mercredi 27 février 2019

Dizaine des Blogueurs #1


Cet article est publié dans le cadre de la dizaine des blogueurs, initiée par El Norton de Last Stop ? This Blog ! et Alexandre et Etienne de La Pop D’Alexandre et Etienne.
Dix Jours, Six Articles, Six Chansons. La liste des participants ICI.
(Après je dois aussi avouer que j'en aurais pas entendu parler sans Xavier...)


1.       Chanson qui évoque l’enfance.


Pour cette catégorie, le choix a été vite fait, à ma propre surprise. Il faut voir que la musique n’était pas vraiment au cœur de mes préoccupations dans mon enfance. J’étais un auditeur régulier de Rire & Chansons – tout joueur de Megadrive sait qu’on joue avec la radio en fond - mais j’étais plutôt là pour le rire et les chansons je les subissais plus qu’autre chose. (Bette Davies Eyes de Kim Carnes et la moitié du répertoire du Supertramp réveillent encore instantanément ce sentiment de « je veux pas aller à l’école demain » en moi).
Et de fait, à part quelques disques (le second best of de Queen, le best of des Beach Boys, qui tournaient chez mes cousins quand on leur rendait visite pendant les vacances), il n’y a pas beaucoup de disques qui résonnent « enfance » en moi. Aussi, c’était le moment ou l’eurodance battait son plein, je vais pas trop en parler, en partie par honte, en partie parce que j’ai quelques noms en tête mais serait bien en peine, aujourd’hui, de vous dire quelle édition de Dance Machine était la meilleure.
Pourtant… pourtant, vers mes 7/8 ans je dirais, je passais pas mal de temps à squatter la platine vinyle de ma mère (qui se mettait en route toute seule simplement en pressant un bouton, beauté de la technologie des années 1970). Que j’utilisais surtout pour écouter la collection d’album de Coluche sur scène que possédaient mes parents (voyez, on en revient à Rire & Chansons).
Mais il y avait aussi ce disque auquel je pense encore souvent… Tout en m’en rapellant assez mal (faisons simple : je suis ultra frustré de ne pas l’avoir retrouvé quand j’ai refouillé dans les disques de ma mère, alors que j’y ai pourtant trouvé des pépites genre le single de Ruby Tuesday avec « I love you Brian and Mick » écrit dessus).

Bref : Alain Souchon. C’était un 4 titres (ou 6 ? Je ne me rappelle que de 4 des titres et ne trouve pas le bouzin sur Discogs), avec un livret reprenant les paroles, et des illustrations. Une sorte de parfaite introduction pour un gamin, hein. Je me rappelle de 4 titres présents dessus : Allo Maman Bobo, Papa Mambo, J’ai 10 ans et… Jamais Content.
Jamais content, en plus avec ces illustrations, est une chanson parfaite pour un gamin. Cette mélodie de comptine, cette rythmique simple et entêtante… C’est narquois, c’est drôle, c’est fun, c’est idéal. Et ce phrasé, cette sorte de « Petit Nicolas» 70’s… évidement que ça causait à un gamin comme moi.
25 ans plus tard, j’aime toujours autant Souchon, parfois plus pour sa tendresse que ses élans de morgue (Au ras des Pâquerettes reste un chef d’œuvre de pop française – bien plus que C’est déjà ça donc les arrangements - et les références à Paul-Loup Sulitzer dans une des plus grandes chansons de tous les temps - ont si mal vieilli). Mais un J’ai 10 ans, un Bidon, un Jamais Content, ça fait toujours plaisir.
Allez, tous ensemble… Carrément méchant, jamais content !