samedi 10 avril 2021

Victor est un con

Attention: spoilers complets. D’un roman qui a 205 ans.

 


J’ai eu une envie récente, liée à ma fascination morbide pour la tentative avortée du Dark Universe, de « retourner à la source », et donc de lire les romans qui ont inspirés ce qu’on considère comme les « monstres classiques modernes ».

Ma lecture de « L’extraordinaire cas du Docteur Jekyll et de Mr. Hyde » m’a presque déçu. Mais ce n’est pas la faute du roman: celui-ci est structuré comme une enquête pour comprendre quel est le lien entre le monstre et l’honorable gentleman, et la solution est éventée depuis un siècle – même si  oui, le chapitre de confession de Jekyll est splendide de désespoir et de mélancolie.

 

Mais Frankenstein, ce n’est pas la même chose ! C’est la création de la Science-Fiction, c’est une réflexion sur la responsabilité du créateur ! C’est un roman visionnaire et éternel ! La pauvre Mary Shelley, effrayée de sa propre imagination, obligée de poser ses visions sur la page !

J’ai, de fait, beaucoup aimé ce roman, en dépit de certains de ses défauts. Stylistiquement, il a les défauts de ses qualités : il a été écrit en 1816, et le langage (de la traduction) a ce charme du parler d’antan, du passé simple et des archaïsmes involontaires. Mais en contrepartie, il est de son temps, et cette structure de roman pseudo-épistolaire (même si le terme de « poupées russes du témoignage » serait probablement plus approprié) fait soupirer quand on l’attaque (je n’aime pas les roman épistolaires, désolé, ça m’emmerde).


 

Mais ce qui m’aura le plus marqué (et conforté dans l’idée que revenir à la source est une bonne chose) c’est que ma lecture fut accompagnée d’un sérieux syndrome de Shining : le roman n’a que peu à voir avec l’image qu’il laisse dans la culture générale – merci le cinéma. Déjà, et ce même si je ne m’en étais jamais vraiment posé la question, je n’aurais probablement pas imaginé Genève, la Savoie, ou même la charmante ville d’Ingolstadt en Bavière comme cadre principal de cette histoire. Mais surtout… pas de foudre pour donner vie à la créature, pas de foule en colère avec des fourches et des torches, et une créature étonnamment plus éloquente que « Fire bad ».


Et pas de boulons non plus

Bref il y a de nombreuses raisons de se plonger dans le livre d’origine, dont une qui me touche personnellement : qu’il est agréable et amusant de retourner à une époque où la chimie faisait encore rêver, où elle pouvait être un objet de science-fiction et de fantasmes quant à ses réalisations (pensez bien qu’en 1816, la Chimie moderne a quelque chose comme 30 ou 40 ans à peine).

 

Mais il est un point qui m’a rendu la lecture difficile, point pourtant primordial pour que l’histoire existe : Victor Frankenstein est un con. J’utilise ce terme parce qu’il recouvre beaucoup de choses, presque par défaut. Car, et ses réalisations scientifiques le prouvent, il n’est pas un imbécile. Mais il y a des moment sou j’avais envie de, au mieux le secouer, au pire le baffer. Mais genre fort. En vrac (attention spoilers, vraiment) :

-          Son rejet immédiat de la créature n’est décrit QUE par une réaction à la hideur de sa création. Mais sans plus de développement sur la page. Qu’il soit le symbole de son hybris, d’une défiance vis-à-vis du Créateur ou un truc comme ça, non, à aucun moment ça n’est évoqué. Ce qui laisse le gout amer que Victor Frankenstein, petit bourgeois suisse privilégié, est bêtement superficiel. Et probablement que s’il était meilleur en travaux d’aiguille il n’y aurait pas de bouquin.

-          Il y a un moment ou j’ai vraiment insulté Victor et c’est le suivant : Victor s’est vu demander par sa créature la fabrication d’une compagne. Celle-ci vient de lui expliquer pendant quelques chapitres que, oui, c’est bien lui qui a tué le petit frère de Victor, mais c’était dans un élan de colère et de désespoir parce qu’il est rejeté de tous, son créateur y compris, et qu’il a compris que seule une créature aussi hideuse que lui pourra jamais l’accepter, donc s’il te plait papa fabrique moi une copine. Réticent, Frankenstein accepte. Mais alors qu’il s’apprête à insuffler la vie à cette nouvelle créature, il a une vision d’horreur du couple de Frankenstein donnant naissance à un nouvelle engeance qui finirait par prendre le contrôle de la Terre et détruire notre belle civilisation1. La réaction de Victor ? Tout détruire, (en plus sous le regard de la créature originelle), scellant ainsi son destin. Et moi de hurler que franchement t’étais pas à une hystérectomie près et que ça t’aurait évité bien des problèmes.

-         Juste après, la Créature émet son avertissement ultime : « Je te retrouverai le soir de ton mariage ».  Reprenons le contexte : tu viens de détruire son seul espoir d’avoir une compagne. Il te menace de te retrouver le soir de ton mariage. De quel degré d’égoïsme total faut-il être atteint pour être convaincu que cette menace pèse sur ta vie à toi ? Pourquoi attendre jusqu’à ton mariage alors, il peut te buter maintenant. Il ne veut pas ta mort, il veut que tu comprennes et partage son infini malheur bordel !

 

Ces points ne sont que trois points qui me furent particulièrement irritants, mais oui, un des freins à mon appréciation totale de ce livre est ici. Cette haute société imbue d’elle-même à laquelle je suis incapable de m’identifier, et qui fait qu’on donne très aisément raison à la Créature, toute meurtrière qu’elle soit. L’incapacité du Dr Frankenstein à ne serait-ce qu’évaluer les conséquences de ses actes, savant fou tellement imbu de lui-même qu’il est impossible de compatir avec lui, alors qu’il passe la moitié du bouquin à se plaindre… même face à une créature qui ne lui demande qu’un peu de compassion. Qu’évidement il est incapable de fournir. Même le projet Manhattan avait plus d’éthique.

 

Et pourtant… quelle pierre angulaire de tout un imaginaire. Parce que les vides foisonnants laissés ici et là font que ce livre offre la possibilité à chacun d’y greffer ses propres névroses et d’y voir le symbole qui lui plaira le plus. La créature est elle chaque enfant rejeté de la société qui se tourne vers une vie de crime ? Ou même l’être humain, abandonné par son Créateur (avec une majuscule celle-là) ? A l’heure ou l’on parle de plus en plus d’Intelligence artificielle, le livre ne devrait-il pas trouver une nouvelle jeunesse ? (Skynet, le Monstre, même combat ?) (C’est probablement lié à ma vie actuelle mais l’angle : Victor Frankenstein, pire daron du siècle m’a pas mal accompagné dans ma lecture, aussi).

La porte est ouverte à nombre d’interprétations autres que le simple « Le monstre n’est pas forcément celui qu’on croit » (on a déjà toutes les adaptations de Notre-Dame de Paris pour ça), et c’est, pour moi, ce qui fait la force du livre et justifie que le mythe du « Prométhée moderne » reste toujours frais et d’actualité.

 

Sinon, Pocket, votre papier est de meilleure qualité que sur mes premiers Pratchett, mais du coup, vous avez décidé d’économiser sur la colle, non ?

 

 


 

 

 

1 Sur le point spécifique de pourquoi le monstre est plus fort qu’un humain moyen, j’adore l’explication donnée : il fait 2 m 50 parce que c’est plus facile pour Victor de travailler sur des trucs plus grands. C’est tellement simple que c’est du génie.

mercredi 7 avril 2021

Démêler le plat de (Western) Spaghettis


 Ca y est ! Après 3 essais (trois !) j’ai enfin réussi à achever ma lecture du cinquième tome de La Tour Sombre, la fameuse « Jupiter de l’ imaginaire » du bon ami Stephen King. Je vous passe les détails, mais la première fois, c’était dans la foulée de ma lecture du quatrième tome (c’est une erreur à ne pas faire, je vous le dit), et la seconde, eh ben j’étais probablement déjà malade et de toutes façons incapable de lire quoi que ce soit. Mais la reprise n’était pas non plus terriblement difficile, le fait étant qu’au mieux j’avais à peine atteint la moitié de la première partie, soit donc pas très loin (même pas 100 pages sur les 650 que le tome compte). 

Et il va de soi que si je vous en cause aujourd’hui c’est que j’ai quelque chose à dire sur le sujet. Mais c’est surtout moi qui ait tendance à me gâcher la vie en ayant des lectures presque trop analytiques pour ne pas dire méta, et donc ce qui me reste d’un livre – que je considère comme le meilleur de la saga jusqu’à présent, et dont j’ai vraiment apprécié la lecture, sincèrement – est… un ensemble de réflexion autour du livre.


1. Suspension consentie de l’incrédulité


Alors que j’arrivais enfin à recommencer à lire, je me suis dit que j’allais pas non plus pousser et qu’il était peut-être temps d’arrêter un peu avec mon « snobisme  de bilingue » qui m’amenait à redouter de lire en français des livres écrits originellement en anglais. Par manque de confiance, par crainte d’une mauvaise traduction (ça existe), parce que j’étais capable de le faire, tout simplement. Dans les faits, c’est une bonne chose, en pratique, le faire avec Stephen King, dont les traductions ont tendance à être notoirement mauvaises (mais surtout les premières, bordel, je devrais pas courir ce risque avec un bouquin post-2000 !) restait une gageüre.

Et… Bon il y a certes une seule faute de traduction flagrante (« les 8 doigts qu’il restait à sa main »), mais… la question que j’ai surtout envie de poser c’est « il viendrait à l’esprit de personne d’embaucher pour la traduction quelqu’un qui s’y connaitrait au moins un peu en musique rock ? » Parce que ça aurait une certaine logique vis-à-vis des obsessions de l’auteur. Et aussi ça m’éviterait probablement de rager quand, en deux pages consécutives, je me retrouve face à deux formulations qui me sortent tellement de l’action que je me sens obligé de reconstituer la version originale dans ma tête pour trouver comment ça a pu être traduit comme ça.

Le premier (même si le second chronologiquement) c’est de découvrir que « In the Summertime » a été chanté par « Jerry Mungo ». Bon, OK, il n’y a qu’un pinailleur comme moi qui va y faire attention, sauf que… 15 lignes plus tôt, on le trouve formulé correctement, et c’est bien, dans un premier temps, Mungo Jerry qui est crédité.

Mais celui qui m’a fait bondir, et donc mis en bonne condition pour tiquer quand Jerry Mungo a pointé son nez, c’est bien…

« Tout le monde a l’air souriant parce que la lumière est tellement éclatante et l’air si doux, c’est l’été dans la ville et on entend quelque part le bruit d’un marteau piqueur, comme dans cette vieille chanson « Lovin’ Spoonful » »

Ce sont aussi les guillemets qui m’ont fait comprendre que ce n’était pas un oubli d’un « des », mais bel et bien une totale traduction ratée de « the old Lovin’ Spoonful song ». On est en train de te décrire la scène d’ouverture de Die Hard with a vengeance / Une journée en enfer et… et clairement on te dit très probablement, en V.O., que c’est « Summer in the City » ! C’est Stephen King ! Bien sur qu’il va y avoir des références musicales dans les coins !


Tout ça pour dire qu’une traduction qu’on voit (a fortiori si on y trouve une erreur comme celle-ci), c’est comme un doublage mal synchronisé ou mal adapté (1), ça casse la magie. Et moi de réaliser que quand on décide de lire une traduction, on doit accepter de suspendre encore un brin de plus son incrédulité, pour accepter tout à la fois la fiction, et la traduction rendue. Et ça peut aller de « ça passe tout seul » (la grande majorité  du livre), à « ça frotte mais ça passe » (Par exemple, dans celui-ci, la formulation « Pas question Gaston », dont je devine qu’elle est une traduction d’un « No way José »(2) ), à des points d’achoppement comme celui évoqué plus haut. 

Bon ben soyons honnêtes, c’est toujours une bonne réalisation, c’est juste dommage que je le réalise parce que je suis un horrible pinailleur.




1 De ce côté, j’ai un souvenir très marqué de la première fois que je me suis fait cette réflexion, ou du moins une similaire : dans la version française de l’épisode de Friends ou ils jouent à un jeu de quizz les uns sur les autres (qui mène à l’échange des appartements de la saison 4), la version française colle une référence à Claude François, qui, déjà à l’époque (j’avais quoi, 13 ans peut-être ?) me paraissait…. Pas à sa place dans la bouche de jeunes new-yorkais. (Je venais de découvrir ce qu’étais un mauvais travail d’adaptation / régionalisation)

2 Saviez-vous que c’est la catchphrase de Jacquouille la fripouille dans la V.O. des Visiteurs en Amérique ? Toujours heureux de partager du savoir inutile, ne me remerciez pas.



2. Spécificité du medium


Alors si la traduction m’a fait tiquer une parie de fois pendant 5 minutes, il y a un autre point qui m’a fait tiquer beaucoup plus longtemps…. Presque 300 pages. Stephen King a quelques tics d’écritures auxquels on a fini par s’habituer, comme par exemple sa manie d’annoncer les morts de personnages secondaires (« Il acheva son café. Il ne savait pas que ce serait le dernier de sa vie. » C’est pas une citation, hein, mais vous voyez l’idée), ou (et celui-là on l’a dans le bouquin), avoir des protagonistes qui préparent des plans dont le contenu est gardé secret du lecteur.

Donc dans Les Loups de la Calla, on a droit au plan qui est mis en place, mais qu’on ne découvre que quand il est exécuté. Personnellement ça me frustre, mais on en comprend la logique : perdre le lecteur autant que nos Pistoleros décident de perdre les locaux en leur annonçant un faux plan, parce que parmi eux il y a un traitre et tout ça… Et c’est normal, et c’est classique, et c’est très codifié, pour une raison simple qui est que le roman appartient à un genre lui-même extrêmement codifié : le Western. C’est une légère spécificité de ce roman au sein du cycle (parce que si je devais décrire la Tour Sombre aujourd’hui en temps que cycle, la meilleure description que je pourrais en faire est : « c’est Zelda Breath of the Wild avec des guns »). Mais, et c'est clairement rappelé par la dédicace de l’auteur en fin de roman : le Western, est, par essence, un genre cinématographique, bien plus que littéraire (les remerciements et hommages de l’auteurs se font uniquement à des réalisateurs, pas même un auteur de Pulp que King aurait feuilleté dans sa jeunesse ou un truc du genre).

La conséquence de cette spécificité est cristallisée dans le moment le plus frustrant du bouquin. Une scène qui passerait crème au cinéma, mais qui sur la page est presque malhonnête. Des pages de conversation, et la phrase la plus primordiale passée sous silence. Phrase qui ne sera révélée que quelques 300 pages plus tard. Et on imagine aisément la mise en scène sur la pellicule : une phrase, chuchotée à l’oreille, dont le contenu n’est révélé que plus tard, une phrase qui change la donne… Cinématographiquement, ça s’imagine sans aucun souci. Mais sur la page, il n'y a aucune raison logique que... mon narrateur omniscient ne le soit soudainement plus. A part pour me troller. 

Et au cinéma ça demande un effort de patience minime, on sait qu’au pire dans une paire d’heures, on aura notre révélation. Mais ici c’est 300 pages. Pour qu’au final, quand la révélation est… révélée, on l’a déjà devinée, largement (parce que le peu qu’on sait du plan nous l’a fait comprendre), et son effet est minime (peut-être est-ce voulu, mais c’est frustrant. Extrêmement).

D’un problème de traduction de langage à un problème de traduction artistique il n’y a qu’un pas. C’est juste que c’est extrêmement ironique que pour une fois ce soit dans ce sens-là, de la part d’une œuvre si souvent qualifiée d’inadaptable au cinéma (1)


1 Ce qui est vrai : c’est en série qu’il faut l’adapter, avec un pilote en mode téléfilm qui reprend l’intégralité du tome 1.


A priori ça a déjà été adapté en série en fait


3. Structure du cycle (Attention je vais spoiler assez salement)


Il faut rendre à ce livre ce qui lui est dû : quand je l’ai refermé, il m’a fallu toute l’énergie du monde et la sagesse accumulée par des échecs similaires dans les temps passés (1) pour ne pas me jeter sur le tome suivant. Et avec joie. Parce qu’en cette fin de tome, on est ni vraiment à un point d’arrêt, ni au milieu du cliffhanger le plus forcé du monde (celui entre les tomes 3 et 4 – des fois je me demande si King avait pas arrêté le bouquin le temps de trouver comment sortir ses personnages de là où il les avait embarqués). Mais l’action paraît « enfin » lancée (illusion qu’on a bizarrement à la fin de chaque tome depuis le deux)


Mais mon gars Stephen si tu ne voulais pas que je me prenne la tête avec des considérations structurelles fallait pas coller une référence à Harry Potter, soit donc le cycle le plus précis, symétrique, cohérent qui soit passé entre mes mains. Parce qu’au sortir du bouquin, la structure du cycle m’apparait encore un peu plus opaque qu’à la sortie du précédent. Pourtant Dieu sait que ce cinquième livre est le plus clair, le plus carré depuis le début, reprenant avec succès des idées et concepts présentés et développés dans les précédents sans en introduire de nouveau (enfin, si, mais plutôt des variations de trucs préétablis disons). 

Mais du coup, on a un peu l’impression que les tomes précédents n’étaient qu’une grande introduction. Les enjeux, le pourquoi de la quête ne sont toujours pas très clair à mes yeux (Si la raison de la quête de Roland c’est uniquement sa vision racontée dans le tome 4, désolé mais moi ça me parait un peu léger), les mystères sont moins nombreux (certains sont résolus de façon terriblement décevante dans ce tome), et… à part introduire Rhéa et les boules du Magicien, c’était vraiment la peine de nous faire 600 pages de flashback dans le tome 4 ?  Surtout pour nous expliquer vite fait que les anciens compagnons de Roland y sont passés tout connement au combat, dans une bataille dont la raison d’être finit par être le mystère remplaçant la manière de leur décès ? Franchement si on tombe par sur Susan en random dans la Tour… Je continuerai à me poser cette question pour longtemps. Oui la longueur du tome 4 reste un point de frustration intense dans ma lecture de La Tour Sombre.

Bref. En cette fin de tome 5, et outre le rebondissement final, on a une équipe en quasi ordre de marche, les portes du méta sont grandes ouvertes, il y a des stratégies à mener dans tous les mondes, on a croisé le second du grand méchant, on est rentré dans le monde "de l'intérieur" … tout cela est très bien, mais on devrait pas plutôt en être là depuis un tome au moins ?

Ou alors (et c’est plutôt logique par rapport à la façon dont l’ensemble du cycle a été, si je le comprends bien, conçu), il faut plutôt considérer le tom 1 à part, et prendre le cycle comme un cycle de six, et même peut être rediviser celui-ci en deux sous-cycles de 3 tomes.

Bref, peut-être à la fin trouverai-je enfin la structure de la Tour, si jamais il y en a une.


Quoiqu’il en soit… Le chant de Susannah m’attend, et je suis hypé à mort. A bientôt, ka-têt du Dix Neuf.


1 J’ai déjà évoqué mes premières tentatives infructueuses de lecture de ce tome 5, mais le fait est que déjà, j’avais essaye de lire le tome 4 dans la foulée du tome 3, est si j’avais été plus loin (genre 200 pages), j’avais également lâché l’affaire.