assois par terre, juste à côté de la platine, et commence à m'échiner pour ouvrir ce putain de blister. D'ailleurs, sans faire exprès, je corne le coin supérieur droit de la pochette. Elle est assise dans le canapé avec le thé qu'elle vient de préparer pour nous deux quand j'arrive enfin à placer le diamant sur le disque enfin libéré.
Je la rejoins sur le canapé, le morceau s'écoule… Ava Adore commence à peine, quand:
"- Tu veux bien la remettre s'il te plait?
- Non, mais elle est vachement bien celle-là aussi, tu vas voir.
- Oui, sûrement, mais celle d'avant, je sais pas, elle m'apaise… Quand je l'entends, d'un coup, je me sens bien, je sais pas, c'est bizarre."
Et alors que je me levais pour replacer le saphir au début du sillon, je réalisai que la réponse était là, sous mes yeux mais pas mes oreilles. La chanson d'ouverture de mon album préféré de tous les temps, celui que j'ai tant écouté par le passé au point de ne plus avoir besoin de le faire, tant je le connais par cœur, tant j'ai l'impression de l'avoir entièrement digéré: "je l'aime, mais ne l'écoute jamais", peu de disques répondent aussi bien à cette expression à mes yeux. C'était elle la chanson associée. C'était… la première chanson que je lui aie fait écouter à partir du moment ou nous avons commencé à nous fréquenter.
Et après des années à faire découvrir cet album à tous les gens que je connais pour en récolter toujours le même "c'est super beau mais vachement déprimant" – quand j'ai la chance d'éviter une remarque sur la voix nasillarde du chanteur… Cette simple demande, ce "tu veux bien la remettre s'il te plaît?" résonne encore à mes oreilles comme la plus tendre des déclarations.





Remarque:  En l'état actuel des choses, elle est la seule personne a jamais s'être ainsi  retrouvée associée à jamais à un titre des Pumpkins.

I of the Mourning

Je n'ai jamais vraiment aimé "Machina". Il y a certainement dedans quelque chose de trop adulte, de trop abouti pour avoir saisi l'ado en moi qui a découvert cet album. Mais ce fut durant longtemps le dernier album qu'a publié le groupe, et donc il m'a fallu faire avec.  Et pire encore… Nous sommes en Avril 2001 je crois, quelque chose comme ça. Alors que j'écoute la radio, j'apprends que ma station fétiche de l'époque diffuse, pendant les vacances, le soir, quelques lives des groupes passés à Paris ces derniers temps. C'est ainsi que je vais enregistrer puis faire tourner en boucle jusqu'à plus soif le dernier live français des Smashing Pumpkins, à Bercy le 19 Octobre 2000. Bien entendu, c'est un concert un peu particulier pour une tournée un peu particulière. Corgan a toujours eu une tendresse spéciale pour son public français, et sur cette tournée, promouvant le dernier effort du groupe mais également tournée d'adieu (le groupe avait déjà annoncé sa séparation à la fin de la tournée au moment de cette date française), la setlist oscille entre best of du passé et défense du dernier album.
En dépit des efforts déployés sur ce live pour soutenir les derniers morceaux (et pas mal de Machina II, aussi), certains ne me convaincront jamais vraiment (Glass & the Ghost Children, par exemple).
Chaque fois que je réécoute ce live dans mon petit walkman Panasonic à détection de blancs entre les morceaux – ce qui est parfaitement vain sur un live capté à la radio - j'ai tendance à zapper les morceaux de Machina… Sauf que, au moment du rappel, le groupe joue I of the Mourning
, entre Porcelina of the vast oceans et la présentation des membres du groupe (juste avant de clore sur 1979). Et la fin de ce morceau est tout simplement dantesque. "Radio, Radio, Radio, Radio"…. La folie soudaine qui s'empare de ce morceau, qui devient soudain tout en tensions – explosions, Corgan susurrant dans son micro pour mieux se remettre à hurler à la prochaine détonation de la caisse claire, ces soli que je n'ai, bizarrement, rencontrés que chez ce groupe (bon, oui, chez Zwan aussi), il y a là-dedans une charge émotionnelle fascinante pour moi, qui, à ce moment là, sait que je ne verrais jamais cela sur scène, moi qui réécoute ce live comme le dernier message que me laisse un ami disparu, qui m'a accompagné durant les moments les plus difficiles comme les plus réjouissants, et qui sera présenté, ce soir là, juste après ce morceau, comme "Guillaume Patrick Corgan".




(Du coup je vous colle une version live)


On ne saurait cependant, en rester là. Ajoutons une face B.

Believe

C'est une face B de… Mellon Collie, évidement (face B de 1979, je crois). Et c'est James Iha qui chante. C'est, chronologiquement, le dernier morceau qui ait trouvé sa place dans ce top 5 (qui va être bien plus que 5 au final…), en ce sens que c'est le dernier dont j'ai réalisé la valeur. Au départ, je n'étais pas fan des titres chantés par Iha (ils ne sont pas nombreux, pourtant: Take Me Down, Farewell & Goodnight doivent être les deux seules sur l'ensemble des albums où il ne se limite pas aux chœurs…)
J'étais stagiaire, à Lyon, je vivais en colloc' avec une hippie qui me forçait à manger bio et à utiliser des détergents qui n'attaquaient pas l'environnement… Et de par ma condition de stagiaire présent pour quelques mois, je tenais à ce que ma vie tienne dans un sac à dos, histoire de pas avoir de problème quand serait venu le moment de faire mes valises. Evidemment, avec mon indemnité de stage, je ne faisais pas de folies discomanes – surtout qu'à l'époque, je n'avais pas rencontré le disquaire lyonnais qui serait la némésis de mon portefeuille – et m'était replongé aussi ardemment que par défaut dans les quelques disques de ma jeunesse qui étaient restés chez mes parents, et que j'avais descendu. Parmi lesquels, ce disque gravé par un pote de lycée qui avait acheté le Greatest Hits des Pumpkins juste pour le CD bonus, celui avec les inédits, le "Judas 0". Comme à cette époque (celle de la sortie de Judas 0) Internet  n'était pour moi qu'un concept vaguement familier, mais aucunement une application de tous les jours, l'accès à l'info concernant la discographie du groupe m'était assez difficile. Bref, tout ça pour dire que la phrase d'ouverture de ce paragraphe, j'aurais bien été en peine de l'écrire à l'époque, et que donc, Judas 0, j'avais pas la moindre idée de l'origine des morceaux qu'on y trouvait.
C'est une conversation, des années et des années plus tard – donc à l'époque ou j'étais à Lyon -  avec l'ami Thomas qui m'a fait découvrir l'origine de ces morceaux. Le soir même, je remettais ce disque dans la platine pour la première fois depuis des années. Et là, d'un coup, je me suis pris cette chanson en pleine gueule. Les petites montées de violon, les arpèges, la délicatesse de la voix de James Iha, et ces paroles, aussi tendres que niaises… Cette chanson est fabuleuse, non seulement parce qu'elle est bien, mais aussi – surtout – parce que, par sa vision "mignonne" de l'amour, elle est un cas à part, presque unique, dans l'œuvre des Pumpkins.





Et le truc un peu à part : Honestly, de Zwan

Je réalise que je n’ai pas encore vraiment évoqué la voix de Billy Corgan de front. C’est une voix qu’on dit particulière quand on est poli, assez atroce et nasillarde quand on est sincère. Mais c’est aussi ce qui fait la pleine particularité de ce groupe, et fait partie intégrante de mon amour et de mon goût pour cette œuvre.
C’est pourquoi, dans le flottement qui a suivi la séparation du groupe et précédé sa reformation, j’ai eu l’occasion que, plus encore que la musique des Pumpkins, ce fut la voix de Corgan qui m’a manqué. Cette voix qui était devenue familière, dont je réécoutais ce qu’elle m’avait déjà dit mille fois, mais dont, finalement, je n’espérais que de nouveaux mots, de nouvelles mélodies.
Alors… alors la première fois que j’ai entendu ce titre, qui était le premier single de Zwan, imaginez l’émotion pour moi. Je passerai sur le fait que cet album est mécompris, qu’il a souffert de n’être pas empli de souffrance, et conseillerai juste d’y jeter une oreille neuve, de profiter de ce versant positif de la musique de Corgan. Depuis, le « miracle » des retrouvailles s’est reproduit plusieurs fois, et à chaque fois, réentendre cette voix, c’est quelque chose de tellement émouvant que ça me prive un peu de mon sens du jugement (quand j’ai écooutéé Zeitgeist, je pleurais presque de joie et d’émotion à la plage 5. Bon, les choses se gâtent à partir de la 7, malheureusement.)
Mais bon. Aucune de ces retrouvailles n’aura jamais la puissance de celles-ci, de celles faite via ce morceau, sa mélodie enjouée, son côté bluette et son solo – oui – queenien que j’adore 



(En fait ils passaient leur vie chez Letterman)

Le pire, arrivé ici à la sixième page de texte, c'est que je garde l'impression de ne pas avoir su faire passer le tiers des raisons qui font mon attachement à ce groupe. Mais disons que j'espère au moins vous en avoir donné une bonne idée..


Allez, finissons de parler du groupe qui a changé ma vie avec quelques titres en plus que je suis obligé d’évoquer :

Le top 5 alternatif : même logique, mais en évitant les morceaux précédents.

Cherub Rock
Bullet with Butterflies Wings
By Starlight (pour me faire pardoner d’avoir si longtemps negligee les 4 derniers titres de Mellon Collie)
Blank Page (de préférence une version live circa 1998 pour le solo de guitare fabuleux qu’ils collent sur ce morceau)
The Everlasting Gaze (pour le clip. Je ne détaille pas plus, on risquerai de me prêter des intentions qui ne sont pas les miennes)
Bonus : Tarentula – le morceau qui a scellé les retrouvailles.

Enfin,les 3 morceaux que je ne supporte pas, mais alors pas du tout :
X.Y.U. sur Mellon Collie
A night like this, la reprise – massacre de Cure en face B de Bullet
United States sur Zeitgeist (aka X.Y.U. en plus mauvais)


Allez, maintenant, pour moi, retour à la vie normale (donc à l'écoute de Pisces Iscariot, voir si j'aurais pas pu en sauver un morceau pour ces tops), pour vous, l'heure d'aller voir la sélection de Xavier sur le sujet!