tag:blogger.com,1999:blog-41424143070708902792024-03-13T20:25:01.321-07:00Dancing on ArchitectureIls ont laissé faire le Rock-Critic.Guic' the oldhttp://www.blogger.com/profile/05206620838547060034noreply@blogger.comBlogger48125tag:blogger.com,1999:blog-4142414307070890279.post-29308561285815754532023-03-13T14:31:00.005-07:002023-03-13T14:31:42.999-07:00Behind the hatred there lies a plundering desire for love<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"> </span><i><o:p><span style="font-family: georgia;"> </span></o:p></i></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: right;"><i><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: georgia;">“Mais pourquoi t’écoutes Morrissey? Je suis
contente pour toi que t’ailles au concert, mais je comprendrai jamais pourquoi t’aimes
ça, ses Wohooohhoyoyoyuo. En plus c’est un connard. »</span></span></i></p><p class="MsoNormal" style="text-align: right;"><span style="font-family: georgia; font-size: small;">Ma femme, que j’aime, mais qui n’aime pas Nick
Cave non plus (adaptation libre)</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><o:p><span style="font-family: georgia;"> </span></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: georgia;"></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: georgia;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjivCJhWA3NpO_o3WkwTtZSOJJazyEoaGiDTx4jU63y4zQFXnt2-wKcL2yx3k93XGoPX8d701P-CxwZ1ALiyoxfo0QhjGmt6Ci2fD_ncltiJPjpKW0Kn5AjKzNhbfdSxcRRlh_V1gCA4e9JxgwaUkFYIY5Z5WBLlaodSQJrimVFWkkrgE78B2GhDRUG/s1080/Moz.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1080" data-original-width="1080" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjivCJhWA3NpO_o3WkwTtZSOJJazyEoaGiDTx4jU63y4zQFXnt2-wKcL2yx3k93XGoPX8d701P-CxwZ1ALiyoxfo0QhjGmt6Ci2fD_ncltiJPjpKW0Kn5AjKzNhbfdSxcRRlh_V1gCA4e9JxgwaUkFYIY5Z5WBLlaodSQJrimVFWkkrgE78B2GhDRUG/s320/Moz.jpg" width="320" /></a></span></div><span style="font-family: georgia;">Pourquoi j’écoute
Morrissey ? Pourquoi <i>j’aime</i> Morrissey ?<o:p></o:p></span><p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: georgia;">Disons-le tout de suite : la plupart des clichés sur Morrissey ne sont
pas loin de la vérité. C’est geignard. C’est grandiloquant. Théâtral. Les
paroles, à quelques (lumineuses, toujours lumineuses) exceptions près,
consistent à s’autodénigrer, à réclamer compassion et consolation, ou à
rappeler à tous les autres qu’ils ne sont qu’un tas de cons.<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: georgia;">Mais le sarcasme, (plus que l’ironie si souvent citée quand on en parle),
la grandiloquence, ce sont des artifices indispensables pour pouvoir enrober et
assumer des paroles d’une sincérité confinant à l’impudence. N’importe quel fan
de Morrissey (ou même juste des Smiths), si vous lui demandez vraiment pourquoi
il l’aime, vous parlera paroles presque instantanément. Je ne pense pas qu’il y
ait d’autre artiste pour lequel j’ai la même tendance à revenir en arrière pour
juste une phrase comme on se repasse un solo de guitare juste après l’avoir
entendu.<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: georgia;">J’ai découvert Morrissey en 2008, à la faveur d’une non-rupture. Mon
(futur) meilleur ami, qui lui en traversait une vraie évoquait dans un mail «<i> I
know it’s over</i> », et j’y donnais une chance - ça allait me changer du « <i>If
you see her, say hello</i> » qui tournait chez moi. Pas de chance pour
moi, ça allait me filer la parfaite B.O. pour ma <i>prochaine</i> non-rupture.
Chance pour moi, c’était la porte d’entrée vers une passion qui nous mène au
concert de jeudi dernier dont ce texte est, vous l’aurez deviné, un non-compte
rendu.<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><o:p><span style="font-family: georgia;"> </span></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: georgia;">Bientôt quinze ans que le Moz <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>(je
trouve ce surnom ridicule mais il m’épargne le compte des « r » et des
« s ») m’accompagne, et la meilleure représentation que je peux
offrir de cet accompagnement est celle du diablotin sur mon épaule telle qu’on
peut la voir dans les vieux cartoon. Il est l’expression plate et claire de mon
égo comme de ma dépression, de ma résistance comme de ma fatigue face à ce que
l’Univers jette sur mon chemin. Il est le héraut des gens qui ne se prennent
pas pour de la merde parce qu’ils savent ne pas en être mais ne peuvent pas le
dire en société sans quoi on les accuserait d’arrogance – et en développent une
frustration, une aigreur, une misanthropie acide. (Ce n'est d'ailleurs pas pour rien que "<i>I know it's over</i>" tient une place à part dans le coeur des fans - l'intervention d'une voix extérieure démontant tout l'édifice et l'artifice en quelques phrases transforme le titre en déchirant rappel à la réalité).</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: georgia;">J’étais un petit gros binoclard avec une grosse année d’avance, je me faisais agresser au collège, j’ai commencé à
devenir à demi cool au lycée et encore, et arrivé 2008 j’étais un étudiant d’école
d’ingénieur qui avait retapé une année, pris dans le tourbillon des abus de la
coolitude (même si j'ai aujourd'hui conscience que j'étais plus un connard qu'autre chose<sup>1</sup>).<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: georgia;">Morrissey prenait mes frustrations comme mes souffrances et en faisait une splendeur
prête à citer. En Juin de cette année, comme citation personnelle pour ma
remise de diplôme, ma sélection se porta sur « <i>It’s so easy to laugh,
it’s so easy to hate, it takes strength to be gentle and kind</i>”. Je dois
bien admettre avoir emprunté la voie facile plus qu’à mon tour en dépit de ce choix.<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: georgia;">Voilà pourquoi j’aime Morrissey : parce qu’il a l’intégrité d’être lui
là où je n’ai pas toujours celle d’être moi. Ces gémissements et yoddles<sup>2</sup>
que j’imite mal dans la salle de bain, ils sont déjà en moi et ne demandent qu’à
sortir. Morrissey a le talent de tous les grands paroliers : savoir mettre
en mots des sentiments qu’on n’a même pas conscience d’avoir.<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><o:p><span style="font-family: georgia;"> </span></o:p></span><span style="font-family: georgia;">Comment pourrais-je ne pas apprécier, même plus, me sentir concerné, par la
musique de celui qui a écrit (et ouvert son tour de chant l’autre jour avec) « </span><i style="font-family: georgia;">Won’t
somebody stop me/ from thinking all the time ? / So deeply / so bleakly
/About everything</i><span style="font-family: georgia;"> »</span><sup style="font-family: georgia;">3</sup><span style="font-family: georgia;"> ? La question peut-elle même se
poser pour quelqu’un qui me connaît ?</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><o:p><span style="font-family: georgia;"> </span></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: georgia;">Alors que dire de plus ? « Cela excuse-t-il d’être un connard ? »,
je pense que c’est ça la prochaine question.<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: georgia;">On va pas s’amuser à dissocier l’homme de l’artiste (tu as raison, laissons
cela au monde du cinéma) , mais on va charger la mule sur le Personnage ?
En fait, je n’ai pas envie de l’excuser, mais c’est aussi parce que… en fait j’aime
bien le fait que ce soit un connard<sup>4</sup>. Encore une fois, c’est l’image
du diablotin qui revient. Rockstar contre son gré, Morrissey incarne toutes les
déviances du monde auquel il appartient : que l’auteur de « <i>Paint
a vulgar picture</i> » <sup>5</sup> s’échine à rééditer ses albums de
seconde zone au point de rendre les versions initiales presque inaccessibles,
qu’il se fâche avec sa maison de disques au point que ce qui se présentait comme
son meilleur album en 10 ans finisse sous clé, ou même qu’il ait des sorties de
gout douteux (et le fait est que jeudi il nous a sorti une paire de trucs que
CNews ne renierait pas – même si rien de légalement répréhensible), je le
prends avec le reste du package. On n’aime pas Morrissey comme on aime un autre
artiste. On l’aime comme un club de foot qu’on suit à travers les hauts comme
les bas. On est son supporter. Et croyez-moi, des fois, c’est ce qu’on fait :
on le <i>supporte</i>. On peut pas tous les jours être un sweet & tender hooligan.<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><o:p><span style="font-family: georgia;"> </span></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><o:p><span style="font-family: georgia;"><br /></span></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: georgia;">Et du coup, ce concert de l’autre jour ? Eh bien il avait deux
qualités majeures : il a eu lieu, et j’y étais. Moi qui avais mon billet
pour le Grand Rex en 2009 et n’ai pas voulu l’échanger contre un billet au
Zenith après l’annulation / report parce que d’un coup on changeait de tournée
(on passait de <i>Years of Refusal</i> à <i>Swords</i>, la compile de faces B), pour
découvrir que ce soir là IL A JOUE ASK, ben j’avais une revanche à prendre. <o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: georgia;">Et… c’était bien. C’était <i>convaincant</i><sup>6</sup>. Bien qu’au balcon
et assis (les sièges de Pleyel sont surprenants de confort, soit dit en
passant), j’étais investi. Et bien sûr, le fait d’être là avec celui qui m’a
ouvert la porte vers cette œuvre (je ne suis même pas sur qu’il se souvienne l’avoir
fait, ni de le lui avoir rappelé ce soir-là), était hautement symbolique: a peu de choses près je le connais depuis aussi longtemps que Morrissey. Et des
gens qui comprennent instinctivement en voyant un titre comme « <i>Everyday
is like Sunday</i> », que ça va pas causer de la joie du repos mais de l’angoisse
de longs après-midi d’ennui (cette période glaçante entre la semaine des Guignols
et Ca cartoon), on en croise pas tous les deux jours.<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: georgia;">Et Morrissey était ce qu’on pouvait attendre de lui. Charmant, amusant,
mythomane, arrogant, délivrant des vérités toutes faites (entre autres sur la
vérité elle-même), on a eu droit à quelques reprises des Smiths qui bien sur
nous ont réjoui (ou secoué), mais aussi à un salutaire rappel que Morrissey
solo reste un artiste qui compte et qui sait sortir de grands titres. Avec un
répertoire tel que le sien, on pourrait s’attendre à ce qu’il fasse le même
tour best of depuis 2004 (personne ne se plaindrait s’il venait pour la setlist
du <i>Live at Earl’s court</i>), mais non. Et c’est ainsi que se re-révèlent à
nos oreilles et sous nos yeux « <i>Our Frank </i>», « <i>Jim Jim
Falls </i>», « <i>The bullfighter dies</i> » (l’instant PETA) ou
(apogée du soir pour moi) « <i>Trouble loves me</i> »<sup>7</sup>
(dont j’avais presque oublié l’existence mais qui fut livré en une merveilleuse
prestation).<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><o:p><span style="font-family: georgia;"> </span></o:p></span><span style="font-family: georgia;">Le concert a duré une bonne heure et demie, quelque 20 titres dont les ¾ furent
un plaisir (que quelqu’un m’explique cette insistance à garder «</span><i style="font-family: georgia;"> the
Loop</i><span style="font-family: georgia;"> » dans la setlist). Le final fut aussi réjouissant que chaotique
que thématiquement cohérent (des gens qui se tabassent </span><i style="font-family: georgia;">sur Sweet &
Tender Hooligan</i><span style="font-family: georgia;"> pour récupérer le T-shirt lancé par la Moz dans la fosse),
et on est partis un peu confus mais surtout satisfaits. Qui sait quand l’occasion
se représentera ? Si les statistiques récentes valent quelque chose… pas
avant au moins 5 ans.</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Alors ce n’était peut-être pas le meilleur concert jamais joué, mais il
suffira. Il en a joué des mieux et de moins bien. Mais en tous cas… Ce concert,
c’était le mien, et c’est l’essentiel. Et comme Morrissey en 2008… Je ne le
savais pas, en y allant, mais j’en avais besoin. </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><i>Thank you, thank
you, thank you for getting me what I didn’t even know I wanted. </i><o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: georgia;"> </span></o:p><span style="font-family: georgia; text-align: center;"> </span></p><p class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family: georgia;"></span></o:p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: georgia;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/M1DOCMFhJeg" width="320" youtube-src-id="M1DOCMFhJeg"></iframe></span></div><span style="font-family: georgia;"><b><div style="text-align: center;"><b><span style="font-size: x-small;">(Heureusement que le gars qui chante dans la fosse chante pas horriblement faux)</span></b></div></b></span><p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: georgia;"> </span></o:p><span style="font-family: georgia;"> </span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><o:p><span style="font-family: georgia;"> </span></o:p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: x-small;"><b><sup><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">1</span></sup><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"> Une anecdote caractéristique : vers
2015 je me suis retrouvé à bosser avec un gars, genre premier de la classe qui
était dans la promo en dessous de la mienne. La fin de ma mission arrivant, faisant
le tour des bureaux pour dire au revoir, j’ai vécu un épisode de dissonance
cognitive totale, alors qu’il complimentait sans fin le moi d’aujourd’hui tout
en crachant sur le moi de 2007 / 2008, évoquant l’agréable surprise que c’était
« d’avoir des conversations si intéressante avec quelqu’un qui sait autant
de choses que moi », ce à quoi « il ne s’attendait vraiment pas ».
A ceci près que le moi de 2008 était déjà ce gars qui savait des choses et
était capable d’avoir ces conversations intéressantes… et que je n’avais jamais
pensé avoir à ce point changé.<o:p></o:p></span></b></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: x-small;"><b><sup><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">2</span></sup><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"> Le yoddle chez Morrissey, c’est comme les
numéros de danse dans les comédies musicales : c’est ce qu’on utilise
quand les mots ne peuvent plus exprimer les choses.<o:p></o:p></span></b></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: x-small;"><b><sup><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">3</span></sup><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">On remarquera comment tout est là, dans
ces quelques lignes : La souffrance, l’appel implorant à l’aide, la
dépression, mais bien sur l’égo – ce « <i>so deeply </i>», seul Morrissey
oserait le mettre.<o:p></o:p></span></b></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: x-small;"><b><sup><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">4</span></sup><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"> En fait j’aime bien les connards dans le
monde du rock. Mais les vrais. Si l’on veut prendre d’autres mancuniens comme
exemple… les frères Gallagher. Je comprends qu’ils aient déçu leur public en
splittant en coulisses juste avant de jouer, mais… ça ne pouvait pas finir
autrement, on le savait, et c’est en partie ce qui les rendait précieux à nos
yeux.<o:p></o:p></span></b></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: x-small;"><b><sup>5</sup> <span style="mso-bidi-font-family: Calibri; mso-bidi-theme-font: minor-latin;">At the record company meeting / <span style="background: white; color: #202124;">Re-issue! Re-package! Re-package!</span>
/ Re-evaluate the songs</span> / Double-pack with a photograph / Extra
track (and a tacky badge)<span style="line-height: 107%;"><o:p></o:p></span></b></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: x-small;"><b><sup><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">6</span></sup><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"> Et je n’utilise pas le terme
ironiquement, ni à la légère. Si à la fin d<i>’Irish Blood English </i>Heart
Moz nous demandait d’aller envahir Buckingham Palace, j’en étais, hein.<o:p></o:p></span></b></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: x-small;"><b><sup><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">7</span></sup><span lang="FR"> Tapant ce titre, je réalise qu’il y a une
dimension supplémentaire de l’œuvre Morrisséenne que je n’aborde pas : sa
vie c’est de la merde mais c’est rarement (jamais) de sa faute. C’est le côté
maudit, shakespearien du Personnage. </span>Aussi : « <i>Show me a
barrel and watch me scrape it </i>», ça c’est des paroles bordel.</b></span><o:p></o:p></p>Guic' the oldhttp://www.blogger.com/profile/05206620838547060034noreply@blogger.com3252 Rue du Faubourg Saint-Honoré, 75008 Paris, France48.8770037 2.301050820.566769863821158 -32.8551992 77.187237536178856 37.4573008tag:blogger.com,1999:blog-4142414307070890279.post-49473856529434740122023-02-19T09:14:00.004-08:002023-02-19T09:15:31.697-08:00Why don't you live it up and buy me a drink ?<p style="text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Ca fait quarante
huit heures que je me sens terriblement mal. Je n’arrive plus à rien, paralysé
par un cerveau qui ne veut pas fermer sa gueule, et qui entraine dans sa chute
un organisme qui décide de jouer la partie contre moi : à la fois affamé
et nauséeux, la respiration en vrac (trop courte pour les poumons, trop longue
pour ma gorge qui m’enjoint à tousser au moindre influx d’air). Immanence du
mal-être qui mobilise toutes mes ressources pour alimenter sa propre
souffrance. Physique, psychologique. Spirale vicieuse (donc de Moebius, pour qu’elle
puisse se refermer.)<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><o:p> </o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgRqX8xoetO_xLZwLXzfuafd9viZIf_WDRtAByRup5JY9wvwY0eXNSBpOwAX5f7wZpNAj1Al31W_WF0srRxz-rXBfw-h9Tuyl0YpSi9amKnmVeC2zElrcdsp9erU2_4NcFwpdZx5m8VHBBL-TP9vTFxheR_H5nrAqZMEoMdgaEm2FPKB8VzwcUxplzH/s2048/La-boule-noire.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="1639" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgRqX8xoetO_xLZwLXzfuafd9viZIf_WDRtAByRup5JY9wvwY0eXNSBpOwAX5f7wZpNAj1Al31W_WF0srRxz-rXBfw-h9Tuyl0YpSi9amKnmVeC2zElrcdsp9erU2_4NcFwpdZx5m8VHBBL-TP9vTFxheR_H5nrAqZMEoMdgaEm2FPKB8VzwcUxplzH/s320/La-boule-noire.jpg" width="256" /></a></div>Autant dire que
ce concert, que j’attendais avec une certaine impatience (c’est mon premier
concert en presque 10 ans quand j’y réfléchis, c’est fou), j’ai peur de comment
il va se passer. Et on a à peine déposer la petite chez mes parents que madame
me le fait sentir, qu’elle me sent pas, ce soir.<o:p></o:p><p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">J’ai pourtant
envie de faire honneur à cette soirée. Ces billets, c’est Thomas qui me les a
offerts pour mon anniversaire, à l’occasion d’une réunion de vieux blogueurs
qui se serait en fait suffit à elle-même comme cadeau d’anniversaire. Et puis
il y a une tendresse, une symbolique dans ce cadeau : Jessie Malin, sans
Thomas, je ne saurais pas qui c’est. Et cil vient de publier un panégyrique sur
le gars et sur l’importance que celui-ci a pu avoir au sein des temps
difficiles qu’il a pu traverser ces derniers temps.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><o:p> </o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">On se retrouve
tous quatre (Thomas, moi-même et nos chéries), <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>à<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>la
sortie du métro Pigalle et on trouve une petite brasserie où manger un morceau
avant l’ouverture des portes de la boule noire. On prend des tatares, ces dames
prennent des salades, c’est pas très progressiste de notre part mais c »’est
ainsi.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">On entre enfin
dans la salle et le stand de merchandising me tend les bras et m’arrache les
yeux. Ma chérie me lance un inattendu regard d’approbation qui me fait
comprendre que j’ai carte blanche sur la carte bleue. On va se lâcher, parce
que tristement, je n’ai aucun disque de l’artiste respecté qui se produit ce
soir (il est très mal distribué en France, donc le stand de merch de son
concert c’est mieux que la Fnac, et pour qui ne renâcle pas à acheter des CDs
en 2023 – j’en fait partie – c’est même très honnête). Après plusieurs aller
retours hésitants, je reviens avec 4 albums (dont mon chouchou en vinyle Edition
limitée rose pétant)<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><o:p> </o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">La première
partie est une première bonne surprise. Un gars à la guitare sèche, l’autre à
la mandoline électrique. Trapper Shoepp est un gars à l’aise, causant, qui nous
raconte les anecdotes qui vont avec les chansons qu’il nous propose, il joue
quelque six ou sept titres, tous plutôt sympa, on rigole, et ma femme en plus
se sent soudainement transportée dans le temps, de retour au Colorado ou les
scènes ouvertes débordaient de singer songwriters à influence bluegrass. Je regretterai
presque sa carte blanche précédente, parce que du coup elle s’en octroie une
sur le stand de merci de la première partie. Enfin je dis ça pour la forme, en
fait elle se dévoue à ma place, pour l’album, comme pour le T-shirt « This
isn’t fun anymore », message doux amer qui résonne trop bien avec les
difficultés actuelles de nos vies. (Et sonne comme un titre de chanson de
Morissey)<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><o:p> </o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Puis Jessie entre
en scène avec son groupe. On a beau être sur la tournée anniversaire de « The
fine art of self -destruction » (oh ironie mordante, j’ai l’impression d’y
être ceinture noir depuis avant-hier), il attaque avec des titres récents.
Quand bien même je suis peu familier de ceux-ci, que voulez-vous que je dise ?
Ils sont super. Et au milieu, une reprise de « If I should fall from grace
with God » des Pogues. Que demande le peuple ?<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><o:p> </o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Ben a priori le
peuple il demande quand même ce pour quoi il est venu, enfin ce qu’il y avait
sur l’affiche, donc on attaque l’album. Dans l’ordre. Une façon de faire les
choses avec laquelle j’ai parfois quelques soucis (j’ai la méga flemme de
chercher mais je sais que je dénonçais la pratique sur mon blog il y a quelque
dix ans), mais que Malin émaille d’anecdotes sur l’histoire des chansons, de l’album,
souvent douces-amères mais tout aussi souvent drôles. On croise dans ses
anecdotes beaucoup de fantômes, mais toujours avec cet angle qui fait les beaux
enterrements : la joie d’avoir connu plutôt que la tristesse d’avoir
perdu.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Une surprise
vient cependant interrompre l’enchaînement prédéterminé de la tracklist, et (je
dois être en veine), c’est littéralement un <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>des titres que j’avais, en plaisantant à
moitié, évoqué vouloir entendre quand nous discutions de l’organisation, avec
Thomas, au téléphone, deux jours plus tôt, pendant que ma fille hurlait en
arrière plan : la reprise de Bastards of Young, des Replacements, qu’on
trouve sur Glitter in the Gutter.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><o:p> </o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Quelques quinze
minutes après avoir hurlé à tue-tête les « I don’t know » » de
Wendy, ma catharsis se continue en m’égosillant sur cet hymne de loser, que
reprennent en chœur tous les « sons of no one » de la salle. Et moi
de redoubler de vois sur le pont qui exprime le sentiment le plus commun mais
le plus frustrant de l’existence. J’ai la flemme de le réécrire ici, ceux qui connaissent
savent de quoi je parle, les autres allez découvrir cette pépite.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><o:p> </o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Le fin de l’album
se déroule sans accroc ni surprise, chacun perdant un peu le fil passé l’endroit
ou il arrête généralement d’écouter l’album. (Personne ne va <i>à chaque fois</i> jusqu’à Xmas,
soyons honnêtes). Je serai bien en peine de vous dire quand, précisément, j’ai
eu mon épiphanie du soir, mais c’est sous son influence que le « Meet me
again at the end of the world » final, j’ai pu l’apprécier à sa juste
valeur.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">10 ans que je
connais ma femme (et Thomas la sienne), 15 ans que Thomas et moi on se connait.
Tous, on en a connu des emmerdes diverses et variées. Et nous voici tous réunis,
dans une salle de concert, se sentant bien, heureux. Parce qu’on a beau
morfler, on est là. On est vivants. Et à travers ses titres écorchés autant que
ses anecdotes drolatiquement</span> tristes, Jessie Malin est un des nôtres. Non, plus
encore. Il est le symbole même d’un mot tellement surutilisé qu’on en a bazardé
le sens, il est là, debout, splendide : notre apôtre de la résilience.</p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><o:p> </o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/SRDYfCsFwsk" width="320" youtube-src-id="SRDYfCsFwsk"></iframe></div><br /><o:p><br /></o:p><p></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><o:p><br /></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Ce soir, The Fine
art of Self-Destruction, album que j’aimais déjà, vient de passer à un stade
supérieur, symbolique : une œuvre pour se rappeler que ça ira mieux.
Quand ? on s’en fout. L’important c’est que ça arrivera. Garder la volonté.
Je leur dois bien ça, aux gens qui m’ont entouré comme à lui, revenu de tout
pour jouer dans une salle de même pas 200 personnes où, exception faite de ma
femme, je suis le cadet.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">N'empêche, c’est
pas tous les jours que ton cadeau d’anniversaire te permets de sortir d’une
crise existentielle.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Apposé à sa signature,
sur mon vinyle, sont ces trois lettres : PMA. Pour Positive Mental
Attitude, avait-il expliqué pendant son set. On va essayer. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><br /></span></p>Guic' the oldhttp://www.blogger.com/profile/05206620838547060034noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-4142414307070890279.post-2501941497956117992022-07-19T12:13:00.005-07:002022-07-19T12:13:54.316-07:00BioRadioSpective - Episode 9 et final<p> <b style="color: #cc0000; font-family: georgia;"><u>A moon shaped pool (Mai 2016)</u></b></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">L’écoute de cet album, dans le cadre de cette rétrospective m’offre une
surprenante symétrie : on finit comme on a commencé, avec moi qui découvre
un album de Radiohead quelques 6 ans après sa publication.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgs89sCrQDAEqvQEumJA_Sb2j660clqE_S4kSZlhixiA6UkN7yXKGNrziqO5bCzjeE1YtZuHs-frTBaDM8pDDLUNCIPdzw5iPBgv-C_01O44EoEUd3f-aEzFcsD62BSq3Y31aWb76nu57JVEc5epxxSM8AJq8rWrJe39kEjvxXyhewI60GzkqZ-zm7i/s1200/AMSP.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1191" data-original-width="1200" height="318" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgs89sCrQDAEqvQEumJA_Sb2j660clqE_S4kSZlhixiA6UkN7yXKGNrziqO5bCzjeE1YtZuHs-frTBaDM8pDDLUNCIPdzw5iPBgv-C_01O44EoEUd3f-aEzFcsD62BSq3Y31aWb76nu57JVEc5epxxSM8AJq8rWrJe39kEjvxXyhewI60GzkqZ-zm7i/s320/AMSP.jpg" width="320" /></a></div>Mon ressenti de cet album (écouté avec une certaine (ir)régularité tout au
long de l’écriture de cette série, sachant qu’il en serait le point de fuite),
a traversé des phases qui n’ont pas été sans me rappeler mon vécu d’<i>In Rainbows</i>,
d’un rejet initial à un dédain à une admiration certaine quand quelque chose,
soudain, à décliqué. C’est clairement un disque qui n’a pas ses intros de
morceaux pour lui. En fait, c’est possiblement le disque de Radiohead le plus
cliché qui soit tant il est difficile à apprivoiser au détour d’une écoute
distraite. S’il a plus à certains dès la première écoute, c’est possiblement plus
par contraste avec l’opus précédent (on retrouve dans <i>A moon shaped pool</i>
une organicité, et même, dirais-je, une <i>âme</i>, terriblement absents de son
prédécesseur), que sur les pièces présentées (sauf <i>Decks Dark</i>, seul morceau « immédiat »,
qui n'est pas sans rappeler… <i>The Daily Mail</i>). C’est un album auquel il faut
laisser du temps pour se révéler, parfois même au sens littéral (<i>Ful Stop</i> et
son intro de 2 minutes).<o:p></o:p><p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><o:p> </o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Pourtant, sur cet album, Radiohead se permet d’une certaine façon des faire
des choses « faciles » à nouveau. Et, bien évidemment, ça marche. Je
ne veux pas être caricatural (et de toutes façons je n’ai pas les connaissances
musicales suffisantes pour appuyer mes dires), mais je crois bien que c’est le
premier album à présenter autant de morceaux bâtis sur un crescendo depuis...
au mieux <i>Kid A</i>, au pire <i>OK Computer</i>. Et vu que c’est ce qui nous avait
convaincu à l’époque (je suis une midinette des crescendo), évidement qu’on adhère.
Au point de se retrouver plus surpris par cet album qu’on ne l’avait été depuis
une paye, entendant le morceau commencer super bas et super mou, avec une
batterie claire, on se dit « ouais, bof », et on finit collé à son
siège, peinant à croire que le voyage qu’on vient de se taper dure la même
longueur que les tunnels d’ennui de l’album précédent, quand ce n’est pas moins,
regrettant parfois que ça n’ait pas duré plus longtemps (la fin
ultra-frustrante d’<i>Identikit</i>)<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Je suis presque à court d’adjectifs pour caractériser mon ressenti, je dois
bien l’avouer. Ce disque est splendide, mais aussi très différent de tout ce qu’a
pu faire le groupe auparavant. Il est emprunt d’une tristesse marquée, mais tout en retenue. Alors que dans l’ancien temps on accompagnait les
crises de panique de Thom Yorke, on est ici face à un homme désespéré mais
digne, à l’émotion rentrée et refusant de laisser les larmes s’écouler. Mais
celle-ci finit toujours par ressortir, sous une forme ou une autre. La plupart
des morceaux s’ouvrent dans un dépouillement quasi-total (un piano, une
guitare), mais envahi de fantômes (ces petits bruits dans le fond, vagues (de)
musiques, cloches ou harpes, fantômes – dont la spatialisation justifie vraiment l’écoute
au casque (<i>Desert Island Disk</i> en tête) - putain cette phrase de snob).<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><o:p> </o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Il y a quelque chose d’unique, sentimentalement, dans le fait d’être
(agréablement<sup>1</sup>) surpris par la dernière sortie d’un groupe qu’on
aime. Je crois que, dans ces largeurs, cela ne m’était arrivé par le passé qu’une
seule fois (et ça s’appelait <i>Push the sky away</i>). C’est comme (parodiant Richard
Anthony dans un sanglot) retomber amoureux de sa femme. Pourtant avec cet album
de Radiohead, il y a quelque chose.. de différent. Pas quelque chose qui
bloque, mais quelque chose de différent. Peut-être ai-je vieilli (ou alors c’est
eux), mais cet album, certes je l’aime, certes j’en vois les qualité, mais… j’ai
l’impression de l’aimer dans le vide. Peut-être est-ce la désincarnation de la
musique, ou, plus probablement, le silence radio de 5 ans après un album que j’avais
dédaigné (pour rappel j’aurais clairement enfin pu voir le groupe sur scène en
2011, c’était financièrement possible et mon boulot de l’époque j’aurais grave
pu être sur le site de la Fnac à 10 :00 du mat’, mais l’album m’a fait me
dire que c’était pas la peine…), qui fait que, pour une fois, on n’a pas pu
vraiment voir l’évolution de Radiohead entre l’album précédent et celui-ci.
Mais c’est aussi ce qui fait, je pense sa valeur, en partie. Parce que c’est un
album <i>de Radiohead</i>. Et il m’apparait nécessaire de rappeler qu’à ce
moment là (2015 / 2016), même le batteur a sorti un album solo. Johnny Greenwood
fraye avec P.T. Anderson (avec succès), et Thom Yorke a sorti son second album
solo… Ils n’auraient pas sorti un album sous le nom de Radiohead s’ils n’en
avaient pas eu besoin. Et par là j’entends un besoin viscéral, pas que
financier, je pense qu’on peut être sereins pour eux sur ce point là.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgS_K0lGEnSOYidOY3SO-zax9YeSWUfbADG1OdWc4e5OrYtLgc3p6ZbI99WasJspIydiXXyUPwiSMly0gLdXQxXW85O-N39ZpcxlRuhUpguKjADT_TYUpRWU_B2Aq8Z8cqMn3NXDObP5L8Dlu97NA-Regr7AjoWx4Jy8Ho5uLOCnzhMYJV0k4sb08aE/s1500/radiohead-stream-live.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="750" data-original-width="1500" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgS_K0lGEnSOYidOY3SO-zax9YeSWUfbADG1OdWc4e5OrYtLgc3p6ZbI99WasJspIydiXXyUPwiSMly0gLdXQxXW85O-N39ZpcxlRuhUpguKjADT_TYUpRWU_B2Aq8Z8cqMn3NXDObP5L8Dlu97NA-Regr7AjoWx4Jy8Ho5uLOCnzhMYJV0k4sb08aE/w400-h200/radiohead-stream-live.jpg" width="400" /></a></div><br /><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><br /></span><p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Alors oui, il est difficile de ne pas insérer au forceps le contexte :
Thom Yorke divorce, il a besoin de ses potes autour de lui pour faire ce qu’ils
font de mieux : chouiner sur des guitares. Johnny a bossé à fond sur des
instrumentations de cordes pour <i>There will be blood</i> et al ., c’est sa marotte
du moment (ça change des ondes Martenot), donc il apporte ça. Colin s’ennuie un
peu alors il décide de forcer un peu la basse sur certains morceaux (avec
succès – de toutes façons c’est peut-être le membre du groupe le plus sous
-estimé.) Ed, lui, ben, il fait ce qu’on lui dit de faire (Ed, vraiment, on a
toujours l’impression qu’il est juste content de pouvoir trainer avec ses
potes. Il est bizarre par sa non-bizarrerie au sein de Radiohead, c’est fascinant).<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Et l’album, par conséquent, d’être possiblement le plus unique du groupe, nous
prenant au dépourvu en sortant littéralement de nulle part (« extra res »
si la locution existait). Il ne se définit ni dans la continuité du précédent,
ni dans son opposition. Il ne se définit pas par rapport à sa situation dans la
carrière du groupe… il est. Et c’est tout. Mais rien n’est jamais vraiment neuf
ou novateur, donc forcément on retrouve des éléments qui font penser à autre
chose… En particulier les cordes, fameux "ajout" spécial de cet album. Quand bien même j’ai vu un certain nombre des
films dont il a écrit la musique, je ne connais pas forcément l’œuvre »cordée »
de Greenwood plus que ça… du coup moi quand j’entends les cordes débarquer
dans, par exemple, « The Numbers », c’est le nom de Jean-Claude
Vannier qui me saute aux oreilles (allons plus loin : c’est un morceau
entier qui fait se dire « Tiens, quelqu’un a réécouté « Cargo Culte »
il y a pas longtemps) – Et c’est le cas de nombreuses irruptions de cordes (ces
grands élans de violoncelle,<span style="mso-spacerun: yes;"> q</span>ue personnellement
j’adore).<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Flottant comme une île au milieu de... d'une piscine en forme de lune (ils précisent pas la phase de la lune mais j'ai tendance à croire: pleine), seul et sans semblables, cet album, c'est les retrouvailles, mais aussi la redécouverte... et la redécouverte de la découverte, si vous voyez ce que je veux dire. Il a peut-être fallut que je gratte 15 000 mots sur le chemin, mais pour en arriver là... ca valait le coup.</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><o:p> </o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Et évidement, ces retrouvailles de s’achever sur une apothéose que je n’aurais
pas cru possible. True Love <i>does</i> wait. Cette version dépouillée,
cristalline… paralysante, si je suis honnête.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">J’ai souvent dit (et il est possible que j’aie répété cette théorie au sein
même de cette rétrospective), qu’il existe deux genres de groupes de rock :
ceux qu’on aime parce qu’on voudrait être eux (au nombre desquels je vers les Rolling
Stones, les Guns n Roses, par ex) et ceux qu’on aime parce qu’on se reconnait
en eux (dans mon cas de weirdo : Weezer, les Smiths, …). Admirable vs. Reliable.
Peu de groupes transcendent cette distinction, des groupes dans lesquels on se
reconnait encore tout en les sachant inatteignables, qu’on regarde d’en bas,
mais dans les yeux. Radiohead en fait partie. Mais depuis quelques années ils
paraissaient trop haut pour encore offrir cette projection, cette
identification. Et d'un coup, nous sommes à nouveau à niveau.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Certes c’est à la faveur d’une chanson de 1995 que cela arrive. Et il a
fallu que de très difficiles choses nous arrivent, à Thom, comme à moi, pour
que l’espace d’un peu moins de cinq minutes, il me parle, directement. C’est
absurde comme ce simple « wash your swollen feet » (qui ne rime même
pas et devrait donc être le pire vers du truc) m’a brisé, invoquant visions de douleur et de maladie, mais aussi de soin et de dévotion totale. Je dois bien le dire,
j’ai du mal à écouter cette version sans finir a minima larmoyant, cette
chanson invoquant le souvenir de moments difficiles mais surtout, appelant avec eux tout
ceux qui les ont rendu vivables. Encore une fois, me voici m'appropriant une chanson au mépris de son sens premier, pour une fois tellement simple et évident.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Si la carrière du groupe s’achevait sur cet album (ce qui, bizarrement, ne
me surprendrai pas tant que ça), je serais presque OK avec ça. OK, avec le fait
qu’un groupe que j’ai aimé parce qu’il traduisait mon mal-être de petit ado qui
ne demande qu’à être aimé mais reste si seul, dans son dernier titre jamais
publié, et pourtant directement issu de cette période… me fait chialer de
reconnaissance d’avoir, autour de moi, tant de gens qui m’aiment et me supportent (dans tous les sens du terme).<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><o:p> </o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Merci à tous de m’avoir lu. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><o:p> </o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><o:p> </o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><o:p> </o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><u><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Plus mauvais titre:</span></u><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"> Je n’en reviens pas de dire ça (et c’est peut
être lié au fait d’avoir littéralement vécu avec cet album ces dernières
semaines, mais je ne pense pas qu’e cet album ait un mauvais titre. Du coup, en
« plus mauvais », je suis un peu obligé de dire « Present Tense »,
mais plus parce que rien ne le fait sortir du lot qu’autre chose.. (Ca aurait
pu être « Glass Eyes, mais Thom Yorke qui se prend pour Nick Drake, qui
pourrait détester ?)<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><u><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Meilleur titre pas sorti en single </span></u><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">: Identitik, pas de débat, mon titre
préféré de l’album, limite j’en ai pas causé dans le cœur de l’article pour pas
vous coller 3 pages dessus.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><u><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Meilleure face B de single de la période</span></u><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"> : Mais enfin, mon bon ami, les faces
B ça ne se fait plus. Maintenant les morceaux ils sortent tous seuls, sur le
Spotify. Mais je m’en voudrait de ne pas citer ici « Spectre », dont
je reste dégouté de ne pas l’avoir vu sélectionné comme titre d’ouverture de
film parce que franchement, comme tu fais un générique « classique »
de James Bond sur ce titre.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><o:p> </o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><sup><span lang="FR" style="font-size: x-small; mso-ansi-language: FR;"><b><i>1</i></b></span></sup><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><b><i><span style="font-size: x-small;"> Je précise « agréablement » parce que j’écoute encore les
sorties récentes de Muse, et je continue d’être surpris.</span></i></b><o:p></o:p></span></p>Guic' the oldhttp://www.blogger.com/profile/05206620838547060034noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-4142414307070890279.post-86890707466326500782022-07-11T04:36:00.003-07:002022-07-20T01:06:21.296-07:00BioRadioSpective - Episode 8<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><b style="color: #cc0000; text-align: left;"><u>The King of limbs (Février 2011)</u></b> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><span style="text-align: justify;"><br /></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><span style="text-align: justify;">Oh putain, oh non… </span><span lang="FR" style="text-align: justify;">C’était un cri de déception en 2011, c’est un cri
de réticence aujourd’hui. La simple perspective de devoir réécouter cet album
me plonge dans des abîmes de catatonie. (L'album s’y prête, aussi)</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR"><span style="font-family: georgia;">Je n’ai pas d’avis sur cet album. Enfin si, mais… Je ne sais pas si mon
avis compte.<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR"><span style="font-family: georgia;"></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: georgia;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinQJG0yJpnx9MQRRnGC4DJ_1shvOPImfjQbjP-Sc2V8KEi4_pxVX2X6al0GwTARLBgNYbKRfuxf1f22YpqTOQ5Qi_ikbqQQwaRATFO_mfGkUMDYPFo1659GBhrvkh5MJEHxyjFeUlmX-66TuGFfnpctcvJOT-WX86LdcvozCpsJKKwWq2uZdGccu8X/s1080/KOL.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: justify;"><img border="0" data-original-height="965" data-original-width="1080" height="286" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinQJG0yJpnx9MQRRnGC4DJ_1shvOPImfjQbjP-Sc2V8KEi4_pxVX2X6al0GwTARLBgNYbKRfuxf1f22YpqTOQ5Qi_ikbqQQwaRATFO_mfGkUMDYPFo1659GBhrvkh5MJEHxyjFeUlmX-66TuGFfnpctcvJOT-WX86LdcvozCpsJKKwWq2uZdGccu8X/s320/KOL.jpg" width="320" /></a></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Pour ceux qui n’étaient pas là, King of Limbs est en fait sorti dans des
conditions similaires à In Rainbows : annonce juste une semaine avant la
sortie, grosse hype, le messie de retour, l’Internet s’enflamme… <b>Mais</b>,
et je pense que c’est un point primordial pour expliquer la réception de cet album<sup>1
</sup>… L’Internet de 2011 n’avait déjà plus rien à voir avec celui de 2007. Et
si un temps de latence en 2007 était encore toléré (un billet de blog ne
s’écrit pas en 12 secondes, et à l’époque encore (je sonne comme un vieux con,
mais j’en suis peut-être un en fait), on essayait de pas publier des conneries
(enfin, de pas en publier sans faire exprès). Mais en 2011, Facebook et Twitter
avaient déjà commencé à prendre le dessus et la réactivité à l’emporter :
The King of Limbs, du coup, était le premier album du groupe dont la première
écoute pouvait être live-tweetée comme un épisode de la Nouvelle Star. Et c’est
peu ou prou ce qui a eu lieu. Parce que Radiohead c’est pas n’importe qui, tout
le monde a voulu en causer, le plus vite possible, jetant au vent tout ce que
le groupe nous avait appris depuis plus de 10 ans en termes de « des fois
faut bien 6 mois pour s’approprier un album » et trucs du genre.</span></div><span style="font-family: georgia;"><o:p></o:p></span><p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR"><span style="font-family: georgia;">Et forcément… ben quand on a affaire à un album aussi… répulsif disons -le,
il est légitime que le backlash ait été conséquent.<o:p></o:p></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR"><br /><span style="font-family: georgia;"><br /></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://c.tenor.com/9Rm5B3lTpgQAAAAM/chroma-crossed.gif" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="124" data-original-width="220" height="180" src="https://c.tenor.com/9Rm5B3lTpgQAAAAM/chroma-crossed.gif" width="320" /></a></div><p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR"><span style="font-family: georgia;">(Ne vous en faites pas, je ne vais pas soudainement me mettre à défendre
l’album en expliquant qu’il est mécompris et qu’en fait c’est un chef-d’œuvre.
Quitte à gâcher un peu la possible surprise que serait le prochain article, il
me parait nécessaire de clarifier quelques points (et après je vais commencer à
raconter n’importe quoi rassurez-vous) : <o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR"><span style="font-family: georgia;"> </span></span></p>
<p class="MsoListParagraphCxSpFirst" style="mso-list: l0 level1 lfo1; text-align: justify; text-indent: -18pt;"></p><ul><li style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><span lang="FR"><span style="font-stretch: normal; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; line-height: normal;"> </span></span><!--[endif]--><span lang="FR">A mes
yeux cela reste le moins bon album du groupe (les détracteurs imperturbables
de Pablo Honey allez vous faire voir) mais c’est quand même Radiohead et leur
pire album n’est pas non plus une bouse [De toutes façons le groupe est
l’incarnation même de « c’est pas de la merde c’est que j’aime pas »]<o:p></o:p></span></span></li><li style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><span lang="FR"><span style="font-stretch: normal; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; line-height: normal;"> </span></span><!--[endif]--><span lang="FR">Pour
le coup, c’est à mes yeux beaucoup plus l’album « Melody is dead / rythm
is king » de Radiohead. Bien plus que Kid A (pour lequel c’était censé
être un des « slogans ») – Parce que j’ai beau l’avoir écoute je sais
pas combien de fois au final pour écrire cet article…je serais bien en peine de
vous en « chanter » une (et c’est pas QUE parce que je sais pas
chanter)<o:p></o:p></span></span></li><li style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><span lang="FR"><span style="font-stretch: normal; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; line-height: normal;"> </span></span><!--[endif]--><span lang="FR">Mon
grand problème avec est que j’ai l’impression d’entendre un long titre de 40 minutes
(ce qui pour le coup est un contrepied immédiat avec même ma première
impression du précédent ou j’avais l’impression d’entendre la même chanson en
boucle. La, même les intro / outros sont indiscernables : les morceaux commencent
et s’achèvent <i>in media res</i>)<o:p></o:p></span></span></li><li style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><span lang="FR"><span style="font-stretch: normal; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; line-height: normal;"> </span></span><!--[endif]--><span lang="FR">A
l’époque, l’album aurait pas été signé Radiohead mais aurait enflammé la toile,
je ne lui aurais pas offert plus d’une écoute avant d’aller le coller au rang
des trucs qui plaisent à mes potes snobs mais qui sont pas pour moi (et me
demandez pas pourquoi mais le nom qui me vient à l’esprit pour décrire ce genre
de situation c’est « Zola Jesus » - d’aucuns diront WU LYF)<o:p></o:p></span></span></li><li style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><span lang="FR"><span style="font-stretch: normal; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; line-height: normal;"> </span></span><!--[endif]--><span lang="FR">Un
peu à l’image de certains titres de la période Kid A / Amnesiac, il est des
titres de l’album dont je ne suis pas fan qui, franchement, passent beaucoup
mieux en live. Je me suis « forcé » à mater des lives de la tournée
suivante (comme le Coachella 2012) et franchement… C’est bien plus agréable. En
même temps même The Gloaming, en live ça passe.<o:p></o:p></span></span></li><li style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><span lang="FR"><span style="font-stretch: normal; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; line-height: normal;"> </span></span><!--[endif]--><span lang="FR">Le
truc qui me déprime le plus vis-à-vis de cet album c’est que 2 mois plus tard
Radiohead sort deux titres qui clairement ont été composés au même moment mais
juste pas retenus sur l’album (en l’occurrence The Daily Mail / Staircase) et…
les deux titres mettent minable l’ensemble de l’album ! Et ça, ça me rend
dingue. Alors oui, ils feraient tache au milieu de l’album qu’on a eu, mais
bordel, j’aurais préféré un album dans lequel ils auraient, justement, une
place<o:p></o:p></span></span></li></ul><!--[if !supportLists]--><p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR"><span style="font-family: georgia;">Et l’auditeur de se trouver dans une position un peu inconfortable et
mystérieuse. Nous on a suivi le virage Kid A. Pire, même, on aime cet album. Ca
a pas été facile, enfin, surtout, ça a pas été immédiat, mais on l’a fait, on a
pu regarder de haut ceux qui ont été répugnés, qui ont décidé d’en rester à OK
Computer et encore, on est l’ELITE putain. Mais du coup, là, cet album, qui
malgré les écoutes, ne parvient toujours pas à me convaincre… Est -ce que je dis que c’est de la merde ou
est-ce que je m’acharne. Suis-je un « OK Compuriste » ? Cet
album, je suis triste de le dire, fur pour moi la demande de trop. Déjà que j’avais
pas forcément aimé trop l’album solo de Thom Yorke (pas évoqué ici mais qui avait
été publié avant In Rainbows et est clairement le disque le plus proche qui
soit de ce King of Limbs), là… je ne comprenais juste pas comment cet album
pouvait être signé Radiohead et pas juste Thom Yorke ou d’un side project – je pensais
qu’Ed resterait le garde-fou jusqu’au bout. Toujours est-il que cet album (dont
même la pochette n’est pas à sauver, un comble), signera l’acte de séparation officieux
entre moi et le groupe. Au point que c’est lors de cette rétrospective que je
vais découvrir l’album suivant (à quelques titres près).<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"></p><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"> </span></div><span lang="FR"><span style="font-family: georgia;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNUZxFUlaPxhqieBcH-f7Yt7ZBvttypkGHOsb00m1DiPQ1sUTRMnKL5V6WZjo8t-draz4JM9AOEMI4gXrGOq5YEV-24qPJszf3Kc6mnk_ErDjH0L8DM4EDumyQyx_3GxKUV3DfhOGaPzeEaN3np8gez-n8ca_2Rwwgp0HZWgwLIukV-qDdCB0JiYuM/s1124/RD2011.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="849" data-original-width="1124" height="242" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNUZxFUlaPxhqieBcH-f7Yt7ZBvttypkGHOsb00m1DiPQ1sUTRMnKL5V6WZjo8t-draz4JM9AOEMI4gXrGOq5YEV-24qPJszf3Kc6mnk_ErDjH0L8DM4EDumyQyx_3GxKUV3DfhOGaPzeEaN3np8gez-n8ca_2Rwwgp0HZWgwLIukV-qDdCB0JiYuM/s320/RD2011.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: center;"><b><span style="font-size: x-small;">The Blair Witch Project 5</span></b></div></span></span><p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR"><span style="font-family: georgia;">Après, la réécoute que j’en fais aujourd’hui me fait relever un point qui
place ce disque très à part dans la discographie du groupe : je préfère
amplement la face B à la face A (je
coupe au milieu). Codex n’est pas sans rappeler Pyramid Song (pas ma préférée,
mais on se satisfait des branches auxquelles on arrive à se raccrocher) croisée
avec Life in a Glasshouse, mais en tous cas c’est la seule chanson qui me fait
ressentir de l’émotion, comme si en 15 ans Radiohead était de passé de composteur
de musique à propos d’androïdes à compositeur de musique pour androïdes. Dans
sa redescente, l’album redevient vraiment plus humain, plus sensible… Mais
toujours aussi répétitif. Or si l’on aime Radiohead, c’est bien souvent parce
que c’est un groupe qui a réussi à nous surprendre, au sein même d’une chanson,
en l’emmenant dans des directions qui prennent de court (bien sur Creep, My
Iron Lung, et évidement Paranoid Android, mais même dans Reckoner il y a de cela)
comme je l’évoquais la dernière fois). <o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR"><span style="font-family: georgia;"> </span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR"><span style="font-family: georgia;">Alors ? Incident de parcours, sabotage volontaire (ce serait pas le première
fois), ou changement de parcours ? J’imagine qu’on aura notre réponse la
prochaine fois, qui devrait marquer la dernière étape du parcours, et le
premier pas dans l’inconnu (je mens un peu je l’ai déjà écouté au moment d’écrire
ces lignes mais c’est bien de faire du suspens)<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR"><span style="font-family: georgia;"> Bon, juste pour le fun on se refait le clip de Thom Yorke et son chapeau.</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR"><span style="font-family: georgia;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="283" src="https://www.youtube.com/embed/cfOa1a8hYP8" width="340" youtube-src-id="cfOa1a8hYP8"></iframe></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><span style="font-family: georgia;"><div style="text-align: justify;"><br /></div></span><p></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><u><span lang="FR">Plus mauvais titre:</span></u><span lang="FR"> Je sais pas, j'ai une haine de Feral mais il a le mérite d'être le plus court. Je pense qu'en fait Bloom a le défaut de sa qualité: c'est une très bonne introduction à cet album.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><u><span lang="FR">Meilleur titre pas sorti en single </span></u><span lang="FR">: Le problèpme c'est que le meilleur titre est sorti en single et que en single... On va dire Codex.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR">
</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><u><span lang="FR">Meilleure face B de single de la période</span></u><span lang="FR"> : C'est Staircase parce que c'est le seul single de l'époque et franchement il dépote allez l'écouter!!! (guictheold94.skyblog.com lachez des com)</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR"><span style="font-family: georgia;"> </span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR"><span style="font-family: georgia;"> </span></span></p>
<span style="font-family: georgia;"><div style="text-align: justify;"><sup><span lang="FR" style="line-height: 107%;">1 </span></sup><span lang="FR" style="line-height: 107%;">Si
vous voulez vous faire du mal et aller lire <a href="https://dancingonarchitecture.blogspot.com/2011/03/musique-critique-fanatisme-onanisme-une.html">un article vieux de 11 ans </a>que
j’avais écrit à l’époque, le contexte était tel que j’avais plus ressenti le
besoin d’écrire sur la réception de l’album que sur l’album en lui-même.</span></div></span>Guic' the oldhttp://www.blogger.com/profile/05206620838547060034noreply@blogger.com3Oxford, Royaume-Uni51.7520209 -1.257726323.441787063821153 -36.4139763 80.062254736178843 33.8985237tag:blogger.com,1999:blog-4142414307070890279.post-81049943953139910192022-06-04T18:30:00.006-07:002022-07-19T12:10:50.346-07:00BioRadioSpective - Episode 7<p></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><b style="color: #cc0000; font-family: georgia; text-align: left;"><u>In Rainbows (Octobre 2007)</u></b></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Cher ami lecteurice, me voici face à un bien épineux problème. J’ai
tellement réfléchi à cet article que je ne sais pas par quel bout le prendre.
Donc en introduction je vais vous compiler toutes les réflexions par lesquelles
j’ai envisagé de commencer cet article :<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoListParagraphCxSpFirst" style="mso-list: l0 level1 lfo1; text-align: justify; text-indent: -18pt;"><!--[if !supportLists]--><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR; mso-ascii-font-family: Calibri; mso-bidi-font-family: Calibri; mso-bidi-font-style: italic; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-hansi-font-family: Calibri;"><span style="mso-list: Ignore;">-<span style="font: 7pt "Times New Roman";">
</span></span></span><!--[endif]--><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><i>Sentons-nous
vieux ensemble, et réalisons qu’en parlant de ce septième album sur neuf, nous
n’en sommes, techniquement, qu’à mi-chemin : il s’est écoulé en fait plus
de temps entre la sortie de </i>In Rainbows<i> et aujourd’hui, qu’entre celle de </i>Pablo
Honey<i> et celle de </i>In Rainbows.<i><o:p></o:p></i></span></p>
<p class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="mso-list: l0 level1 lfo1; text-align: justify; text-indent: -18pt;"><!--[if !supportLists]--><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR; mso-ascii-font-family: Calibri; mso-bidi-font-family: Calibri; mso-bidi-font-style: italic; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-hansi-font-family: Calibri;"><span style="mso-list: Ignore;">-<span style="font: 7pt "Times New Roman";">
</span></span></span><!--[endif]--><i><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">En
2007, Radiohead, libéré de son contrat avec Parlophone, crédible comme pas
permis, escorté d’une solide fan base, et en quelque sorte dépourvu de
détracteurs (Il y a des gens qui n’aiment pas Radiohead, qui ne sont pas
intéressés par leur musique, ou qui trouvent qu’on en fait quand même beaucoup
et qu’il faut quand même pas exagérer, mais je n’ai encore croisé personne qui
déteste fondamentalement le groupe de la façon qu’on peut détester U2 ou
Coldplay, et ce, malgré un engagement politique… existant)… est probablement le
groupe de musique le plus « libre » depuis… les Beatles après la
création d’Apple ? Et en plus ils s’entendent encore vachement bien, même
si Thom a sorti un album solo (que je possède mais n'écoute jamais mais sert à
donner une justification à l’intercalaire « Y » de mon étagère à CDs)<o:p></o:p></span></i></p>
<p class="MsoListParagraphCxSpLast" style="mso-list: l0 level1 lfo1; text-align: justify; text-indent: -18pt;"><!--[if !supportLists]--><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR; mso-ascii-font-family: Calibri; mso-bidi-font-family: Calibri; mso-bidi-font-style: italic; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-hansi-font-family: Calibri;"><span style="mso-list: Ignore;">-<span style="font: 7pt "Times New Roman";">
</span></span></span><!--[endif]--><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><i>On
arrive, avec </i>In Rainbows<i>, à la fin d’une évolution de format : on avait
commencé avec des CDs copiés sur cassette, puis gravés et offerts comme cadeau,
puis des CDs gravés en échange de quelques… Francs (putain je suis vieux) puis carrément
gravé gratos parce que bon les piles de CD Vierges BASF sont devenues monnaies
courantes, puis achetés le jour de la sortie parce que je suis presque un
adulte (ha ha), et </i>In Rainbows… In Rainbows<i>… </i></span></p><p class="MsoListParagraphCxSpLast" style="mso-list: l0 level1 lfo1; text-align: justify; text-indent: -18pt;"><i style="text-indent: -18pt;">(Transition flashback de sitcom
avec les mots qui se répetent en échos et l’écran qui commence à faire des
vagues verticales)</i></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">2007. Je suis stagiaire à Lyon (enfin, Villeurbanne). Mon stage est assez
insupportable. Mais heureusement j’ai de bons camarades d’école qui, eux aussi,
sont stagiaires dans le coin, et c’est sans compter sur les amis d’école déjà
diplômés qui ont investi la ville. La dernière fois que Radiohead avait sorti
un album, j’avais commencé mes études supérieures depuis un an. Maintenant
qu’ils en sortent un nouveau, je suis à un an de les achever. Un gouffre, que dis-je,
un monde s’étend entre les deux (surtout que j'ai redoublé). Et aussi : c’est le premier album de
Radiohead que j’ai du <i>attendre</i>. Et pas qu’un peu. De plus tous mes
amours des années lycée / prepa ont déjà ressorti un album (au moins) et du
coup je me suis éloignés de la majorité d’entre eux, il ne me reste que
Radiohead pour me rattacher à mes vertes années.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><o:p> </o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Entre autres choses, à la faveur de l’ennui du monde et du développement du Web
2.0, j’ai ouvert un blog. Pour situer dans la timeline, pensez que j’ai
découvert l’existence de Youtube il y a 3 mois. Qu’on est à une époque où
l’interface de Dailymotion est meilleure que celle de Youtube. Et donc, à la
sortie de <i>In Rainbows</i>, ce blog avait deux ans ! l’iPod remplaçait le
discman, et déjà le Rock-Critic perçait sous le fan. <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Et c’est dans l’appartement de la copine d’un pote
qui héberge un autre pote (c'est difficille à rédiger sans citer les noms des gens dites donc) pour la durée de son stage que je lance le
téléchargement du fameux album gratuit (et quelques autres trucs en même temps,
tant qu’on y est- en particulier du Nick Cave, que je suis en train de
découvrir en parallèle – le vendeur du Gibert Joseph de Lyon m’a conseillé de
commencer par <i>Murder Ballads</i>, qui en plus était en promo, mais je veux creuser
plus avant). Puis je le charge sur mon iPod (on m’en a offert un pour mon
anniversaire l’an dernier). Une fois rentré, je vais faire un truc pour
peut-être la première fois, et possiblement la dernière parce que soyons
sérieux c’est un comportement de peigne-cul : écouter l’album, entier,
d’une traite, au casque, seul dans le salon. Je sais même pas si je buvais
quelque chose en même temps. A partir du lendemain, je vais me ruer sur les
chronique qu’en font les potes (et je me rappelle clairement que Systool
fut le premier à dégainer (vous vous rappelez de Systool les lecteurs
d’époque ?))<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiH8h3b3rDo0InQ75znB51RvRQzakKHCmWhP6WgKm_Ru5VJfPapwNPHBWMReHTUBf4UIlnJd1tdMx1QggerfZUS-CEm7ncsQn2viSerqyBZk8ah15ZGk2fBguFXanm3AbH1KEhfc3TvPbVFrdBaoETjNGM1fQUBNzrRUZ2W6jov1MtedvlwT_Y-N-gt/s500/RD2007.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="364" data-original-width="500" height="291" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiH8h3b3rDo0InQ75znB51RvRQzakKHCmWhP6WgKm_Ru5VJfPapwNPHBWMReHTUBf4UIlnJd1tdMx1QggerfZUS-CEm7ncsQn2viSerqyBZk8ah15ZGk2fBguFXanm3AbH1KEhfc3TvPbVFrdBaoETjNGM1fQUBNzrRUZ2W6jov1MtedvlwT_Y-N-gt/w400-h291/RD2007.jpg" width="400" /></a></div><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><o:p> </o:p></span><p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Et… ben j’avais pas vraiment été convaincu. J’avais adoré les deux titres
d’ouverture, et le « <i>Videotape</i> » de fermeture qui m’avait laissé frissonant.
Trois sur dix c’est pas foufou. Quelques mois plus tard et après que Thomas ait
attiré mon attention dessus, je redécouvrirais et adorerais « <i>Jigsaw
Falling into place</i> », mais pendant longtemps j’en resterai là :
quatre très bons titres avec un ventre mou au milieu, telle restera mon idée de
cet album. Et cette déception radioheadienne colorera peut-être mon accueil de
l’album suivant, quelques années plus tard… On y reviendra.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Mais mon lien à ces quelques titres adorés reste fort et inscrit
durablement dans ma mémoire : à l’écoute de « <i>Bodysnatchers </i>»,
ce sont les quais de Saxe Gambetta qui apparaissent devant mes yeux.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">… Et quelques 15 ans plus tard, c’est en fait la réécoute de cet album,
volontaire, consciente (il a bien dû tourner une paire de fois dans le fond
dans ma vie depuis 2007 hein), après l’avoir vu classé numéro des albums
préférés de tous les temps d’un de mes <a href="https://www.youtube.com/c/DavidBennettPiano">youtubers analystes</a> de musique favoris,
devant … bien des albums que j’adore qui m’a amené à rédiger cette série
d’article. Pas rien donc. Mais qu’avais-je loupé à l’époque qui m’accroche
aujourd’hui ?<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"></p><br /><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><br /></span><p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">« Le changement dans la continuité » est une expression d’autant
plus galvaudée qu’elle ne veut pas dire grand-chose. Pourtant c’est exactement
de cela qu’il s’agit avec <i>In Rainbows</i>. Là où l’album précédent se proposait de
réaliser une synthèse entre les phases « électro » et « rock »
de Radiohead en changeant de style à chaque titre de l’album, ici on assiste, à
proprement parler, à une synthèse. Outre les titres d’ouverture et de fermeture
évoqués précédemment, le gros d’<i>In Rainbows</i>, soit donc ces titres que je
négligeais, sont des titres que je ne parviens à désigner que comme « d’électro
organique ». Comprendre donc des morceaux d’électo… mais joué avec des
instruments « conventionnels »<sup>1</sup>. Monotones, répétitifs,
tels des boucles d’instru jouées… en boucle donc, avec la voix de Yorke à la
limite de l’articulé (certains accusent Yorke de faire des vocalises, de mon
angle il utilise juste sa voix comme un instrument complémentaire à ceux de ses
collègues). Et c’est aussi peut-être ce qui explique ce sentiment
d’ennui : peu de chose changent, les titres centraux n’ont pas toujours de
structure reconnaissable outre cette boucle centrale…Pourtant.. pourtant à la
réécoute, ce qui me frappe c’est la capacité du groupe à briser cette monotonie
qu’ils créent eux-mêmes. Dès qu’on commence à ronronner dans un titre s’offre a
minima quelque chose de nouveau, au mieux, une cassure totale, une refonte du
morceau à mi-chemin. Ce qui fait de cet album, pour qui aime chercher de la
symbolique n’importe où, une sorte de condensé de la carrière même de
Radiohead : ce faux sentiment de confort, de familiarité, avant qu’on nous
tire le tapis sous les pieds. Et bien entendu la façon compte. Ce n’est pas
pour rien que certains titre de l’album sont devenus depuis 15 ans des piliers
des setlist de concert : si j’allais voir Radiohead sur scène aujourd’hui,
je voudrais un « <i>Reckoner </i>» ou un « <i>Weird Fishes / arpeggi</i> »
(j’en prends volontairement des joués régulièrement, ne déconnons pas) autant
que je voudrais, je sais pas moi, un « <i>Pyramid Song</i> » (plus, même, en
fait) ou un «<i> Paranoid Android</i> » (mais jouez <i>Paranoid Android</i> quand
même hein).<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><o:p> </o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZULS3aQAG1aL4vz8AQaupxpHSVWvMK4MTLeWVpGW6L8ZQywsnzoG3EaTLZPAZc0IrQSVjo_doETDLLxOahDsevEv1Zb9LkvkMcThFA2_wrSjhTcCoe1rWYCOY2rPmQvRf5JxoKdCx0tDLiQ4F4X2BQ2FxPf9Drcp6YUoI8FKaEFquH27JKDRZSZlL/s1500/INRAIN.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1500" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZULS3aQAG1aL4vz8AQaupxpHSVWvMK4MTLeWVpGW6L8ZQywsnzoG3EaTLZPAZc0IrQSVjo_doETDLLxOahDsevEv1Zb9LkvkMcThFA2_wrSjhTcCoe1rWYCOY2rPmQvRf5JxoKdCx0tDLiQ4F4X2BQ2FxPf9Drcp6YUoI8FKaEFquH27JKDRZSZlL/w320-h320/INRAIN.jpg" width="320" /></a></span></div><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">En ce sens, « <i>15 Step</i> » en ouverture est caractéristique de ces
bizarreries : le rythme est saccadé, improbable, la guitare joue des
phrases qui vont à l’encontre de tout ce qu’on a pu (de ce que j’avais pu)
entendre(à l’époque je pensais que c’était des bandes passés à l’envers, même).
Pourtant… tout est « fait main ». Cela apparait logique avec le recul :
pour pouvoir les jouer sur scène, les morceaux de Kid A / Amnesiac avaient du être
adaptés à une version plus organique, mais sans pour autant perdre de ce qui
faisait leurs caractéristiques, en termes d’ambiance, de rythmique, … <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Et ces morceaux electro-organiques, il y en
avait déjà quelques uns sur HTTT (<i>Backdrifts, Where I end and you begin</i>).. Et
là il n’y a que ça. Ce n'était pas mes préférés sur l’album précédent, mais j’étais
loin de les détester (c’était plus les ballades « classiques » qui m’ennuyaient).
C’est peut-être cela aussi qui me laissait indifférent à l’époque. </span><p></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Mais aujourd’hui…
Je crois bien que c’est leur meilleur album. Plus abouti, plus contrôlé, plus
cohérent que tous les autres (excepté The Bends). Moins aventureux, certes, mais à ce niveau n’ont-ils
pas le droit, un peu, de juste faire des trucs bien sans qu’ils soient
révolutionnaires ? (l’aventure, pour le coup, s’est faite sur le mode de
distribution, je suppose. C’est donc un album méta-aventureux). N'étoins-nous pas franchement pourris gâtés pour que tant d'entre nous fassent la fine bouche fasse à une évolution prévisible, certes, mais une évolution quand même (et dans le bon sens). <i>In Rainbows</i>, contient
certains des moments les plus extraordinaires de la discographie du groupe.
Aucun morceau n’a sonné plus rêchement agressif que <i>Bodysnatchers. Nude, Weird
Fishes,</i> ces morceaux vaporeux où l’on arrive pas à comprendre ce que raconte
Yorke sont des pépites. <i>Videotape</i> continue de me mettre à terre autant que
<i>Jigsaw falling into place </i>me file la pêche avec son petit crescendo et l’accélération
finale à partir du title drop. Et… Le break à deux minutes de <i>Reckoner</i> est le
plus beau moment de la carrière du groupe. [Preparez vous, fin d’année j’ai
<i>Reckoner</i> en chanson la plus écoutée de l’année je pense].<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">D’une certaine façon, si l’aventure s’était arrêtée à, si Radiohead avait disparu
après cet album… On aurait affaire à une discographie parfaite, avec une
certaine symétrie… Un peu comme les aventures de Harry Potter arrivées à leur
fin quelques mois plus tôt. Et dont le tome 8 est… discutable.<sup>2</sup><o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Mais je suis content d’avoir, même si tardivement, redécouvert cet album
et d’enfon pouvoir l’apprécier à sa juste valeur. Comme ils disent… <i>True Love
Waits.</i><o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><o:p> </o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><o:p> </o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><u><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Plus mauvais titre:</span></u><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"> Je sais pas si c’est le plus mauvais, mais devoir
écouter <i>House of Cards</i> entre deux de mes titres préférés me semble toujours
interminable<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><u><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Meilleur titre pas sorti en single </span></u><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">: <i>15 Step</i> (j’ai été surpris quand j’ai vu
la sélection des titres sortis en single en fait - ce ne sont pas forcément des évidences)<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><u><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Meilleure face B de single de la période</span></u><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"> : Par face B je vais considérer le
disque 2 que je n’ai découvert que récemment parce qu’il est sur Spotify et qu’en
tant que stagiaire j’allais pas acheter le coffret Vinyle (j’avais même pas de
platine à l’époque).<span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span>Et ce sera
<i>Down is the new up</i>. (Même si j’adore<i> Bangers & Mash - </i>je veux juste pas passer pour le bas du front qui aime le morceau le plus rock)<o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><o:p> </o:p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><o:p> </o:p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><i><o:p> </o:p></i></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><i><sup><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">1</span></sup></i><i><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"> Et c’est pas que je m’en suis rendu compte d’un
coup récemment, ou que je m’en rendais aps compte à l’époque, c’est que pour
une fois (et Internent et merveilleux par fois) j’ai fouillé un peu, et on
trouve l’intégralité du concert <a href="https://www.youtube.com/watch?v=DWuAn6C8Mfc&t=2650s">« From the basement » associé à cetalbum sur Youtube</a>. Le truc dont je me suis rendu compte récemment et qui m’a
fait me sentir con c’est « Ah… In Rainbows… et c’est leur 7 eme album. Et
il y a 7 couleurs dans l’arc en cial. Aaahh… c’est pour ça »<o:p></o:p></span></i></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><i><sup><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">2</span></sup></i><i><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"> Il y a un autre lien entre Radiohead et Harry
Potter, c’est que deux membres du groupe jouent (derrière un magistral Jarvis
Cocker) dans le groupe qui anime le bal dans « la coupe de feu »<o:p></o:p></span></i></p><br /><p></p>Guic' the oldhttp://www.blogger.com/profile/05206620838547060034noreply@blogger.com4Oxford, Royaume-Uni51.7520209 -1.257726323.441787063821153 -36.4139763 80.062254736178843 33.8985237tag:blogger.com,1999:blog-4142414307070890279.post-87310193673720376232022-02-07T05:09:00.005-08:002022-06-05T12:10:02.038-07:00BioRadioSpective - Episode 6<p><span style="color: #cc0000; font-family: georgia;"><b><u>Hail to the thief (Juin 2003)</u></b></span></p><p><span style="font-family: georgia;"><br /></span></p><p><span style="font-family: georgia;"> </span><span style="font-family: georgia; text-align: justify;">2003, l’été entre mes deux années de prépa. L’année scolaire touche à sa
fin quand je me rends chez Gibert joseph musique, le mardi midi (c’est à deux
pas de ma prépa), pour acheter le nouvel album du groupe. Je suis super hypé
parce que le single qui tourne en radio, There there, a des guitares. Une
rythmique tribale, un pont de fous, et même – j’ose à peine le dire – un solo
de guitare.</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><i><span style="font-family: georgia;">We’re just accidents waiting,
waiting to haaaaa-aaaa-aaapen…<o:p></o:p></span></i></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><i><span style="font-family: georgia;"><br /></span></i></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: georgia;"></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: georgia;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEi5q8j3Gb7lYsPIP591Rrv67Nknqe68rXIwy8IIsnD0G3jnY1AIrwRFInO3S9UJfrugz_hCtLX_ChKX9MPxsprbwijAEcOLZ7o9QTjYQpLK5Suz0YB5c_mF4wXCdGcYQ3ImlxjVdPR4Mg06YkRIdJ4Xs_9_YXLS_IjcKJmMqJoNkHC5-ya8zNtywCNZ=s355" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="355" data-original-width="355" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEi5q8j3Gb7lYsPIP591Rrv67Nknqe68rXIwy8IIsnD0G3jnY1AIrwRFInO3S9UJfrugz_hCtLX_ChKX9MPxsprbwijAEcOLZ7o9QTjYQpLK5Suz0YB5c_mF4wXCdGcYQ3ImlxjVdPR4Mg06YkRIdJ4Xs_9_YXLS_IjcKJmMqJoNkHC5-ya8zNtywCNZ=s320" width="320" /></a></span></div><span style="font-family: georgia;">Face aux piles de disques je me retrouve face à un choix : Edition
normale ou édition limitée ? Le choix est vite résolu, la limitée est pas
beaucoup plus chère. A ce moment je n’ai pas conscience que ce disque sera tel
une épine dépassant de ma bibliothèque pour les années à venir. Mais j’ai eu raison
parce que c’étati une vraie édition limitée pas comme toutes ces éditions
limitées digipack carton ou il es tplsu difficile de mettre la main sur la pas
limitée qu’autre chose (oui, Muse, c’est de vous que je parle – comment vous
avez pu sortir un live où vos meilleurs morceaux apparaissent pas, en plus ?)<o:p></o:p></span><p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: georgia;">Le disque reste au chaud dans mon sac tout cet après-midi de cours et le
soir venu je le mets dans la mini-chiane (il ignore encore combien de temps il
passera dedans – on y reviendra), livret dans les mains pour suivre les paroles
(ce qui n’est pas forcément facile avec cette édition oblongue). J’aurais à
peine attaqué « We suck young blood » (qui sonne bizarre quand même)
quand ma mère m’appelle à table. Elle est quand même drôlement bien « 2+2=5 »,
ce petit côté énervé à la My Iron Lung, ça fait plaisir. Bon, il est temps de
finir cette écoute. Il est bien cet album. Je vais le mettre comme musique de
réveil demain, et faudra que je pense à le copier sur une cassette pour pouvoir
l’écouter en route vers le lycée (oui la prépa c’est quand même un lycée l’endroit
où on la fait).<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><o:p><span style="font-family: georgia;"> </span></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: georgia;">2009. Je bosse maintenant. Et j’habite plus chez mes parents. J’ai racheté Hail
to the Thief (en edition normale du coup) parce que autant j’ai encore la
pochette, autant je ne parviens pas à retrouver le CD. C’est quand même con, c’est
un des mes albums préférés du groupe. On est samedi après-midi et je dois
passer chez mes parents pour les aider. Comme ils vont refaire ma chambre ils
veulent que je les aide à descendre ma mini-chaîne désormais décédée aux
encombrants. C’est quand même dommage. OK, j’en ai racheté une, plus petite,
plus discrète, tout aussi efficace du point de vue sonore, mais ils ne font
plus de machines telles que ma bonne vieille chaine, sa double platine
cassette, son chargeur 3 CDs…. Qui s’ouvre tout seul alors que je charge la
chaine dans mes bras. Me laisant entrevoir, bien planqué qu fond, en position
de lecture, mon exemplaire « limité » de HTTT. Je le reconnais pour
une raison très simple (que les gens qui n’ont pas eu à, comme moi, acheter ce
disque deux fois ignorent) : le CD (le disque lui-même) de l’édition
limitée est crème alors que celui de l’édition normale est noir. Je triture, je
secoue, je récupère mon disque, le colle dans une autre pochette vite fait pour
pouvoir le ramener chez moi sain et sauf et le replacer dans son étui de carton.<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><o:p><span style="font-family: georgia;"> </span></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: georgia;">Vous l’aurez compris, j’aime cet album (et les mini-chaînes à chargeur 3
CD). J’irais même jusqu’à dire que s’il y a un album de Radiohead que je
considère comme un « Disque à moi (et rien qu’à moi) » ce serait
celui-ci, la question se pose à peine. (Je crois que c'est le seul T-shirt à l'éffigie d'un <i>album</i> que je possède - Letters to Cleo ne compte pas, je le considère comme un hommage à PArks & Recreation)<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: georgia;">C’est aussi le moment de sa carrière où le groupe a attiré la plus grande
sympathie de ma part. Probablement grâce au <a href="https://www.youtube.com/watch?v=qDdjGRhkM0M">live au Réservoir</a> dans le cadre d’une
des dernières de l’émission Music planet 2Nite (diffusé en Novembre 2003). Le
groupe y apparait décontracté, et bien moins militant qu’on n’essayait de nous
le vendre – je suis presqu’encore capable, aujourd’hui, de citer des bouts des
interviews qui sont faites du groupe. <o:p></o:p></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhahg-E9S6AdDE9Nh4ieTrPC1TeIxUhpp2TC9pyY-W3vuaA57OS7q_BGM_AA_AF1BB2oPEWX_imsRJRj2e6CnnTDZMU7oOR5YA-XqkHqkCuionR7pXzYbBm2LMj4LMD-4LfGHtcodzF6oswp7UQ1MzR_swOKf6fvXuJQqk7l7Z3xtvyIN4TNUGYQWAs=s600" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="600" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhahg-E9S6AdDE9Nh4ieTrPC1TeIxUhpp2TC9pyY-W3vuaA57OS7q_BGM_AA_AF1BB2oPEWX_imsRJRj2e6CnnTDZMU7oOR5YA-XqkHqkCuionR7pXzYbBm2LMj4LMD-4LfGHtcodzF6oswp7UQ1MzR_swOKf6fvXuJQqk7l7Z3xtvyIN4TNUGYQWAs=w400-h400" width="400" /></a></div><div style="text-align: center;"><b><i><span style="font-size: x-small;">Ces gueules là. ces cheveux là. Ca c'est mon Radiohead à moi.</span></i></b></div><span style="font-family: georgia;"><br /></span><p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><i style="font-family: georgia;">Hail to the thief </i><span style="font-family: georgia;">est aussi l’anti Kid A dans sa création. 14 titres
enregistrés en 14 jours, à Los Angeles. D’où ce côté plus brut, y compris sur
les morceaux les plus « produits ». Mais c’est surtout l’album sur
lequel mon goût est le plus « transpartisan » . Comprendre :
les titres que j’aime tombent autant dans la catégorie électro que dans la
catégorie Rock. Mais comprendre aussi que sur cet album la frontière entre les
deux commence à sérieusement s’amenuiser : les chansons y sont des
chansons, et peu importe avec quoi on les joue. Et beaucoup d’entre elles font
partie de mes préférées. Tout n’est cependant pas parfait sur cet album: il
contient tout à la fois le titre du groupe que j’aime le moins de l’intégralité
de leurs albums (si, si), et l’attention portée aux titres rock dans les
sorties de singles me dépasse (en particulier </span><i style="font-family: georgia;">Go to sleep </i><span style="font-family: georgia;">qui n’est pas
une mauvaise chanson mais franchement, elle casse pas 3 pattes à un canard. Par
exemple c’est seulement en la réécoutant pour écrire cet article que j’ai réalisé
qu’en fait elle a pas de refrain. ) (Ah mais non en fait The Gloaming est
techniquement sorti en Single. Quelle idée)</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: georgia;">Mais à l’inverse, je crois que peu d’album du groupe contiennent autant de
pépites cachées (certes, le fait de sortir la moitié des albums en singles dans
les années 90 limitait la capacité à cacher des pépites, ça joue aussi). Mais
il est clair que des <i>Where I end and you begin</i> (parfait morceau pile sur la
frontière évoquée plus tôt), Mais aussi toute la fin d’album (y a pas de scandale
de la face B sur cet album-ci, voire je préfère tout ce qu’il y a à partir de
There There, presque – en fait il y a un ventre un peu mou de deux titres (<i>We
suck young blood / The Gloaming</i> – mais le reste est du très bon, voire de l’exceptionnel - et parfois de l'unique. Jamais plus le groupe ne ressortira des morceaux qui sonnent comme <i>A wolf at the door </i>ou <i>Backdrifts</i>).<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: georgia;">A terme… j’ai toujours l’impression que <i>Hail to the Thief </i>est une album que
les gens trouvent bon, mais qu’il n’a jamais déclenché les passions que les précédents
(et certains suivants) ont pu déclencher. <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Et tout à la fois je le comprends, et je le
déplore . Moi-même j’arrive presque à terme de ce que j’ai à dire dessus </span></span><span style="font-family: georgia;">(même si ça vous fera du repos après la plâtrée de la dernière fois)</span><span style="font-family: georgia;">. Si :
</span><a href="https://www.youtube.com/watch?v=2rFPYQfgESM" style="font-family: georgia;">le concert du groupe aux Eurockéennes 2003</a><span style="font-family: georgia;">, diffusé quelques temps plus tard
(sur Arte probablement) est probablement un des concerts auxquels je regrette
le plus de ne pas avoir été tant la setlist est une quasi-perfection vu le
répertoire du groupe à l’époque. Manquent peut-être juste un petit </span><i style="font-family: georgia;">Mixomatosis </i><span style="font-family: georgia;">et
</span><i style="font-family: georgia;">The Bends</i><span style="font-family: georgia;">.</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><o:p><span style="font-family: georgia;"> </span></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><o:p><span style="font-family: georgia;"> </span></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Au final, c’est <i>juste</i> un très très bon album de Radiohead… et est-ce
là leur premier faux pas ? Est-ce là que les génies cessent de tout
révolutionner et qu’on va bientôt les renier ? Est-ce là que la
critique prend le dessus sur l’appréciation ? Pas avec moi en tout cas, ou
pas encore. Ce disque, c’est mon chez moi. Plus encore que n’importe lequel des
autres albums, celui-ci me réconforte (en dépit de ce dont il parle). Je le
mets, et je suis soudain plus jeune, de retour dans ma chambre, chez mes
parents, le coucher de soleil estival se reflète dans les vitres des trains
passant à une centaine de mètres dehors et inonde ma chambre de reflets orangés.
La vie est simple. </span>Tout va bien. <i>Don’t. know. Why. I feel. </i><i><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">So. Skinned. A-live.<o:p></o:p></span></i></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><o:p><span style="font-family: georgia;"> </span></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><u><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Plus mauvais titre:</span></u><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"> The Gloaming, que je n’aime toujours pas, et dont
je suspecte qu’il est encore si souvent joué en concert parce qu’il permet à
Thom Yorke d’aller pisser<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><u><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Meilleur titre pas sorti en single </span></u><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">: C’est une égalité (je ne peux pas faire autrement,
les deux sont quasi-indissociables pour moi) entre « A Punch up at a
wedding » et « Mixomatosis ».<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><u><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: georgia;">Meilleure face B de single de la période</span></span></u><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: georgia;"> : Fog (Again) (Live). JE reste
convaincu que c’es tla version du live au Réservoir, c’est un splendide piano
voix extrêmement simple, et pour moi cette version est la meilleure des 3 officiellement
publiées (respectivement Fog, Fog (Again) (Live) et Fog (Again) (Again) sur la
récente réédition Kid Amnesia</span><i><o:p></o:p></i></span></p>Guic' the oldhttp://www.blogger.com/profile/05206620838547060034noreply@blogger.com5Oxford, Royaume-Uni51.7520209 -1.257726323.441787063821153 -36.4139763 80.062254736178843 33.8985237tag:blogger.com,1999:blog-4142414307070890279.post-40328127125419257092022-01-24T12:45:00.001-08:002022-01-24T12:45:38.959-08:00BioRadioSpective - Episodes 4, 5 et Interlude 2<p></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="line-height: 107%;"><span style="font-family: georgia;">J’ai pendant longtemps considéré
traiter ensemble<i> Kid A</i> et Amnesiac ce qui a du sens (non seulement vis-à-vis de
Radiohead mais vis-à-vis de moi) mais le fait est que plus j’écoute plus j’ai
des trucs à dire, et je n’ai pas envie de vous sortir un pensum total. Puis
j’avais décidé de faire un interlude. Puis non. Voici l’étape où nous sommes. <o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="line-height: 107%;"><span style="font-family: georgia;">Donc en préambule à la discussion
sur <i>Kid A</i>, permettez-moi de partager avec vous, de façon séparée, la partie biographique
de l’affaire.<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="line-height: 107%;"><span style="font-family: georgia;">En fin de l’article précédent je
vous disais que la chronologie allait retrouver ses droits et, si c’est vrai
(je crois), dans mes mémoires c’est un peu plus chaotiques. Je crois (je dis
bien je crois) que j’ai bel et bien obtenu les albums dans l’ordre de leur sortie.
Mais même ça je n’en suis pas certain.<o:p></o:p></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="line-height: 107%;"><span style="color: #cc0000; font-family: georgia;"><b><u><br /></u></b></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="line-height: 107%;"><span style="color: #cc0000; font-family: georgia;"><b><u>Kid A (Octobre 2000) / Amnesiac (Juin 2001) / I might Be wrong (Novembre 2001)</u></b></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="line-height: 107%;"><span style="font-family: georgia;"><i></i></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: georgia;"><i><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhY8krjfJffPyWh3ehJUC1dlMKBw7Sd1OSQv9dDAmaTouB1bXS44UEKpU49QLmLH9tJcXSAwrYhTupQrnsmE2P7Td2N-rHuuaAdRwvd0c0ghc6ld0O4N_ME5BkSekpZYm-_6wJdlpAdqpclcZw8bl53xNHKB1Zcquksf8tXwaA9IihtwLX-gWQooa0b=s1200" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="686" data-original-width="1200" height="229" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhY8krjfJffPyWh3ehJUC1dlMKBw7Sd1OSQv9dDAmaTouB1bXS44UEKpU49QLmLH9tJcXSAwrYhTupQrnsmE2P7Td2N-rHuuaAdRwvd0c0ghc6ld0O4N_ME5BkSekpZYm-_6wJdlpAdqpclcZw8bl53xNHKB1Zcquksf8tXwaA9IihtwLX-gWQooa0b=w400-h229" width="400" /></a></i></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: georgia;"><i><b><span style="font-size: x-small;">Une belle brochette de joyeux drilles</span></b></i></span></div><span style="font-family: georgia;"><i><br />Kid A</i> gravé sur un CD Fnac (pour
graveur audio, je sais pas si vous vous rappelez que c’était un truc ça), par
un pote, sur la base du CD acheté par un autre (des gars de l’aumônerie :
JD, Antoine, si vous me lisez…). Et <i>Amnesiac</i> gravé sur un disque BASF, par un
pote du lycée (qui m’en a gravé des trucs sur des disques BASF. J’en ai encore quelques-uns
d’ailleurs. Louis, si tu me lis…) Enfin, l’EP live « <i>I might be
wrong</i> », je l’ai acheté chez Gibert, avec comme souvenir de l’avoir pris
« faute de mieux » ce jour-là… Mais du coup j’étais probablement déjà
en prépa… ? Toujours est-il que, si je ne parviens pas forcément à me
rappeler l’ordre d’acquisition de ces disques, je me rappelle dans quel ordre
j’ai appris à les aimer et c’est pourquoi je suis un peu obligé de casser à
nouveau la chronologie (je suis un véritable Marty Mc Fly c’est fou).<o:p></o:p></span><p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span lang="FR" style="line-height: 107%;"><span style="font-family: georgia;"><span style="color: #cc0000;">Ou l’on retourne
en 2001 mais avant que notre monde ne s’écroule</span><o:p></o:p></span></span></b></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="line-height: 107%;"><span style="font-family: georgia;"></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: georgia;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgRMsk3YppIqUz0Fq4JhaN1ir6pe-o4O2TllqBPDoS0AzYFcStCCqtYUwJL8t6fnpU-RbG7dTJWKLVna1OAHua063Oj1z37zh7F9rF9QysYDi3Nj4ZP8I4D6aE_xIw4GOrTlrgw9E-AGZoKRvouMK1gO_1uunCOzBRtuwxnVerpMTjohJkTKVMlEl9_=s300" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="300" data-original-width="300" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgRMsk3YppIqUz0Fq4JhaN1ir6pe-o4O2TllqBPDoS0AzYFcStCCqtYUwJL8t6fnpU-RbG7dTJWKLVna1OAHua063Oj1z37zh7F9rF9QysYDi3Nj4ZP8I4D6aE_xIw4GOrTlrgw9E-AGZoKRvouMK1gO_1uunCOzBRtuwxnVerpMTjohJkTKVMlEl9_" width="300" /></a></span></div><span style="font-family: georgia;">Alors que je découvrais <i>OK
Computer</i> sortait Kid A. Aucun single n’est officiellement sorti pour promouvoir
l’album, mais un tel évènement ne pouvait pas ne pas tourner en radio (a
fortiori Oui FM qui n’était pas encore le faux RTL2 que c’est devenu). Et le
choix des programmateurs s’était porté sur <i>Optimistic</i>, ce qui n’est pas bête,
parce que c’est le titre le plus proche de ce que pouvait faire le groupe avant
Kid A, mais est aussi le pire titre à choisir pour présenter l’album dont il
est extrait. Ça s’est un peu rattrapé après vu que le second extrait qu’ils ont
commencé à diffuser c’est « <i>Idiotheque </i>» et là effectivement ou voit
bien que c’est plus la même limonade.<o:p></o:p></span><p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="line-height: 107%;"><span style="font-family: georgia;"><br />Et, moi, dans un refus d’obstacle
que je ne suspecte que trop commun chez beaucoup de fans du groupe, je n’aimais
pas Kid A plus que ça. J’en écoutais régulièrement quelques titres
(« <i>Everything in its right place</i> », « <i>How to disappear
completely</i> » et les deux extraits sus-cités) mais j’aurais bien du mal à
dire que j’aimais l’album. En plus, balle dans le pied de Kid A (pauvre petit),
il ne s’est passé que 8 petits mois avant que ne sorte Amnesiac. Amnesiac avait
des singles, officiels. Qui étaient quand même beaucoup plus en terrain
connu : <i>Knives out</i>, en particulier, c’est « du Radiohead » pour
l’auditeur de l’époque. Et donc, pendant une période assez longue, j’ai
beaucoup plus écouté <i>Amnesiac</i> que <i>Kid A</i>. Aimé plus, même. Ce qui me dépasse un
peu avec le recul, parce que les morceaux « électro » d’<i>Amnesiac</i>
(<i>Pull Pulk Revolving doors</i>, typiquement le premier qui me vient en tête) sont
autrement plus clivants, désagréables à entendre qu’aucun morceau de <i>Kid A</i> ne
l’est. La logique des refus d’obstacle… n’est pas très logique.<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="line-height: 107%;"><span style="font-family: georgia;">Il m’apparait important aussi de
noter que 2001 est l’année ou je commence à lire la presse Rock et que j’ai
deux souvenirs important autour de la sortie d’Amnesiac. Ma découverte de Rock
Mag (en TP de physique si vous voulez savoir, le n°3 ou 4 je crois) qui avait
cette habitude de publier avant les sorties d’albums le tracklisting commenté. Le
nombre de disques que j’ai imaginés avant même leur sortie en lisant ces pages…
Plus de vingt ans plus tard, les mots « Enterrement à la Nouvelle Orléans »
continuent de surgir dans mon esprit chaque fois que j’écoute « <i>Life in a
Glasshouse </i>». Aussi c’est en partant en vacances cet été là que j’ai
acheté pour la première fois Rock & Folk, avec Radiohead revu par Thiery
Guitard en couverture, qui m’amènera à découvrir les Doors dans la foulée. (Je
ne deviendrai lecteur régulier qu’un an plus tard cependant).<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="line-height: 107%;"><o:p><span style="font-family: georgia;"> </span></o:p></span><span style="font-family: georgia;">Et du coup un peu plus tard
j’achète cet EP live « </span><i style="font-family: georgia;">I might be wrong</i><span style="font-family: georgia;"> ».. pour les titres d’Amnesiac
qui sont dessus, à l’évidence (Si vous n’aimez pas la version album de </span><i style="font-family: georgia;">Like
Spinning plates</i><span style="font-family: georgia;">, la version live vous transcendera). Longtemps, longtemps je le
mettais directement plage 2 en le lançant. Et puis un jour j’ai dû oublier de
le faire. C’est peut être ce jour béni que mon cerveau a décidé de redonner une
chance à </span><i style="font-family: georgia;">Kid A</i><span style="font-family: georgia;">.</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span lang="FR" style="line-height: 107%;"><o:p><span style="font-family: georgia;"> </span></o:p></span></b></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span lang="FR" style="line-height: 107%;"><span style="font-family: georgia;"><span style="color: #cc0000;">Où notre
narrateur aime Kid A mais ne comprends pas de quoi ça parle</span><o:p></o:p></span></span></b></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span lang="FR" style="line-height: 107%;"><o:p><span style="font-family: georgia;"> </span></o:p></span></b></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="line-height: 107%;"><span style="font-family: georgia;">Mon cerveau oui, parce que
pendant longtemps je n’ai eu qu’une relation intellectuelle à cet album. Et
vous savez quoi ? C’était (je le réalise dorénavant) un très bon signe.
J’en admirais le génie (fatalement), la cohérence (l’absence de single, même si
elle peut passer pour un caprice du groupe, est une évidence tant l’album est <i>un
album en tant que tel</i>), et évidement la beauté de certains passages. Mais
<i>Kid A</i> est aussi un album de la frustration. Un disque qui se plait à ne jamais
nous laisser nous installer trop dans une zone de confort, tirant le tapis sous
nos pieds dès qu’on essaye de pendre nos aises. Un disque qui nous refuse
d’entendre la voix de Thom Yorke clairement pendant ses 3 premières plages. Un
disque dont on sent qu’il est peut-être un concept album mais dont on serait
bien en peine de dire sur quoi (je vous propose ma théorie sous peu). <o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="line-height: 107%;"><span style="font-family: georgia;">Mais c’est aussi un disque
abouti, et c’est en quoi, rétrospectivement, il dépasse clairement son
successeur à mes yeux. Amnesiac a tendance à être soit « trop rock »
soit « trop electro », si j’ose dire. Beaucoup ont tendance à le voir
comme un ensemble de chutes de studio de <i>Kid A</i> (et soyons sérieux : des chutes
de studio de cette qualité ce serait dommage de pas les sortir, c’est clair),
et j’ai tendance à être un peu (très) d’accord, à y voir les tâtonnements d’un
groupe qui cherche un juste milieu. Et le juste milieu est partout sur Kid A,
qui rejette l’auditeur tout en gardant son attention, qui alterne dissonance et
soudaine envolée de beauté, malaise et splendeur.<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="line-height: 107%;"><span style="font-family: georgia;">Cohérence, là est le maître mot.
<i>Kid A</i> est presque un anti-concept album au sens ou il en est un en tout, sauf
le fait que ses auteurs le revendiquent comme tel. <o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="line-height: 107%;"><span style="font-family: georgia;">Pourtant comme je le disais il
m’a fallu quelques années pour vraiment trouver de quoi me parle Kid A.
Longtemps j’ai beaucoup aimé la théorie de Chuck Klosterman sur le fait que Kid
A parle du 11 Septembre un an avant qu’il n’ait lieu. Déjà parce que c’est
« amusant », et puis je dois avouer que mon cerveau trace déjà un
lien bizarre entre « <i>The National Anthem</i> » et « <i>Le Grand
incendie</i> » de Noir Désir [Et même plus largement il y a un parallèle intéressant
sinon un peu fainéant à dresser entre <i>Kid A</i> et <i>Des visages de figures</i>]
qu’on a aussi tendance à aisément relier à l’évènement fondateur du XXI eme
siècle, surtout que pour le coup il est sorti le jour même c’est quand même fou
la vie.<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="line-height: 107%;"><o:p><span style="font-family: georgia;"> </span></o:p></span><span style="font-family: georgia;">Mais non, pour vraiment
comprendre, et même plus, ressentir, </span><i style="font-family: georgia;">Kid A</i><span style="font-family: georgia;">, il m’aura fallu 20 ans, une
pandémie mondiale, une maladie personnelle non reliée à la pandémie mondiale et
un spectacle d’humour qui ne fait qu’à moitié rire.</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="line-height: 107%;"><o:p><span style="font-family: georgia;"> </span></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span lang="FR" style="line-height: 107%;"><span style="font-family: georgia;"><span style="color: #cc0000;">Où un comique de
Boston fait irruption dans l’article.</span><o:p></o:p></span></span></b></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="line-height: 107%;"><o:p><span style="font-family: georgia;"> </span></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="line-height: 107%;"><span style="font-family: georgia;">Au sortir d’une année 2020 qui a
été dure pour tout le monde, l’humoriste Bo Burnham a sorti un Netflix Special intitulé
« <i>Inside</i> ». J’aimais déjà beaucoup Burnham pour ses spectacles
précédents, trouvant en lui un des humoristes musicaux les plus originaux que
je connais. Jamais dans la parodie, ne se limitant pas non plus au pastiche, et
surtout, capable de sortir des morceaux vraiment, vraiment bons (Allez jeter
une oreille sur<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>« <i>Art is Dead</i> »,
« <i>Country Song</i> » ou « <i>Straight white male</i> »– tous les
morceaux de «<i> Make Happy </i>» sont dingues en fait, ou, si vous aimez
les jeux de mots rappés si vite que c’est chaud de suivre « Oh Bo ».)
Mais surtout, son special de 2016 (<i>Make Happy</i>, donc) s’achevait sur un pastiche
de Kanye West causant de façon très sérieuse de sa relation conflictuelle à son
public : ce besoin/ rejet de l’artiste face à son public, ayant besoin de
lui mais le craignant tout à la fois. <o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="line-height: 107%;"><span style="font-family: georgia;">C’est un final qui laisse sans
trop savoir quoi penser (et sur une note plutôt amère pour un spectacle
d’humour) et c’est clairement le but. Inside, c’est plus d’une heure de ça, à
l’aune de la pandémie, agrémenté de réflexions sur la santé mentale en général
et du lien d’amour / haine qu’on se doit d’avoir vis-à-vis d’Internet (Facebook
me vole mes données mais est le meilleur moyen d’avoir des nouvelles de ma
famille pourrait être un bon sous-titre du special). C’est une visionnage
difficile, et si l’on rit, on est aussi assez mal à l’aise une bonne partie du
temps (je n’ai pas honte de le dire, j’ai fini mon visionnage en larmes, et je
ne sais pas de quoi elle étaient – j’essaye de me convaincre qu’elles étaient
de soulagement). Il me parait utile de préciser aussi que, si les morceaux du
special font partie de mes plus écoutés de l’année 2021, l’œuvre en elle-même
déploie des trésors au sein même de sa mise en scène et réalisation et qu’il
serait dommage de se limiter à une version « audio » .<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="line-height: 107%;"><span style="font-family: georgia;">Mais les deux œuvres se rejoignent
dans mon esprit. Un sentiment similaire les traverse. Un isolement. Une
difficulté à communiquer. Une impossible envie d’échapper à quelque chose, à
quelqu’un, à soi-même.<o:p></o:p></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="line-height: 107%;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="line-height: 107%;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiRSKGC0dVLUQZsjCrwHm15_FmX3Li6FKIp2Am4_7Un-3mvvId27QbDj-U1QsUFr9D8Ra2-8tg82-nHlnhCRe_ErnyfsZfNB8KEfsUhs_VrIjVXQdA1yvWL1GvDSXCeppvEkJv1RRO7WCnzo37JEH_ptD4L6Bc8yihYmvQy6Intw-CnjPKW3hjZazcV=s600" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="167" data-original-width="600" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiRSKGC0dVLUQZsjCrwHm15_FmX3Li6FKIp2Am4_7Un-3mvvId27QbDj-U1QsUFr9D8Ra2-8tg82-nHlnhCRe_ErnyfsZfNB8KEfsUhs_VrIjVXQdA1yvWL1GvDSXCeppvEkJv1RRO7WCnzo37JEH_ptD4L6Bc8yihYmvQy6Intw-CnjPKW3hjZazcV=s16000" /></a></div><div style="text-align: center;"><b><span style="font-size: x-small;"><i>Well, well, look who's inside again...</i></span></b></div><span style="font-family: georgia;"><br /></span><p></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Le choc du à cette expérience m’a aussi aidé à
prendre conscience, sur un plan personnel, de la façon dont 2020 m’avait éclaté
(outre physiologiquement) et qu’il était maintenant nécessaire que je prenne en
main ma santé mentale (avec 15 ans de retard ? peut-être). Et moi de réaliser
quelques trucs vis-à-vis de mes propres tendances à l’anxiété. C’est chiant et
difficile (et bizarrement s’en rendre compte fait limite empirer les
choses… ?) Mais en tous cas j’ai compris quelque chose d’inattendu en
chemin.</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="line-height: 107%;"><o:p><span style="font-family: georgia;"> </span></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span lang="FR" style="line-height: 107%;"><span style="font-family: georgia;"><span style="color: #cc0000;">Où l’on découvre
que le vrai Kid A ce sont les amis qu’on s’est fait en chemin</span><o:p></o:p></span></span></b></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="line-height: 107%;"><o:p><span style="font-family: georgia;"> </span></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="line-height: 107%;"><span style="font-family: georgia;"><i>Kid A </i>est une longue crise
d’angoisse de 50 minutes. Au début tout va bien mais quand même quelque chose
déconne. Comme lors de toute bonne crise d’angoisse le son se réduit les voix
s’éloignent jusqu’à ce qu’on se renferme sur soi, le sang battant aux tempes,
le chaos frappe, on se répète en boucles des phrases pour se rassurer, on sait
que ça va passer mais on arrive pas à le ressentir et le chaos nous reprend et
nous englobe, on essaye de se calmer en méditant, en se répétant des choses
rassurantes et en s’en demandant moins mais on y crois qu’à moitié <sup>1</sup>
et au final on se fait bouffer par l’agressivité du monde hyper stimulant,
n’offrant aucun repos, la crainte du futur, l’ultra moderne solitude dans la
foule<sup>2</sup>… Et ça recommence pareil le lendemain. Générique de fin.<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="line-height: 107%;"><span style="font-family: georgia;">(J’ai failli vous mettre les
chiffres des morceaux mais c’est plus drôle si vous le faites vous-mêmes)<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="line-height: 107%;"><span style="font-family: georgia;">La peur, l’incertitude,
l’incapacité à ce qu’on nous laisse tranquille 5 minutes pour rassembler nos
pensées, l’anxiété permanente, les injonctions de tous sur tout tout le temps…
en 20 ans, d'hyper connectivité en pandémie, de menace terroriste en menace climatique... nous avons tous pu découvrir ce qu’était d’être Thom Yorke en 2000. <o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="line-height: 107%;"><span style="font-family: georgia;">J’ai tendance à dire qu’il y a
deux grandes catégories de groupes de Rock : ceux qui nous rappellent
nous-mêmes, et ce qu’on aimerait être. En quelque sorte c’est également la
frontière entre « pop » et « rock », souvent. On aimerait
être les Guns n’ Roses, les Stones, Oasis. Mais on est (je suis) souvent plutôt
Weezer, les Smiths, ou Radiohead. Dans mon cas, <i>Kid A</i> est un album avec lequel
j’ai fini par faire un chemin inverse. Un album que j’ai commencé à apprécier,
non pas parce qu’il me rappelle ma vie, mais parce qu’à un moment ma vie m’a
rappelé cet album – et par extension, l’angoisse d’être Thom Yorke en 1999
(toutes proportions gardées – en particulier financièrement).<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="line-height: 107%;"><o:p><span style="font-family: georgia;"> </span></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="line-height: 107%;"><span style="font-family: georgia;">Et en ce sens <i>Kid A</i> est
probablement l’album le plus intime du groupe, et c’est pour cela qu’l fallait
soudainement en désincarner la musique. Quand « <i>The Bends</i> » raconte
la difficile ascension du groupe, on peut encore le faire frontalement parce
que c’est presque factuel. Mais quand on touche à ce niveau d’ouverture de
tripes, il faut que quelque chose, quelque part, permette de conserver ses
distances. Et pourtant, elle est là, la viscéralité. Et Radiohead de
soudainement nous forcer à redéfinir ce qu’on entend par
«<i> Sincérité</i> » en musique.<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span lang="FR" style="line-height: 107%;"><o:p><span style="font-family: georgia;"> </span></o:p></span></b></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span lang="FR" style="line-height: 107%;"><span style="font-family: georgia;"><span style="color: #cc0000;">Où l’on se
demande si c’est bien la peine de faire un épisode 5 du coup.</span><o:p></o:p></span></span></b></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="line-height: 107%;"><o:p><span style="font-family: georgia;"> </span></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="line-height: 107%;"><span style="font-family: georgia;"></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: georgia;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgTmyrJK7HV6lCGAkqps6FEC1K2583BQyycL2s-gnwwMJRZPeRogsewcDFHYqWuOTKOLOB2S6azsgl_JsgjK8dr6m2MXGn8QpFd6LtdsIjTgeJ3RvzLFht5r6AeBY-hKghtQg9yzUNRNnFoCc4sKNsl7ODpRMQ6p0Z-5H7ZNMN4xsFdqs-MT8ud8Hml=s1205" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1203" data-original-width="1205" height="318" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgTmyrJK7HV6lCGAkqps6FEC1K2583BQyycL2s-gnwwMJRZPeRogsewcDFHYqWuOTKOLOB2S6azsgl_JsgjK8dr6m2MXGn8QpFd6LtdsIjTgeJ3RvzLFht5r6AeBY-hKghtQg9yzUNRNnFoCc4sKNsl7ODpRMQ6p0Z-5H7ZNMN4xsFdqs-MT8ud8Hml=w320-h318" width="320" /></a></span></div><span style="font-family: georgia;"><br />Le grand mystère <i>d’Amnesiac </i>à mes
yeux reste son existence. Volonté de ramener un peu dans le giron du groupe
ceux qui ont été trop rebutés par <i>Kid A </i>? J’en doute. Envie de sortir des
morceaux qui sont quand même bien, faut pas déconner ? Peut-être. Reliquat
d’un album qui aurait du être double mais qui finalement ne le fut pas ?
La réédition des deux ensemble l’an passé me le ferait croire. Toujours est-il
qu’à part pour remplir des créneaux radio avec des titres « officiellement
faits pour », je ne suis pas certain de l’intérêt de l’album. Il contient
ses très beaux titres (hors singles, <i>You and Whose army ?</i> et <i>Life in a
glasshouse</i> sont dans le haut du panier). Mais l’album a pour défaut d’avoir été
conçu en même temps que son prédécesseur, et un des trucs intéressants avec
Radiohead, c’est de découvrir ce qu’ils ont bien pu nous sortir cette fois -ci.
Huit mois ce n’est pas assez pour créer cette attente et vu la réponse qu’il
apporte à une question qu’on n’a jamais posé… A terme il reste probablement
l’album le moins <i>intéressant</i> du pur point de vue analytique) du groupe.<o:p></o:p></span><p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><span style="line-height: 107%;">(Et <i>I might be wrong</i>, donc? </span><span lang="FR" style="line-height: 107%;">Eh bien a part que
c’est le seul témoignage live officiel du groupe, et qu’il contient la
première<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>version de <i>True Love Waits</i> [qui
sortira « officiellement » en… 2016], pas grand-chose à en dire. Si,
la version de <i>National anthem</i> a pas les trompette de l’enfer donc elle est plus
accessible. Ce qui ne veut pas non plus dire grand-chose vu que c’est, de base,
le morceau le plus bizarre de l’album)<o:p></o:p></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><span lang="FR" style="line-height: 107%;"><br /></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="line-height: 107%;"><o:p><span style="font-family: georgia;"> </span></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span lang="FR" style="line-height: 17.12px;"><span style="font-family: georgia;"><span style="color: #cc0000;">Où l'on fait un petit bilan comme on l'a fait sur les épisodes précédents</span></span></span></b></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="line-height: 107%;"><o:p><span style="font-family: georgia;"> </span></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="line-height: 107%;"><span style="font-family: georgia;"><b><span style="color: #cc0000;">Kid A : </span></b><o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><u><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Plus mauvais titre:</span></u><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"> <i>In Limbo</i>, parce que j’arrive pas trop à le
contorsionner dans mon concept pour cet album. et aussi qu'il est probablement le seul morceau de l'album à ne pas avoir ce petit "truc" à soi.<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><u><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Meilleur titre pas sorti en single </span></u><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">: <i>Everything in its right place.</i> Opener
parfait, on sait à quoi s’en tenir avec l’album, et les versions live sont toujours
folles.<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><u><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Meilleure face B de single de la période</span></u><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"> : N/A<i><o:p></o:p></i></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><u>Leçon de vie</u>: "<i>The best you can is good enough</i>" évidement</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="line-height: 107%;"><o:p><span style="font-family: georgia;"> </span></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="line-height: 107%;"><o:p><span style="font-family: georgia;"> </span></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="line-height: 107%;"><span style="font-family: georgia;"><b><span style="color: #cc0000;">Amnesiac : </span></b><o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><u><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Plus mauvais titre:</span></u><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"> <i>Dollars and Cents</i>. (De façon amusante un des
rares numéros des Inrocks que j’ai jamais acheté avait un sampler, avec ce
titre justement en extrait de l’album. On partait sur des bonnes bases ce
journal et moi). <o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><u><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Meilleur titre pas sorti en single </span></u><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">: <i>You and whose army </i>? C’est pas pour
rien que c’est un classique « en creux » aujourd’hui et qu’il est
encore joué sur scène pour le plus grand plaisir de tous.<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><u><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Meilleure face B de single de la période</span></u><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"> : <i>Cuttooth</i>, face B de <i>Knives Out</i>. Non seulement c’est un très bon morceau (très REM dans l’esprit) mais une
partie de ses paroles a été recyclée pour créer un de mes morceaux préférés du
groupe sur ‘l’album suivant. (Franchement <i>Knives out </i>offre une collection de
faces B extraordinaire)<i><o:p></o:p></i></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><u>Leçon de vie</u>: N/A</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="line-height: 107%;"><o:p><span style="font-family: georgia;"> </span></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="line-height: 107%;"><o:p><span style="font-family: georgia;">(Et maintenant que j'ai fini cet article, je vais pouvoir aller lire "This isn't happening ", livre sur la genèse de l'album que je me suis offert pour Noël.)</span></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: x-small;"><b><sup><span lang="FR" style="line-height: 107%;">1</span></sup><span lang="FR" style="line-height: 107%;"> Des
années durant j’ai compris les paroles d’Optimistic à l’envers parce que 1, la
formulation « You can try the best you can / the best you can is good
enough” ça sonne totalement bizarre (« isn’t “ clashe beaucoup moins avec
le vers précédent, et en plus 2 la musique semble confirmer mon interprétation.<o:p></o:p></span></b></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><sup><span lang="FR" style="line-height: 107%;"><b><span style="font-size: x-small;">2</span></b></span></sup><span lang="FR" style="line-height: 107%;"><b><span style="font-size: x-small;"> Thom
Yorke, visionnaire : comment ne pas entendre les paroles « Ice Age
coming / we’re not scaremongering / this is really happening” aujourd’hui sans
se dire qu’Idiothèque devrait être l’hymne officiel du GIEC ?<br />
Aussi je suis convaincu que la reprise de l’expression « Everything all of
the time » dans le « <a href="https://www.youtube.com/watch?v=k1BneeJTDcU" target="_blank">Welcome to the Internet </a>» tiré d’Inside
n’est pas une coïncidence.</span></b><o:p></o:p></span></span></p><br /><p></p>Guic' the oldhttp://www.blogger.com/profile/05206620838547060034noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-4142414307070890279.post-40307937544790698072021-12-10T02:42:00.000-08:002021-12-10T02:42:25.099-08:00BioRadioSpective - Episode 3<p><span style="font-family: georgia;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="line-height: 107%;"><span style="font-family: georgia;"><b><u><span style="color: #cc0000;">OK Computer (Juin 1997)</span></u></b><o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="line-height: 107%;"><o:p><span style="font-family: georgia;"> </span></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="line-height: 107%;"><span style="font-family: georgia;">Le voilà ! le chef
d’œuvre, ! Le Sgt Pepper de la génération X ! LE grand album concept
sur l’aliénation du monde moderne et de la froideur des machines !<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="line-height: 107%;"><span style="font-family: georgia;">Bon voilà les lieux communs sont
sortis.<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="line-height: 107%;"><span style="font-family: georgia;">La vérité c’est que je n’ai pas
forcément envie d’en parler. Je ne sais pas comment en parler. Ou plutôt je ne
sais plus, parce que, c’est amusant, mais c’est probablement un des albums sur
lesquels j’ai le plus écrit dans ma « carrière » de rock-critic (rien
que sur l’ancien blog il avait été « critiqué » deux fois (à un an
d’intervalle – mais bon la seconde fois c’était en 2007 du coup peut-être ai-je
de nouvelles choses à dire ?)<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="line-height: 107%;"><span style="font-family: georgia;"></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><span style="font-family: georgia;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhzSaAK9lRaa4kiYZtbGnfOlqAEvMAaPNeDrrbsqe81QrFN2U_DKPS5HsnNIUo-Lwa8gyOmRfGzj1bRO-twtnB2_OxTD2L7VEmTbG7dgZBsRyMIAbVAY_PFpSqOpmgGAaHfl8RppoAcxmg/s500/okc.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="495" data-original-width="500" height="317" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhzSaAK9lRaa4kiYZtbGnfOlqAEvMAaPNeDrrbsqe81QrFN2U_DKPS5HsnNIUo-Lwa8gyOmRfGzj1bRO-twtnB2_OxTD2L7VEmTbG7dgZBsRyMIAbVAY_PFpSqOpmgGAaHfl8RppoAcxmg/w320-h317/okc.jpg" width="320" /></a></span></div><span style="font-family: georgia;">Donc j’imagine qu’il faut revenir
à la base… en Novembre 2000, je fête mes 15 ans. Cette année-là, mon
anniversaire tombe un samedi, donc j’ai demandé à mes parents le droit de fêter
ça à la maison, en bonne et due forme, avec mes amis – de l’aumônerie, ce qui
a, peut-être (surement) à tort, rassuré mes parents j’imagine. Je vous
épargnerai les détails de la fête (qui se tint l’après-midi, point dont je
réalise aujourd’hui la tristesse). Or, ce jour là un ami de deux ans plus vieux
que moi (et qui fut, rendons lui aujourd’hui hommage, mon premier mentor
musical de la vraie vie), m’offre <i>OK Computer</i>. Gravé (sur un CD Verbatim
blanc), mais avec la pochette scannée / imprimée, bref de la belle ouvrage.<o:p></o:p></span><p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="line-height: 107%;"><span style="font-family: georgia;">Il y a une certaine ironie. Cet
album je l’avais déjà (en cassette) et ne l’avais pas écouté plus que ça. Mais
le fait qu’il décide de me l’offrir, m’a fait faire un effort, fait faire
attention. C’est peut-être le premier album que j’ai écouté avec attention de
ma vie. Quelques années plus loin on finira par se fâcher et juste se perdre de
vue, mais il me semblait judicieux de rendre un rapide hommage à celui qui m’a
fait (re) découvrir Radiohead, surtout qu’il m’a aussi fait lire Pratchett.<o:p></o:p></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="line-height: 107%;"><i></i></span></p><div style="text-align: center;"><i><br /></i></div><p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="line-height: 107%;"><span style="font-family: georgia;">Et du coup, j’ai évidement été
obsédé par cet album pendant facilement 6 mois après.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Pas que parce que j’avais 15 ans et que
j’étais impressionnable, mais aussi parce que c’était un album impressionnant.
Plein de tristesse et de beauté – à un moment où je découvrais mes tendances à
la déprime en tant qu’ado. Et aussi… unique. Mais vous vous en doutez bien si
j’ai commencé par la pléthore de sarcasme c’est que mon avis a peut-être évolué
depuis cette époque.<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="line-height: 107%;"><span style="font-family: georgia;">Il y a un paradoxe fondamental dans
ma relation à <i>OK Computer. </i>Parmi les classiques de mes 15 ans c’est
peut-être celui que j’ai le plus appris à moins aimer. Et pourtant, c’est
peut-être aussi celui que je continue à écouter le plus souvent. Enfin, des
morceaux de lui.<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="line-height: 107%;"><span style="font-family: georgia;">Soyons honnêtes et parlons-en
tout de suite : la disparité entre la face A et la face B est terrifiante.
La face A d’OK Computer va se classer très haut avec les Face A les mieux
réussies de tous les temps (Côte à côte avec celle de <i>Master of Puppets</i>). Le
titre le moins bon de cette face A c’est <i>Subterranean Homesick Alien</i> et
il y a des groupes qui n’atteindront jamais la moitié de la force de ce titre
de toute leur carrière. Et en plus de contenir des titres d’une classe
incroyable (plus je vieillis plus je suis heureux, simplement, que <i>Paranoid
Android</i> existe – en même temps quand j’avais 15 ans j’avais décidé qu’elle
n’était pas si bien par rapport à <i>Karma Police</i>), il y a dans leur
enchainement une grâce qui renforce l’édifice sans pourtant rien enlever à
leurs qualités individuelles.<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="line-height: 107%;"><o:p><span style="font-family: georgia;"> </span></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6d9-O0ocGExI-zpw8N2EUSAOu_0yXwT_nbokqK3gw-ZZsl6FckbHEKe_7UM0Cru9GPrdNH-8PvbkTi98N2-RyK_PeRhP_kQRtqhqlrInZHkPzFjErLyc_diovs7IqZsR3wT6SB1Jl-iw/s800/Radiohead.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="508" data-original-width="800" height="254" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6d9-O0ocGExI-zpw8N2EUSAOu_0yXwT_nbokqK3gw-ZZsl6FckbHEKe_7UM0Cru9GPrdNH-8PvbkTi98N2-RyK_PeRhP_kQRtqhqlrInZHkPzFjErLyc_diovs7IqZsR3wT6SB1Jl-iw/w400-h254/Radiohead.jpg" width="400" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><i><b><span style="font-size: x-small;">Putain mais qu'est-ce qu'on a fait?</span></b></i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><span lang="FR" style="line-height: 107%;"><span style="font-family: georgia;">Par comparaison la face B parait
être un fourre tout de ce qui ne tenait pas dans ce quasi medley qu’est la face
A. Comme si toute l’inspiration avait été absorbée au début et qu’on laissait
les restes derrière.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Alors, oui,
j’exagère grandement. Mais cette impression pour moi est renforcée entre autres
par le fait que les faces B des différents singles palissent, non seulement
comparées aux faces A, mais surtout comparées aux faces B de l’album précédent.
L’inspiration du groupe, si elle est plus fascinante que jamais sur les bons
titres, est tristement inégalement répartie. Et cette piqure n’en est que plus
douloureuse quand on écoute les inédits de la réédition de 2017 pour réaliser
que… les morceaux laissés de côté ils défoncent amplement les faces B !
(Sauf peut-être <i>Polyéthylène</i>, mais peut-être est le chimiste en moi qui
parle.)<o:p></o:p></span></span><p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="line-height: 107%;"><span style="font-family: georgia;">Mais cette pauvre face B ce n’est
pas sa faute. C’est aussi la faute aux évènements. <i>No Surprises</i> est une
bonne chanson, dont je n’ai compris le réel sens que trop récemment, et qui
fait tristement écho à ces moments de ma jeunesse ou la vie se faisait trop
difficile et je ne rêvais que d’arrêter de vivre (pas de mourir : juste de
pouvoir faire pause – c’est amusant j’ai l’impression que c’est un sentiment
que beaucoup ont pu ressentir dans leur vie mais très difficile à mettre en
mots. Radiohead en parallèle nous rappelle gentiment que : la souffrance,
c’est la vie.)<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="line-height: 107%;"><span style="font-family: georgia;">Mais c’est une chanson utilisée
jusqu’à la nausée en tapis de la moindre œuvre audiovisuelle larmoyante (si,
L’amour est dans le pré ça compte comme œuvre audiovisuelle.) Et tristement
depuis quelques années il semblerait qu’Exit Music (for a film) commence à
suivre ce chemin.<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="line-height: 107%;"><span style="font-family: georgia;">Et le titre, par sa présence ici,
« gâche » un peu un enchaînement qui gagnerait à… en être un, en
fait. S’il s’enchainait vraiment, si les transitions étaient fignolées, <i>Climbing
up the walls / Lucky / The Tourist</i> pourrait constituer une entière phase où
l’ambiance prend le pas sur le sens et rivaliser de génie avec ce que je
considère comme un des plus grands coups de génie du genre, à savoir l’ouverture
de <i>Thirteen tales of urban bohemia.</i><o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="line-height: 107%;"><o:p><span style="font-family: georgia;"> </span></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="line-height: 107%;"><span style="font-family: georgia;">Ceci étant dit… quelle face A !
Plus de 20 ans plus tard, j’aurais du mal à m’en lasser, et si mes préférences
continuent de fluctuer (un peu, hein, on sait tous que le tiercé gagnant c’est
5, 2, 6). Et également, quel visionnaire que ce Thom Yorke. La réalisation
terrifiante de tous ces flux auxquels on ne paye plus attention dans <i>Let
Down</i> (et en plus aujourd’hui on sait qu’il vont nous buter à petit feu), la
description de ce qu’est Twitter dans <i>Karma Police</i>, la bipolarité qui va
finir par tous nous bouffer de <i>Paranoid Android</i>. Au final, au milieu de
tout cela, <i>Exit Music (for a film)</i>, est presque la seule chanson avec un
peu d’espoir, même s’il est celui de voir des gens s’étouffer (l’asphyxie étant
une thématique récurrente du disque. Et quand on y réfléchit un peu, du
précédent aussi (la décompression c’est un étouffement ?)<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="line-height: 107%;"><span style="font-family: georgia;">Rien ne fait plus peur au groupe
que d’avoir du mal à respirer. Etouffé par son label, par son succès, par le
poids des attentes d’un public acquis à sa cause, certes, mais pour combien de
temps ? Et cet album (théoriquement un presque sabordage volontaire) qui
veut offrir une bouffée d’air en rendant au groupe un succès d’estime, une gloire
plus indie que le succès mainstream qu’ils connaissent depuis quelques années.<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="line-height: 107%;"><span style="font-family: georgia;">Mais ce qu’ils n’ont pas anticipé
à mon avis, c’est le fait que… cet étouffement, cette difficulté, ce
dépassement par ce que la vie est… Il y a toute une génération nouvelle, qui n’a
pas eu l’opportunité de connaitre Nirvana en activité et à qui ça va parler et
pas qu’un peu. Et Radiohead, une seconde fois, de tomber vers le haut, de rater
sa volonté d’envoyer chier – cette fois-ci – tant son label que son public (un
peu) et de se voir, maintenant, accrocher une étiquette dont il sera encore
plus difficile de se séparer : celle de génies. Je compatis. Mais de fait,
ayant commencé par là, Radiohead, on me les a vendus dès le départ comme des
génies. Et c’est seulement avec le temps que j’ai découvert la face tendre,
humaine (trop… non non, on va pas la faire celle-là), sensible d’un groupe (qui
pourtant geint à longueur de chanson) et de cet album. C’est ce chemin qui fait
qu’à terme mon titre préféré est et probablement restera <i>Let Down</i>, un
autre de ces titres qui met face à la Beauté et appelle frissons et larmes en
un même élan.<o:p></o:p></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="line-height: 107%;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="line-height: 107%;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiRsuNX4thRiEIWEd4hvOV0p-ZlyX62-r_KQv77W2_oTvEhyphenhyphenoVqMjJT-joyccfYIwfxrHpZGTwbRm2iW8nBmE5NS8PLtS0yzDSaYYtlFlLzzkBQP7RcVShxxlVdAb50fU3JPFWfQcU02o8/s750/No+sup.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="750" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiRsuNX4thRiEIWEd4hvOV0p-ZlyX62-r_KQv77W2_oTvEhyphenhyphenoVqMjJT-joyccfYIwfxrHpZGTwbRm2iW8nBmE5NS8PLtS0yzDSaYYtlFlLzzkBQP7RcVShxxlVdAb50fU3JPFWfQcU02o8/w400-h266/No+sup.jpg" width="400" /></a></div><div style="text-align: center;"><b><i><span style="font-size: x-small;"><br /></span></i></b></div><span style="font-family: georgia; font-size: x-small;"><div style="text-align: center;"><b><i>Asphyxie dans 3, 2, 1...</i></b></div></span><p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="line-height: 107%;"><span style="font-family: georgia;">Je n’ai pas eu la chance de voir Radiohead
devenir le plus grand groupe de rock du monde connu, parce qu’il l’était déjà
quand je les ai découverts. Et c’est un tour de force, clairement, que de
convaincre tant de monde, au tournant des années 90, d’écouter ce qui est
finalement du prog mais qu’on appelle pas comme ça parce que le terme est
maudit. <o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="line-height: 107%;"><span style="font-family: georgia;">A partir de maintenant, la
chronologie de ces chroniques va revenir à la normale (pour un temps). Et Thom
va réaliser que si l’après Bends lui donnait des crises d’angoisse, l’après OK
Computer… ben c’est être enterré vivant. Ou être à nouveau un adolescent.<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="line-height: 107%;"><o:p><span style="font-family: georgia;"> </span></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="line-height: 107%;"><o:p><span style="font-family: georgia;"> </span></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><u><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Plus mauvais titre:</span></u><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"> On sait tous que c’est <i>Fitter Happier</i>. Et
c’est trop facile de s’attaquer à <i>Electioneering,</i> qui, malgré le fait
que le refrain c’est littéralement « Si tu avances quand je recule »,
est un titre que j’aime bien (un de mes préférés à 15 ans). Du coup je pense
que la lanterne rouge ira plutôt à « <i>Climbing up the Walls</i> »,
même si, vous en avez bien conscience, c’est en toute malhonnêteté.<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><u><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Meilleur titre pas sorti en single </span></u><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">: Il est pas sorti en single <i>Let Down</i>,
techniquement., même s’il est sorti en face B. Parce que vu que c’est un des tout
meilleurs titres du groupe, forcément je peux pas en citer un autre.<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><u><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: georgia;">Meilleure face B de single de la période</span></span></u><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: georgia;"> : En vrai, le meilleur titre non
album de la période il est sorti dans les inédits de la réédition de 2017 et c’est
<i>Man of War</i>. Mais si vraiment on s’en tient aux faces B non album sortis à
l’époque ce serait <i>Polyethylene (Parts 1 & 2).</i></span><o:p></o:p></span></p>Guic' the oldhttp://www.blogger.com/profile/05206620838547060034noreply@blogger.com7tag:blogger.com,1999:blog-4142414307070890279.post-49136319520855089902021-11-27T07:52:00.000-08:002021-11-27T07:52:01.619-08:00BioRadioSpective - Episode 2<p> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><u><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><span style="color: #cc0000;">The Bends (Mars 1995)</span><o:p></o:p></span></u></b></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><o:p> </o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">N’y allons pas par quatre chemins : <i>the Bends</i> est un des rares albums
que je n’hésiterai pas à qualifier de parfait. Cela en fait-il le meilleur
album du groupe ? Non. Et si c’est ce genre de phrase qui fait que ma
femme me traite de snob, cela n’en reste pas moins vrai.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Qu’entends-je par album parfait ? J’entends par là que toutes les
chansons de l’album sont a minima bonnes (même si en fait on va souvent
taquiner au sublime). Donc que je n’ai envoie d’en sauter aucune quand je
l’écoute. A cela s’ajoutent le fait que les morceaux d’ouverture et de
fermeture sont parfaits (en tant que tels et à leur place dans l’album, c’est
toujours important), que les singles (nombreux) sont tous bons mais n’enfoncent
pas le reste de l’album au point de ressortir comme singles évidents : Un
<i>(nice dream)</i> n’a rien à envier à un <i>High & Dry</i>, un <i>Bones</i>, rien à envier à
un <i>The Bends</i> ou un <i>Just</i>…<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Pour vous
donner un autre exemple d’album parfait : <i>Ziggy Stardust</i>. Pour vous dire à
quel point ce n’est pas commun : aucun album des Beatles n’est un album
parfait</span><sup><span lang="FR" style="font-size: 10.0pt; line-height: 107%; mso-ansi-language: FR;">1</span></sup><span lang="FR" style="font-size: 10.0pt; line-height: 107%; mso-ansi-language: FR;">.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="font-size: 10.0pt; line-height: 107%; mso-ansi-language: FR;"><o:p> </o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Je ne saurais dire précisément quand j’ai découvert cet album, mais je sais
qu’à un moment (en première ou terminale, donc vers 2001-2002) on m’a gravé
<i>Pablo Honey</i> (ça m’a changé de ma cassette) et<i> The Bends</i>. J’en connaissais déjà
un extrait (outre le <i>My Iron lung</i> évoqué la dernière fois, même s’il me passait
un peu au-dessus du crane au milieu de ce EP maison du marasme), en l’occurrence <i>Fake
Plastic Trees,</i> dont j’avais entendu une version live sur un concert /
Compilation pour le Tibet libre emprunté à la médiathèque (disque qui me fera
aussi découvrir le <i>Beetlebum</i> de blur et Rancid et me rend donc la datation du
concert difficile) (Je viens de chercher et c’est 1997, c’est le « Tibetan
freedom concert ». Rétrospectivement le line up est dingue maintenant que
je connais les noms dessus)<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><o:p> </o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Bref, <i>The Bends</i> est vite devenu un classique ultime de ma vie en tant que …
disque que j’arrive à ne pas écouter. Comprendre par là que c’est un disque que
j’ai fait tourner un nombre incalculable de fois, en fond, pendant que je
lisais sur mon lit en rentrant le soir, ne prêtant donc qu’une attention toute
volatile au disque lui-même. Enfin, jusqu’au titre 8, parce que l’explosion de
<i>My Iron Lung</i> m’a toujours sorti du truc. Et rarement au-delà du titre 10, parce
que, hasards de la vie, c’était toujours entre les titres 9 et 10 qu’on
m’appelait pour aller à table.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiU4MLcjXmQ9Gc0QH8it-q8bEKixpHq7p2usZ-gaVKcidQQs6XfioFroDmMoptjQAg-WHXZla__O4O2u5RzdJc4Vn689rt453i-XFZlKPR45LTQZzX5MS4bAYNowQmIa4aTGaTdVm5sXMs/s500/High-Fidelity-john-cusack-40698598-500-271.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="271" data-original-width="500" height="216" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiU4MLcjXmQ9Gc0QH8it-q8bEKixpHq7p2usZ-gaVKcidQQs6XfioFroDmMoptjQAg-WHXZla__O4O2u5RzdJc4Vn689rt453i-XFZlKPR45LTQZzX5MS4bAYNowQmIa4aTGaTdVm5sXMs/w400-h216/High-Fidelity-john-cusack-40698598-500-271.gif" width="400" /></a></div><br /><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><br /></span><p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">En conséquence c’est probablement un des disques dont je regrette le plus
d’avoir fini par comprendre les paroles (et je serais bien en peine de vous
dire aujourd’hui si je les ai lues ou si j’ai fini par les comprendre.
Probablement un peu des deux, au final : lu celles des titres que j’ai
voulu apprendre à la guitare – le solo de <i>High & Dry</i> est un des premiers trucs
que j’ai réussi à faire sortir d’une gratte qui ressemblait à ce que je voulais
faire- oui il se joue sur genre 3 notes mais on peut pas tous être fans de
Nirvana) parce qu’au final il a perdu cette fonctionnalité et très peu de
disques (voire aucun) depuis ont jamais réussi à la remplir (<i>Marquee Moon.</i>
Peut-être.)<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Et paradoxalement, c’est aujourd’hui devenu un disque que, quand je
l’écoute… <i>je l’écoute</i>. Totalement. Si je le mets en fond pendant que je
fais autre chose vous pouvez être sur que je vais pas le faire vite et surtout
je vais m’interrompre un tas de fois. Et en l’écoutant, ce qui me fascine c’est
que… ce disque ne devrait pas fonctionner. Pourtant (miracle du mixage et de la
production ?) tous ces titres disparates, dont pas deux ne s’enchainent en
se ressemblant, parviennent a former un tout, cohérent, et surtout splendide.
Avec des hauts très hauts et des bas pas très bas (comme souvent avec Radiohead
je serais bien en peine de dénigrer un titre, il y a vraiment une notion de
« ok, c’est juste pas pour moi »). L’autre point me fascinant (qu’on
va retrouver plus d’une fois dans cette série) c’est la capacité de Radiohead
d’avoir 10 ans d’avance… pas musicalement mais thématiquement. J’ai failli
faire une blague sur le fait que<i> The Bends</i> est l’album marxiste de Radiohead,
mais dans les faits, c’est l’album d’un groupe qui prend conscience qu’il a
réalisé un exploit (<i>Creep</i>) que certains groupes ne parviendront jamais à
recréer et dont le label, sans aucune considération artistique, demande juste de
le refaire. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjnNrxPwx3ZYFLwueFvsJkEsLmsr840r7Rd1QdAjfU7TJJ8GN3i87eWtGCdFjWUh6YeN3sy7gCJ3zMqv85bM5vjpVBp4f1P9AnehyyrgvODXh_0VqGIGYt4s2yhiz9PzXplOhFsIgas7E/s1800/RD1995.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="1800" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjnNrxPwx3ZYFLwueFvsJkEsLmsr840r7Rd1QdAjfU7TJJ8GN3i87eWtGCdFjWUh6YeN3sy7gCJ3zMqv85bM5vjpVBp4f1P9AnehyyrgvODXh_0VqGIGYt4s2yhiz9PzXplOhFsIgas7E/w400-h266/RD1995.jpg" width="400" /></a></div><b><div style="text-align: center;"><b><i><span style="font-size: x-small;">Les gens croient que je mets des lunettes de soleil parce que je me prends pour une rockstar mais en fait c'est juste que je fais des migraines ophtalmiques</span></i></b></div></b><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><br /></span><p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Réalisant qu’il n’est qu’une commodité comme une autre, juste plus difficile
à produire à la chaîne, Thom Yorke décide d’en faire une ballade désespérée sur
la surconsommation de « merdes en plastique made in china » (parmi
lesquelles il voit son art inclus) comme distraction face à la vacuité de
l’existence.<sup>2</sup> Ce morceau est aussi une des plus belles
démonstrations de la nouvelle arme que le groupe vient de réaliser qu’il
a : 3 guitares. Enfin, surtout que quitte a avoir 3 guitaristes autant qu’ils
jouent des trucs différents plutôt que de tous trois jouer le même truc
histoire de sonner fort. Et sur ce morceau, le déploiement stratégique de
l’acoustique, d’une électrique jouant des accords avec un peu de distorsion et
d’un électrique claire pour le solo est tout simplement terrassante.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">J’ai dit il y a deux articles que malgré tout, <i>Creep</i> est une bonne
chanson, émouvante et tout, mais soyons honnêtes, si elle passe en soirée, ça
m’en touche une sans faire bouger l’autre. Si <i>Fake Plastic Trees</i> passe, on est
pas 2 accords dedans que je cherche déjà où aller me cacher pour chialer tout
ce que j’ai, entendons nous bien. Et c’est même pas ma chanson préférée de
l’album ! Pourtant, c’est une de ces chansons qui, quand je les entends,
me plonge dans des abîmes de reconnaissance face au fait d’être né à un moment
ou cette chanson existe (et de pas, genre, être mort en 1993 – je suis sur que
j’aurais eu une vie intéressante hein, j’aurais connu les 30 glorieuses et
tout, mais pas <i>Fake Plastic Trees </i>et du coup ça aurait été un peu moins bien
quand même. Moi j’ai<i> Fake Plastic Trees</i> ET <i>Dear Prudence</i> (et plein d’autres
mais c’est tout ce qui me vient dans cette catégorie) je suis bien, même si
confronté aux abysses existentielles du réchauffement climatique et condamné à
redéfinir mon propre rapport à la société de consommation, entre autres via
l’écoute répétée de cette belle et douloureuse chanson.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">(Mais sinon ça va)<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">De tous les premiers albums de Radiohead, qui ont cet effet « ouah la
face A est ouf mais la face B c’est pas ça », il faut aussi avouer que<i> The
Bends</i> est celui qui maintient l’illusion le plus longtemps. Ce n’est que la
soudaine coupure de<i> Bulletproof (I wish I was)</i> après l’excitation de la fin de
My Iron Lung (je vous ai parlé de<i> My Iron Lung</i> ?) qui, certes, offre une
respiration bienvenue après deux titres qui décidément en envoient sévère, mais
peut être une trop large respiration qui casse un peu les pattes (et dont pâtissent,
à mon avis, les deux titres suivants, très « classiques » dans la
forme, mais néanmoins très efficaces – <i>Sulk</i> en particulier, pourrait échanger
sa place avec<i> (nice dream)</i> sans que la face A ne perde de sa splendeur.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><o:p> </o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgSJkBChLT4dzeO3kt8Bpt71dKihKD518jBL8laa6sDlzDG3yYuVnsaRZ1dfuDpaO_MBk089glhWvDjyHPrPh6zCC19K1xS5mIE_FvVTS5WjEaKf2RBXV9fQSWJ_0-RgheI3wSH9_3q84U/s1200/The+bends.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="1200" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgSJkBChLT4dzeO3kt8Bpt71dKihKD518jBL8laa6sDlzDG3yYuVnsaRZ1dfuDpaO_MBk089glhWvDjyHPrPh6zCC19K1xS5mIE_FvVTS5WjEaKf2RBXV9fQSWJ_0-RgheI3wSH9_3q84U/s320/The+bends.jpg" width="320" /></a></div><br />Face au « toujours difficile second album » les groupes ont de
nos jours plusieurs choix : continuer dans la veine du précédent, sortir
les morceaux qu’on n’avait pas jugés assez bien pour le premier, ou se
réinventer. J’ai longtemps préféré les 3emes albums (les fameux albums dits
« de la maturité ») de mes groupes préférés, mais en vieillissant, je
me suis souvent tourné plus précisément vers les premiers, mais surtout les
seconds albums (a ma grande surprise, l’album des Smashing Pumpkins que
j’écoute le plus régulièrement est <i>Siamese</i> <i>Dream</i> par exemple). Parce que ce
qu’un groupe dit et fait dans son second album est généralement bien plus une
déclaration d’intention que ce qu’était son premier ou sera son troisième. Avec
<i>The</i> <i>Bends</i>, Radiohead devient un groupe auto conscient, instatisfait et
volontairement contre productif, décidé à pousser la corde pour voire quand
elle casse. En ce sens, ce n’est pas tant <i>My Iron Lung</i> (qui est au final un
morceau post-grunge, mais anglais), ou <i>The</i> <i>Bends</i> (qui bien que rayonnant de
« Oh mon Dieu j’ai tout ce que tout le monde voudrait mais franchement
c’est pas fait pour moi » est au final « juste une très brillante pop
song »), que Just qui illumine l’album de sa présence défiante. Un morceau
comme celui-ci ne devrait probablement pas exister et surtout ne devrait pas
être aussi bon.<o:p></o:p><p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Avec les années mon point focale sur ces albums a évolué et mon morceau
préféré n’a cessé de migrer de la plage 4 à la 8 à la 12… Finalement la 7,
juste après la moitié de l’album, est l’apex, le climax d’un album qui n’a fait
que tendre vers cet apogée et ne fera qu’en redescendre derrière. Vrombissant,
virevoltant (le jeu de guitare n’est pas sans rappeler au fan en moi le
« <i>Bodies</i> » des Smashing Pumpkins, cette sorte de spirale / ZigZag de
torrents de bruit) et décidant de ne jamais rester le même,<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>changeant le morceau dès qu’on pourrait s’y
sentir à l’aise plus de deux secondes, c’est là que Radiohead montre son génie,
sa volonté et surtout son crédo : on peu être tout à la fois pop et prog,
on peut être intelligent sans être chiant, on peut divertir et faire réfléchir.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">C’est quand on utilise Radiohead comme exemple (ou les Beatles) qu’on est
le plus à même de me happer dans des explication relous de musicologie. Et ils
auront beau engager le même producteur ou pomper Chopin à la source, c’est pas
Muse qui saurait en dire autant.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><o:p> </o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Il est peut-être moins « important » que <i>Nevermind</i> ou même son
propre successeur, il n’en reste que <i>The</i> <i>Bends</i> est le plus grand, le plus beau,
le plus parfait des albums des années 1990 (Mais pas le meilleur).<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><sup><span lang="FR" style="font-size: 10.0pt; line-height: 107%; mso-ansi-language: FR;"><o:p> </o:p></span></sup></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><sup><span lang="FR" style="font-size: 10.0pt; line-height: 107%; mso-ansi-language: FR;"><o:p><br /></o:p></span></sup></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><u>Plus mauvais titre:</u> <i>Bulletproof (I wish I was) . </i>Je vais pas me faire que des amis mais c'est mon opinion.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><u><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Meilleur titre pas sorti en single </span></u><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">: Ils sont quasiment tous sortis en singles! Au final, je dirais Bones, probablement un peu sous estimé car trop similaire à The Bends<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><u><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Meilleure face B de single de la période</span></u><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"> : <i>Talk Show Host</i>, no contest. J'adore <i>Killer Cars </i>également, je trouve que c'est un morceau qui mériterait mille fois plus d'exposition, mais <i>Talk Show Host</i>, est un tel chef d'oeuvre. Je reste convaincu que son absence de tout album est juste liée au fait de garder un "inédit" pour la B.O. de <i>Roméo + Juliette</i>.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><u>Leçon de vie cachée dans les paroles</u>: <i>I wanna live / Breathe / I wanna be a part of the human race. </i> N'importe quel autre groupe chantant ça ce serait des pleurnichards. Ici c'est juste une requête légitime.</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><sup><span lang="FR" style="font-size: 10.0pt; line-height: 107%; mso-ansi-language: FR;"><o:p> </o:p></span></sup></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><sup><span lang="FR" style="font-size: 10.0pt; line-height: 107%; mso-ansi-language: FR;"><o:p> </o:p></span></sup></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><sup><span lang="FR" style="font-size: 10.0pt; line-height: 107%; mso-ansi-language: FR;">1</span></sup><span lang="FR" style="font-size: 10.0pt; line-height: 107%; mso-ansi-language: FR;"> Et avant
que les mauvaises langues ne se délient et parlent à tort de jardins de
pieuvres, disons-le : c’est souvent la faute de George et du
sous-continent indien.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><sup><span lang="FR" style="font-size: 10.0pt; line-height: 107%; mso-ansi-language: FR;">2</span></sup><span lang="FR" style="font-size: 10.0pt; line-height: 107%; mso-ansi-language: FR;"> D’où la
présence évidente du morceau sur la B.O. du film Clueless (qui est un film
plus malin qu’on le croit)<o:p></o:p></span></p>Guic' the oldhttp://www.blogger.com/profile/05206620838547060034noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-4142414307070890279.post-83272074625061542772021-11-22T06:26:00.003-08:002021-11-22T06:26:51.200-08:00BioRadioSpective - Interlude (?) 1<p style="text-align: justify;"><b><u>My Iron Lung EP - Septembre 1994 </u></b></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Si j’ai hésité à
parler de celui là, je finis par le faire pour deux raisons. La première, c’est
que mon lecteur (on va pas déconner, à ce stade, on sait tous les deux que
j’écris surtout pour toi), m’a dit qu’il fallait le faire. Mais en même temps
il devait encore s’attendre à une analyse objective de la discographie du
groupe, pas cette autodiscobiographie bordélique parce qu’essayent de faire se
croiser deux timelines qui ne vont pas ensemble (la mienne et celle du groupe).
La seconde c’est que je suis retombé dans ma discothèque sur <i>mon </i>My Iron Lung.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><o:p> </o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Parce que oui. Il
y a My Iron Lung, et il y a <i>mon</i> My Iron Lung.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><o:p> </o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Novembre 2001.
Les vacances sont en train de s’achever, et nous préparons nos valises pour
repartir. Ma sœur, qui reste un peu plus longtemps, arrive avec son copain (qui
deviendra plus tard mon beau-frère) dans la cuisine de la maison familiale et
me tend un paquet presque cubique, mais qui parait instable sous son papier
cadeau. En l’ouvrant j’y découvre 6 CDs gravés, dans leurs boitiers slims, avec
les impressions de compte rendu Nero Burning Rom en guise de tracklisting.
C’est bête à dire, mais à ce jour encore c’est peut-être (sans qu’elle n’en ait
jamais eu conscience ni à l’époque ni aujourd’hui), la cadeau le plus
attentionné qu’elle m’ait jamais offert. Le temps passé à télécharger les
morceaux, à les graver… <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Parce que quand
on y pense, c’est fou, on parle de la fin 2001 : ça a été téléchargé sur
eMule parce que même si un pote de mon futur beau-frère les avait sur son PC…
les clés USB ne sont pas encore vraiment là, les disques durs externes encore
moins. Pourtant <i>moins de 6 ans après</i>, en une soirée je téléchargeais In
Rainbows pour le mettre sur mon iPod depuis le PC de la copine d’un pote. Ça me
flingue.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Aujourd’hui, je ne saurais me rappeler
parfaitement du contenu de ces 6 CDs. Je sais que l’un d’entre eux était une
compilation de « classiques » de qualité, et que deux n’étaient
composés que de morceaux de Radiohead que je ne connaissais pas encore</span><sup><span lang="FR" style="line-height: 107%;">1</span></sup><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">, et que chaque compilation avait un
« titre » associé : l’une était Pop is Dead. L’autre était My
Iron Lung.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Mon My Iron Lung…
Je l’ai encore. Jetons un œil au tracklisting.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal"></p><div style="text-align: justify;"> </div><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><o:p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgeVOfKiugEt9rXcQtY3B2TzRjNiLghnrY1NbRClwnQFoTMXFp2RfsH0Y5NJcuC4XhWwuCUFOLagEc_xcd9EV0gZz-KeeViO1quSQo9C3k0C_5koX4JooXlLGZEP9rrHG0l4RXrucMmwVY/s2048/MIL.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="2048" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgeVOfKiugEt9rXcQtY3B2TzRjNiLghnrY1NbRClwnQFoTMXFp2RfsH0Y5NJcuC4XhWwuCUFOLagEc_xcd9EV0gZz-KeeViO1quSQo9C3k0C_5koX4JooXlLGZEP9rrHG0l4RXrucMmwVY/w400-h400/MIL.jpg" width="400" /></a></div><div style="text-align: center;"><b><span style="font-size: x-small;">(Les fautes "de frappe" sont d'origine du fichier Nero que j'ai recopié)</span></b></div></o:p></span><p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><o:p> </o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><o:p> </o:p></span>Comme vous pouvez
le voir… Mon My Iron Lung est plus long, plus touffu, et My Iron Lung y est en fait tout planqué au milieu de tout ce beau monde, dont une bonne partie est composée de faces B de singles tirés d'OK Computer (un peu comme s'il s'était accouplé avec l'EP Airbag / How am I driving? mais SANS Airbag.) Et je le rappelle on est en
2001, donc je n’ai pas forcément d’outil à disposition pour tracer la véritable
origine de chacun des morceaux. Ou même juste pour comprendre, outre le
tracklisting, ce qu’est My Iron Lung dans la discographie du groupe<sup>2</sup>…
je savais même pas ce qu’était un EP, hein.</p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><o:p> </o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Et quand l’ai-je
finalement acheté « en vrai », l’ayant trouvé d’occasion et
découvrant par la même la réalité de cet EP ? 2010, peut-être ?<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Bref j’ai
longtemps vécu dans un monde imaginaire où cet EP était un véritable album, mal
ordonné, plein de bonne idées mais dépourvu de cohérence, avec ses moments de
beauté, mais décidément difficile à suivre. Donc je comprends ce que ne soit
pas considéré comme un album. En plus ils sont con la meilleure chanson est en
avant-dernier. (Mes gouts ont changé depuis) (Par contre j'adore l'ironie qu'il y a à ce que My Iron Lung y a sa place de The Bends, en 8)<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><o:p> </o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTqHmI6pjTPe2DM-nv0J3QaM8O_WThIGiB1AsqXyd0XSs6EldwTUsiTa-HxHTCVJW_aBtA9LxjlZuOWUcONPsuJCeH2NZMqipc80RJIQhTgPgiDOV-SoyYzF_7ndQOf-PXogiq_Jkwkk4/s1200/MILoff.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="1200" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTqHmI6pjTPe2DM-nv0J3QaM8O_WThIGiB1AsqXyd0XSs6EldwTUsiTa-HxHTCVJW_aBtA9LxjlZuOWUcONPsuJCeH2NZMqipc80RJIQhTgPgiDOV-SoyYzF_7ndQOf-PXogiq_Jkwkk4/s320/MILoff.jpg" width="320" /></a></span></div><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><br />Mais l’idée n’est
pas forcément de parler d’un disque qui n’existe pas vraiment, parlons du vrai.
Du 8 titres. Dont on va exclure tout de suite le dernier parce qu’on s’en fout
et parce que son absence dans la version de l’EP mise en ligne par le groupe lui-même
confirme à mes yeux ce dont on se douterait tous : cette version acoustique de Creep a
très certainement été imposée par la maison de disques. Il est tellement
antinomique que ce disque commençant par le groupe reniant ce morceau <sup>3</sup>
finisse par une version alternative du morceau incriminé.<o:p></o:p></span><p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><o:p> </o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Bon, comme à
l’habitude, le disque se coupe malgré lui en deux : la face A est top, la
face B on s’en fout un peu, mais c’est aussi probablement parce qu’elle est un
peu plus molle du cul et… Bon, il faut aussi le citer, ce disque c’est la
première rencontre avec Nigel Godrich, qui pour l’instant n’est qu’ingénieur du
son sur… <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>justement, les 4 premiers
titres. Coïncidence ? Peut-être.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Coupé en deux, le
disque l’est aussi dans sa musique : écartelé entre deux albums sur
lesquels ils ne figurent aps, on serait bien en peine de dire quel titre
devrait aller où. Le groupe tente des trucs, tout ne passe pas, rien n’est
vraiment mauvais, mais à part le morceau éponyme, peu de choses ressortent. Et
surtout : le son passe son temps à changer. Chaque morceau semble offrir
une facette différente, une tentative différente, tour à tour classique rock,
shoegaze, voire orientalisant (Lozenge of Love dont la mélodie rappelle les
chansons signées George Harrison qu’on saute). On va pas non plus se voiler la
face, mes titres préférés sont ceux qui sonnent le plus comme l’album à venir,
ou du moins qui sonnent comme des trucs que j’aime (Permanent Daylight cette
sorte de reprise de Sonic Youth par REM, je m’en passe.). Je pense que plus
jamais dans sa carrière le groupe ne sonnera aussi purement « méchant »
que sur The Trickster (pas agressif, juste méchant), et soyons simple : le
fait que cet EP soit si bon, mais aussi qu’il ait été quasi-intégralement
écarté de l’album à venir (alors qu’on aurait pu le garder comme matériel à
faces B) et ce, sans AUCUN regret du groupe comme des fans (parce qu’on y
viendra, mais je serais bien en peine de fourrer un titre de cet EP autre que le
morceau titre au sein de The Bends sans avoir l’impression de tenter une
fission nucléaire), ça reste un tour de force.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">L’EP est intéressant,
et le groupe avait probablement <i>besoin</i> de réinventer sa réinvention si j’ose
dire, de la mettre en scène, avant d’en offrir la plus belle expression. Aussi
c’est le moment ou le groupe atteint presque sa forme finale : Ce combo
Radiohead/ Godrich / Donwood (le graphiste qui accompagne le groupe depuis maintenant
plus de 25 ans !) sont là. Et si les chutes de l’album étant de cette
qualité… Vous vous doutez que The Bends a de la gueule.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg9kLnSYiNbMGKMRfKkT2M1lAoC2xuXP53r1JCmRVdgYXrDyl12pArPHVEuXMr-h6lsPWKbsNIyZAe8XJVNuUmb5KB7D2rqv99d40wUzXhQbWC2RdRgSEgd10_shK0j1j9ogF4dHMGuHRk/s700/RD.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="674" data-original-width="700" height="385" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg9kLnSYiNbMGKMRfKkT2M1lAoC2xuXP53r1JCmRVdgYXrDyl12pArPHVEuXMr-h6lsPWKbsNIyZAe8XJVNuUmb5KB7D2rqv99d40wUzXhQbWC2RdRgSEgd10_shK0j1j9ogF4dHMGuHRk/w400-h385/RD.png" width="400" /></a></div><br /><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><br /></span><p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><o:p> </o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Pas de sélection
particulière de titre parce que ce serait dure d’appliquer les catégories à cet
EP. Aussi je parlerais plus longuement la prochaine fois de My Iron Lung, la chanson. En même temps qu'on commencera à basculer en plein doute métaphysique<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><o:p> </o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><o:p> </o:p></span> </p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><b><sup><span lang="FR" style="line-height: 107%;">1</span></sup><span lang="FR" style="line-height: 107%;"> Et un de ces morceaux, censé être une
reprise de Deftones par Radiohead n’était en fait qu’une version acoustique de
Be quiet & drive, mais bel et bien par Deftones quand même.<o:p></o:p></span></b></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="line-height: 107%;"><o:p><b> </b></o:p></span><b><sup><span lang="FR" style="line-height: 107%;">2</span></sup><span lang="FR" style="line-height: 107%;"> La place de My Iron Lung dans la disco
du groupe je l’apprendrais dans la rétrospective / biographie du groupe dans
Rock Mag une paire d’années après. Autre temps, autres moeurs</span></b></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="line-height: 107%;"><o:p><b> </b></o:p></span><sup><span lang="FR" style="line-height: 107%;"><span style="font-size: small;"><b>3</b></span></span></sup><span lang="FR" style="line-height: 107%;"><b> Je pars de l’idée que les gens
connaissent My Iron Lung, mais si tu es un jeune lecteur égaré qui ne sait pas
cela, d’abord, bienvenue, installe-toi confortablement et merci du temps que tu
m’accordes, mais aussi : la chanson
My Iron Lung passe une partie de ses paroles à cracher sur le morceau Creep ou
tout du moins le succès difficile à vivre qu’il a apporté au groupe et qui fait
que la maison de disque leur demande de rééditer cet exploit avec ce nouveau
single (non je ne dirais pas les paroles. Les citer dans un article parlant du
morceau est aussi cliché que Radiohead rencontrant <i>encore plus </i>de succès
avec un album qui explique qu’ils vivent mal le succès.)</b></span></p>Guic' the oldhttp://www.blogger.com/profile/05206620838547060034noreply@blogger.com3Oxford, Royaume-Uni51.7520209 -1.257726323.441787063821153 -36.4139763 80.062254736178843 33.8985237tag:blogger.com,1999:blog-4142414307070890279.post-36263515750023712502021-11-12T00:51:00.000-08:002021-11-12T00:51:56.161-08:00BioRadioSpective - Introduction et Episode 1<p> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><i>De tous les groupes que j’ai aimés quand j’étais ado, il en est un qui a un
statut unique : je n’ai jamais vraiment réussi à en faire mon deuil. <o:p></o:p></i></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><i>Malgré un sursaut en 2007 j’ai fini par comprendre que les nouveaux
Smashing Pumpkins ne seraient jamais à la hauteur des originaux. Je me suis
purement et simplement fâché avec Muse (en 2009) et Placebo (dès 2006). Oasis
n’existe plus. Si l’on creuse vraiment les anfractuosités de ma jeunesse… Nada
Surf est anecdotique aujourd’hui. Slipknot, Korn, ne sont que de pales copies
de leur folles origines, mais je ne leur souhaite aucun mal.<o:p></o:p></i></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><i>Mais Radiohead… Il y a une coïncidence qui restera pour toujours : en
2000 j’ai eu 15 ans un mois (à peu près) après la sortie de Kid A. Et
à mon anniversaire on m’a offert OK Computer. Que j’avais déjà en cassette mais
ça on y reviendra. Mais c’est comme si ce groupe avait toujours été là,
présence discrète pour ne pas dire fantomatique, mais présence quand même. 20
ans. Vingt et un, même. Mon goût pour Radiohead peut aller au bistro aux Etats-Unis.<o:p></o:p></i></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><i>En 2003 j’achetais Hail to the Thief le jour même de sa sortie et
l’écoutai religieusement, collé à la mini-chaîne, dès mon retour. Aujourd’hui, je crois ne toujours pas avoir réussi à
finir une écoute entière de A moon shaped pool … et pourtant
je continuerai probablement longtemps à lister le groupe parmi mes préférés,
quand bien même il n’a pas sorti un album me convaincant ces dix dernières
années (en même temps ils en ont sorti qu’un). Que s’est-il passé ? Chaque
fois que je pense au groupe c’est avec une tendresse infinie, et pourtant, on
ne se cause plus. <o:p></o:p></i></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><i>Aujourd’hui, il est temps de revenir sur une relation certes houleuse, mais
riche en émotions, et, qui sait ? de peut-être en tirer quelques
enseignements</i>.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><o:p> </o:p></span> </p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><b><u>1. Pablo Honey (Février 1993)</u></b><o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><o:p> </o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><o:p> </o:p></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjH91Iwi9WQgf2ezUJfMuAch-9-dujEBIZlA92IQEH9XaysDicKuT71_ImpTuc877zo0O7DmNldt9RXVkfhJfPxtOol0oPXjZ9jalgPVrNirlYRP9XpyZI5MeL23q5dUmAxSWQRshXXCQ0/s608/ob_78bfc9_radiohead-1993-e-608x450.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="450" data-original-width="608" height="296" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjH91Iwi9WQgf2ezUJfMuAch-9-dujEBIZlA92IQEH9XaysDicKuT71_ImpTuc877zo0O7DmNldt9RXVkfhJfPxtOol0oPXjZ9jalgPVrNirlYRP9XpyZI5MeL23q5dUmAxSWQRshXXCQ0/w400-h296/ob_78bfc9_radiohead-1993-e-608x450.jpg" width="400" /></a></div><div style="text-align: center;"><b><span style="font-size: x-small;">Quand je pense qu'il est des gens qui se moquent de la coupe de cheveux <i>actuelle</i> de Thom Yorke</span></b></div><div style="text-align: center;"><b><span style="font-size: x-small;"><br /></span></b></div><p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Soyons honnêtes: il est peut-être là, en fait, l’album le plus clivant du
groupe. Il y a généralement deux opinions qui s’opposent sur cet album. D’un
côté les esthètes, cette bande de snobs, qui ne le considèrent digne d’aucun
intérêt (ils ont déjà du mal à en trouver à <i>The Bends</i>). De l’autre les
honnêtes gens, qui le voient comme un album de britpop honnête mais -évidement-
encore loin des sommets à venir, voire peu marquant au milieu des albums de
britpop qui pouvaient sortir à l’époque.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Et puis il y a moi. Même si vous avez déjà deviné où je me situe dans cette
grille d’analyse, la vérité est que je ne saurais analyser cet album. Pour une
raison très simple : cet album m’a (presque) tout appris. Lors de l’années
scolaire 1999-2000 je faisais seulement mes premiers pas dans le grand
défrichement de Rock des origines à nos jours, et je n’avais eu que quelques
disques sous les oreilles quand celui-ci (enfin, non, quand le nom Radiohead) a
croisé ma route. On m’avait copié sur cassette <i>OK Computer</i> et
« celui où y a <i>Creep</i> ». Et au risque de déplaire à ma fanbase
de bon gout, ce n’est pas le chef d’œuvre de 1997 qui a le plus retenu mon
oreille à l’époque.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Je vais dire quelque chose qui semblera une évidence à toute personne de
bon sens, mais qu’il me semble utile de poser ici : les clichés sont des
clichés pour une bonne raison, à savoir qu’ils fonctionnent. Mais il est un
autre point sur lequel je voudrais insister : un cliché n’en est pas un
quand c’est la première fois qu’on y est confronté. Et c’est aussi cela qui me
rend cet album si attachant. <i>Creep </i>est une bonne chanson, c’est un fait
(si, si). Mais quand c’est la première chanson qu’on découvre avec ce passage
d’un son clair pour le couplet à des torrents de distorsion pour le refrain…
c’est transcendant. Je vieillis et donc les choses sont un peu floues, mais <i>Pablo
Honey</i> est, j’en suis à peu près sûr, un des cinq premiers albums de rock à
être entrés dans ma vie. Donc, plus encore que les « Ouah, on peut faire
ça » que les grands (Beatles, Bowie, etc.) m’ont fait découvrir plus tard,
<i>Pablo Honey </i>m’a permis de découvrir que ce qu’on y trouve <i>existe</i>
en ce monde. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><o:p> </o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiMsj8BwFB4zzyT0oPly5o6n_PxXSDsspVBIKnEKnKq5IVwS57ebuyv4IYwk8rt7tEUyMVONoVb3Hk8LvP-HuwmPrImR4nwQ-pisLvQpbV5hixZ4T91pmJx2wc92iAH-sNoOATpH0mvRmE/s1200/RDPH.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="1200" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiMsj8BwFB4zzyT0oPly5o6n_PxXSDsspVBIKnEKnKq5IVwS57ebuyv4IYwk8rt7tEUyMVONoVb3Hk8LvP-HuwmPrImR4nwQ-pisLvQpbV5hixZ4T91pmJx2wc92iAH-sNoOATpH0mvRmE/s320/RDPH.jpg" width="320" /></a></div><br />Et dans mes virginales oreilles, les envolées de <i>Stop Whispering</i>,
l’alternance de structure couplets durs et lents / refrain pop plus rapide
(très pixienne maintenant que je le sais mais je savais pas encore qui étaient
les Pixies - j’avais même pas encore vu <i>Fight Club</i>) de <i>Anyone can
play guitar</i>, le redémarrage et ce solo à la fin de <i>I can’t</i> - entendu
depuis mille fois depuis dans des trucs faits avant, même l’ouverture claire de
You avant de sortir du gros son, tout a laissé une trace. <o:p></o:p><p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Ici est née une sensibilité, une affinité même pour quelque chose que je ne
connaissais pas, ou pas bien. Le rock devait être dur et colérique, voire
rebelle (à qui, à quoi ? à 15 ans on ne s’embarrasse pas de la
transitivité…) et idéalement que mes parents me demandent de baisser le son,
mais je le découvrais ici émotif et émouvant, délicat… Je découvrais ma propre
propension à la pop. Et mes parents me demandaient quand même de baisser le son
ce qui ne gâchait rien.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><o:p> </o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Bon, il ne s’agit pas non plus d’absoudre l’album de ses défauts (qui n’en
sont pas forcément) : sans la voix de Thom Yorke, <i>Thinking about you</i>
est un morceau d’un affolante banalité. C’est aussi un album de Radiohead
typique des premiers temps : à savoir un vinyle qui s’ignore. Je
théoriserai sans doute plus longtemps sur les formes des albums de Radiohead un
peu plus tard cependant : les trois premiers ont tous cette tendance à
avoir une Face A moins cohérente que la B, mais aussi meilleure parce que
contenant les meilleurs titres. Mais ici, avec le temps, je préfère de plus en
plus la face B : <i>Ripcord</i>, <i>Prove Yourself,</i> ça reste bon, mais
l’ensemble se mélange plus aisément en un fond homogène, surtout que d’un coup
la constante de cette face c’est la batterie, qui claque vraiment bien sur
cette album (probablement parce que, j’ai l’impression, Phil Selway y est
incapable de taper sa caisse claire sans taper de cymbale en même temps). Sans
compter une vibe <i>« Scared to get happy</i> », très indie pop
anglaise 80’s, mais avec une volonté d’aller de l’avant, presque une joie de
vivre, qui fait chaud au cœur.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><o:p> </o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">S’il est probable que j’aie écouté cet album plus de fois dans les
dernières semaines juste pour écrire ces lignes que je ne l’ai fait ces 10
dernières années, cela ne change rien : tout familier qu’il soit (chaque pont,
chaque riff, chaque changement de rythme est gravé dans ma mémoire), ce qui me
rend fatalement tendre à son égard, il reste un bon album qu’on considèrerait
un pépite oubliée si ses auteurs n’avaient pas tout explosé derrière, et dont
le principal défaut, peut-être, est de compiler les meilleurs titres écrits par
un groupe qui existait déjà depuis 7 ans à la sortie de celui-ci, et qui a donc
pioché dans bien des influences en chemin.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><o:p> </o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><u>Plus mauvais titre:</u> <i>Thinking
about you</i><o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><u><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Meilleur titre pas sorti en single </span></u><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">: Ca se joue entre <i>Ripcord </i>et <i>I
can’t</i>… Mais au final je dirais<i> I can’t </i>parce que je suis une petite
chose sensible... et que j’aime bien les lignes de basse menaçantes avant que
le groupe revienne <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><u><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Meilleure face B de single de la période</span></u><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"> : Difficile de dire autre chose que
« <i>Inside my head</i> ». C’est l’équivalent de découvrir les titres
des années 80 de R.E.M. quand on ne connaît que leurs morceaux RTL2.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><u>Leçon de vie cachée dans les paroles</u>: <i>Stop Whispering / Start shoooooooouuuuuoooouuting</i></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><o:p> </o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><o:p> </o:p></span></p>Guic' the oldhttp://www.blogger.com/profile/05206620838547060034noreply@blogger.com3Oxford, Royaume-Uni51.7520209 -1.257726323.441787063821153 -36.4139763 80.062254736178843 33.8985237tag:blogger.com,1999:blog-4142414307070890279.post-64903277951720411262021-04-10T01:02:00.000-07:002021-04-10T01:02:56.216-07:00Victor est un con<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><b><u><span style="color: #cc0000;">Attention:
</span></u>spoilers complets. D’un roman qui a 205 ans.</b></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><o:p><span style="font-family: georgia;"> </span></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: georgia;"></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: georgia;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEilkqnZQ4vp16gSOflyemaC9NGnwRRPSpRQL1kMEUmmL3p8awkbVEuq3YpGB_1BsLH23OHDegq9N_O2oOPZqhKtxtJn3qgAxu8pyFEDiedGx5BQtjfCPcLnytcBM_2at0EzK42VA0cWxF4/s500/Frankenstein.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="305" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEilkqnZQ4vp16gSOflyemaC9NGnwRRPSpRQL1kMEUmmL3p8awkbVEuq3YpGB_1BsLH23OHDegq9N_O2oOPZqhKtxtJn3qgAxu8pyFEDiedGx5BQtjfCPcLnytcBM_2at0EzK42VA0cWxF4/s320/Frankenstein.jpg" /></a></span></div><span style="font-family: georgia;"><br />J’ai eu une envie
récente, liée à ma fascination morbide pour la tentative avortée du <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Dark_Universe">Dark Universe</a>, de « retourner à la source », et donc de lire les romans
qui ont inspirés ce qu’on considère comme les « monstres classiques
modernes ». <o:p></o:p></span><p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: georgia;">Ma lecture de
« L’extraordinaire cas du Docteur Jekyll et de Mr. Hyde » m’a presque
déçu. Mais ce n’est pas la faute du roman: celui-ci est structuré comme une
enquête pour comprendre quel est le lien entre le monstre et l’honorable
gentleman, et la solution est éventée depuis un siècle – même si<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>oui, le chapitre de confession de Jekyll est
splendide de désespoir et de mélancolie.<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><o:p><span style="font-family: georgia;"> </span></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: georgia;">Mais
Frankenstein, ce n’est pas la même chose ! C’est la création de la
Science-Fiction, c’est une réflexion sur la responsabilité du créateur !
C’est un roman visionnaire et éternel ! La pauvre Mary Shelley, effrayée
de sa propre imagination, obligée de poser ses visions sur la page ! <o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: georgia;">J’ai, de fait,
beaucoup aimé ce roman, en dépit de certains de ses défauts. Stylistiquement,
il a les défauts de ses qualités : il a été écrit en 1816, et le langage
(de la traduction) a ce charme du parler d’antan, du passé simple et des
archaïsmes involontaires. Mais en contrepartie, il est de son temps, et cette
structure de roman pseudo-épistolaire (même si le terme de « poupées
russes du témoignage » serait probablement plus approprié) fait soupirer
quand on l’attaque (je n’aime pas les roman épistolaires, désolé, ça
m’emmerde).<o:p></o:p></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><o:p><span style="font-family: georgia;"> </span></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: georgia;">Mais ce qui
m’aura le plus marqué (et conforté dans l’idée que revenir à la source est une
bonne chose) c’est que ma lecture fut accompagnée d’un sérieux <i>syndrome de
Shining </i>: le roman n’a que peu à voir avec l’image qu’il laisse dans
la culture générale – merci le cinéma. Déjà, et ce même si je ne m’en étais
jamais vraiment posé la question, je n’aurais probablement pas imaginé Genève,
la Savoie, ou même la charmante ville d’Ingolstadt en Bavière comme cadre
principal de cette histoire. Mais surtout… pas de foudre pour donner vie à la
créature, pas de foule en colère avec des fourches et des torches, et une
créature étonnamment plus éloquente que « Fire bad ». <o:p></o:p></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgNq2ZPp0AnH7JMWwzO4EUccQRx6mNNMAOPUBkOCxBFhbMiEUOD5oCAxOxhg8zQM9FlNgW23pzOzemYVzyWYOTe5q_ZnVrZ9hA3_M1ZrFNX79nVbKMHtwQtJRcU5Wf4X5nMwUHXcv91HM0/s1280/Monstre.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="853" data-original-width="1280" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgNq2ZPp0AnH7JMWwzO4EUccQRx6mNNMAOPUBkOCxBFhbMiEUOD5oCAxOxhg8zQM9FlNgW23pzOzemYVzyWYOTe5q_ZnVrZ9hA3_M1ZrFNX79nVbKMHtwQtJRcU5Wf4X5nMwUHXcv91HM0/s320/Monstre.jpg" width="320" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Et pas de boulons non plus</td></tr></tbody></table><br /></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: georgia;">Bref il y a de
nombreuses raisons de se plonger dans le livre d’origine, dont une qui me
touche personnellement : qu’il est agréable et amusant de retourner à une
époque où la chimie faisait encore rêver, où elle pouvait être un objet de science-fiction
et de fantasmes quant à ses réalisations (pensez bien qu’en 1816, la Chimie
moderne a quelque chose comme 30 ou 40 ans à peine).<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><o:p><span style="font-family: georgia;"> </span></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: georgia;">Mais il est un
point qui m’a rendu la lecture difficile, point pourtant primordial pour que
l’histoire existe : Victor Frankenstein est un con. J’utilise ce terme
parce qu’il recouvre beaucoup de choses, presque par défaut. Car, et ses
réalisations scientifiques le prouvent, il n’est pas un imbécile. Mais il y a
des moment sou j’avais envie de, au mieux le secouer, au pire le baffer. Mais
genre fort. En vrac (attention spoilers, vraiment) : <o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoListParagraphCxSpFirst" style="text-align: justify; text-indent: -18pt;"><!--[if !supportLists]--><span style="font-family: georgia;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR; mso-ascii-font-family: Calibri; mso-bidi-font-family: Calibri; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-hansi-font-family: Calibri;"><span style="mso-list: Ignore;">-<span style="font-size: 7pt; font-stretch: normal; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; line-height: normal;"> </span></span></span><!--[endif]--><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Son
rejet immédiat de la créature n’est décrit QUE par une réaction à la hideur de sa
création. Mais sans plus de développement sur la page. Qu’il soit le symbole de
son hybris, d’une défiance vis-à-vis du Créateur ou un truc comme ça, non, à
aucun moment ça n’est évoqué. Ce qui laisse le gout amer que Victor
Frankenstein, petit bourgeois suisse privilégié, est bêtement superficiel. Et
probablement que s’il était meilleur en travaux d’aiguille il n’y aurait pas de
bouquin.<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="text-align: justify; text-indent: -18pt;"><!--[if !supportLists]--><span style="font-family: georgia;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR; mso-ascii-font-family: Calibri; mso-bidi-font-family: Calibri; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-hansi-font-family: Calibri;"><span style="mso-list: Ignore;">-<span style="font-size: 7pt; font-stretch: normal; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; line-height: normal;"> </span></span></span><!--[endif]--><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Il y
a un moment ou j’ai vraiment insulté Victor et c’est le suivant : Victor
s’est vu demander par sa créature la fabrication d’une compagne. Celle-ci vient
de lui expliquer pendant quelques chapitres que, oui, c’est bien lui qui a tué
le petit frère de Victor, mais c’était dans un élan de colère et de désespoir
parce qu’il est rejeté de tous, son créateur y compris, et qu’il a compris que
seule une créature aussi hideuse que lui pourra jamais l’accepter, donc s’il te
plait papa fabrique moi une copine. Réticent, Frankenstein accepte. Mais alors
qu’il s’apprête à insuffler la vie à cette nouvelle créature, il a une vision
d’horreur du couple de Frankenstein donnant naissance à un nouvelle engeance
qui finirait par prendre le contrôle de la Terre et détruire notre belle
civilisation<sup><b>1</b></sup>. La réaction de Victor ? Tout détruire, (en plus
sous le regard de la créature originelle), scellant ainsi son destin. Et moi de
hurler que franchement t’étais pas à une hystérectomie près et que ça t’aurait
évité bien des problèmes.<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoListParagraphCxSpLast" style="text-align: justify; text-indent: -18pt;"><!--[if !supportLists]--><span style="font-family: georgia;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR; mso-ascii-font-family: Calibri; mso-bidi-font-family: Calibri; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-hansi-font-family: Calibri;"><span style="mso-list: Ignore;">-<span style="font-size: 7pt; font-stretch: normal; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; line-height: normal;"> </span></span></span><!--[endif]--><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Juste
après, la Créature émet son avertissement ultime : « Je te
retrouverai le soir de ton mariage ».<span style="mso-spacerun: yes;">
</span>Reprenons le contexte : tu viens de détruire son seul espoir
d’avoir une compagne. Il te menace de te retrouver le soir de ton <i>mariage</i>.
De quel degré d’égoïsme total faut-il être atteint pour être convaincu que
cette menace pèse sur <i>ta vie</i> <b><i>à toi</i></b> ? Pourquoi
attendre jusqu’à ton mariage alors, il peut te buter maintenant. Il ne veut pas
ta mort, il veut que tu comprennes et partage son infini malheur bordel !<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><o:p><span style="font-family: georgia;"> </span></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: georgia;">Ces points ne
sont que trois points qui me furent particulièrement irritants, mais oui, un
des freins à mon appréciation totale de ce livre est ici. Cette haute société
imbue d’elle-même à laquelle je suis incapable de m’identifier, et qui fait
qu’on donne très aisément raison à la Créature, toute meurtrière qu’elle soit.
L’incapacité du Dr Frankenstein à ne serait-ce qu’évaluer les conséquences de
ses actes, savant fou tellement imbu de lui-même qu’il est impossible de
compatir avec lui, alors qu’il passe la moitié du bouquin à se plaindre… même
face à une créature qui ne lui demande qu’un peu de compassion. Qu’évidement il
est incapable de fournir. Même le projet Manhattan avait plus d’éthique.<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><o:p><span style="font-family: georgia;"> </span></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: georgia;">Et pourtant…
quelle pierre angulaire de tout un imaginaire. Parce que les vides foisonnants
laissés ici et là font que ce livre offre la possibilité à chacun d’y greffer
ses propres névroses et d’y voir le symbole qui lui plaira le plus. La créature
est elle chaque enfant rejeté de la société qui se tourne vers une vie de
crime ? Ou même l’être humain, abandonné par son Créateur (avec une
majuscule celle-là) ? A l’heure ou l’on parle de plus en plus
d’Intelligence artificielle, le livre ne devrait-il pas trouver une nouvelle
jeunesse ? (Skynet, le Monstre, même combat ?) (C’est probablement
lié à ma vie actuelle mais l’angle : Victor Frankenstein, pire daron du
siècle m’a pas mal accompagné dans ma lecture, aussi). <o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: georgia;">La porte est
ouverte à nombre d’interprétations autres que le simple « Le monstre n’est
pas forcément celui qu’on croit » (on a déjà toutes les adaptations de
Notre-Dame de Paris pour ça), et c’est, pour moi, ce qui fait la force du livre
et justifie que le mythe du « Prométhée moderne » reste toujours
frais et d’actualité. <o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><o:p><span style="font-family: georgia;"> </span></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: georgia;">Sinon, Pocket,
votre papier est de meilleure qualité que sur mes premiers Pratchett, mais du
coup, vous avez décidé d’économiser sur la colle, non ?<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><o:p><span style="font-family: georgia;"> </span></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><o:p><span style="font-family: georgia;"> </span></o:p></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: georgia;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/dQuOa7JMmtA" width="320" youtube-src-id="dQuOa7JMmtA"></iframe></span></div><span style="font-family: georgia;"><br /></span><p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><o:p><span style="font-family: georgia;"> </span></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><o:p><span style="font-family: georgia;"> </span></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><o:p><span style="font-family: georgia;"> </span></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><sup><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: georgia; font-size: x-small;"><b>1</b></span></span></sup><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: georgia; font-size: x-small;"><b> Sur le point spécifique de pourquoi le
monstre est plus fort qu’un humain moyen, j’adore l’explication donnée :
il fait 2 m 50 parce que c’est plus facile pour Victor de travailler sur des
trucs plus grands. C’est tellement simple que c’est du génie.</b></span><o:p></o:p></span></p>Guic' the oldhttp://www.blogger.com/profile/05206620838547060034noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-4142414307070890279.post-33701924423619609922021-04-07T02:53:00.001-07:002021-04-07T12:11:46.904-07:00Démêler le plat de (Western) Spaghettis<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"></span></p><div style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjblz68v-4_yTtjl9TtJgSzL4_2mvrtzgzheu3F48HHizuvhbGNTsOU6kF8i976nxpAfiX5o5PXU6S_k86-YvD9an34ykBiGpzVt40rIrMglxenk9m4S03BO-c-i_otPrKwvtoVtVemdYE/s475/Les_Loups_de_la_Calla_La_Tour_sombre_tome_5.gif" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="475" data-original-width="289" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjblz68v-4_yTtjl9TtJgSzL4_2mvrtzgzheu3F48HHizuvhbGNTsOU6kF8i976nxpAfiX5o5PXU6S_k86-YvD9an34ykBiGpzVt40rIrMglxenk9m4S03BO-c-i_otPrKwvtoVtVemdYE/w244-h400/Les_Loups_de_la_Calla_La_Tour_sombre_tome_5.gif" width="244" /></a></span></div><span style="font-family: georgia;"><br /> Ca y est ! Après 3 essais (trois !) j’ai enfin réussi à achever ma lecture du cinquième tome de La Tour Sombre, la fameuse « Jupiter de l’ imaginaire » du bon ami Stephen King. Je vous passe les détails, mais la première fois, c’était dans la foulée de ma lecture du quatrième tome (c’est une erreur à ne pas faire, je vous le dit), et la seconde, eh ben j’étais probablement déjà malade et de toutes façons incapable de lire quoi que ce soit. Mais la reprise n’était pas non plus terriblement difficile, le fait étant qu’au mieux j’avais à peine atteint la moitié de la première partie, soit donc pas très loin (même pas 100 pages sur les 650 que le tome compte). </span><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Et il va de soi que si je vous en cause aujourd’hui c’est que j’ai quelque chose à dire sur le sujet. Mais c’est surtout moi qui ait tendance à me gâcher la vie en ayant des lectures presque trop analytiques pour ne pas dire méta, et donc ce qui me reste d’un livre – que je considère comme le meilleur de la saga jusqu’à présent, et dont j’ai vraiment apprécié la lecture, sincèrement – est… un ensemble de réflexion<i> autour</i> du livre.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #cc0000; font-family: georgia;"><b>1.<span style="white-space: pre;"> </span>Suspension consentie de l’incrédulité</b></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Alors que j’arrivais enfin à recommencer à lire, je me suis dit que j’allais pas non plus pousser et qu’il était peut-être temps d’arrêter un peu avec mon « snobisme de bilingue » qui m’amenait à redouter de lire en français des livres écrits originellement en anglais. Par manque de confiance, par crainte d’une mauvaise traduction (ça existe), parce que j’étais capable de le faire, tout simplement. Dans les faits, c’est une bonne chose, en pratique, le faire avec Stephen King, dont les traductions ont tendance à être notoirement mauvaises (mais surtout les premières, bordel, je devrais pas courir ce risque avec un bouquin post-2000 !) restait une gageüre.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Et… Bon il y a certes une seule faute de traduction flagrante (« les 8 doigts qu’il restait à sa main »), mais… la question que j’ai surtout envie de poser c’est « il viendrait à l’esprit de personne d’embaucher pour la traduction quelqu’un qui s’y connaitrait au moins un peu en musique rock ? » Parce que ça aurait une certaine logique vis-à-vis des obsessions de l’auteur. Et aussi ça m’éviterait probablement de rager quand, en deux pages consécutives, je me retrouve face à deux formulations qui me sortent tellement de l’action que je me sens obligé de reconstituer la version originale dans ma tête pour trouver comment ça a pu être traduit comme ça.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Le premier (même si le second chronologiquement) c’est de découvrir que « In the Summertime » a été chanté par « Jerry Mungo ». Bon, OK, il n’y a qu’un pinailleur comme moi qui va y faire attention, sauf que… 15 lignes plus tôt, on le trouve formulé correctement, et c’est bien, dans un premier temps, Mungo Jerry qui est crédité.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Mais celui qui m’a fait bondir, et donc mis en bonne condition pour tiquer quand Jerry Mungo a pointé son nez, c’est bien…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">«<i> Tout le monde a l’air souriant parce que la lumière est tellement éclatante et l’air si doux, c’est l’été dans la ville et on entend quelque part le bruit d’un marteau piqueur, comme dans cette vieille chanson « Lovin’ Spoonful »</i> »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Ce sont aussi les guillemets qui m’ont fait comprendre que ce n’était pas un oubli d’un « des », mais bel et bien une totale traduction ratée de « the old Lovin’ Spoonful song ». On est en train de te décrire la scène d’ouverture de <i>Die Hard with a vengeance / Une journée en enfer</i> et… et clairement on te dit très probablement, en V.O., que c’est « Summer in the City » ! C’est Stephen King ! Bien sur qu’il va y avoir des références musicales dans les coins !</span></p><p style="text-align: justify;"><br /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Tout ça pour dire qu’une traduction qu’on voit (a fortiori si on y trouve une erreur comme celle-ci), c’est comme un doublage mal synchronisé ou mal adapté (<b>1</b><i>)</i>, ça casse la magie. Et moi de réaliser que quand on décide de lire une traduction, on doit accepter de suspendre encore un brin de plus son incrédulité, pour accepter tout à la fois la fiction, et la traduction rendue. Et ça peut aller de « ça passe tout seul » (la grande majorité du livre), à « ça frotte mais ça passe » (Par exemple, dans celui-ci, la formulation « Pas question Gaston », dont je devine qu’elle est une traduction d’un « No way José »(<b>2</b>) ), à des points d’achoppement comme celui évoqué plus haut. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Bon ben soyons honnêtes, c’est toujours une bonne réalisation, c’est juste dommage que je le réalise parce que je suis un horrible pinailleur.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/rts7Qdew3HE" width="320" youtube-src-id="rts7Qdew3HE"></iframe></div><br /><span style="font-family: georgia;"><br /></span><p></p><p style="text-align: justify;"><b style="font-family: georgia; font-size: small;">1 De ce côté, j’ai un souvenir très marqué de la première fois que je me suis fait cette réflexion, ou du moins une similaire : dans la version française de l’épisode de Friends ou ils jouent à un jeu de quizz les uns sur les autres (qui mène à l’échange des appartements de la saison 4), la version française colle une référence à Claude François, qui, déjà à l’époque (j’avais quoi, 13 ans peut-être ?) me paraissait…. Pas à sa place dans la bouche de jeunes new-yorkais. (Je venais de découvrir ce qu’étais un mauvais travail d’adaptation / régionalisation)</b></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: x-small;"><b>2 Saviez-vous que c’est la catchphrase de Jacquouille la fripouille dans la V.O. des Visiteurs en Amérique ? Toujours heureux de partager du savoir inutile, ne me remerciez pas.</b></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #cc0000; font-family: georgia;"><b>2.<span style="white-space: pre;"> </span>Spécificité du medium</b></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #cc0000; font-family: georgia;"><b><br /></b></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Alors si la traduction m’a fait tiquer une parie de fois pendant 5 minutes, il y a un autre point qui m’a fait tiquer beaucoup plus longtemps…. Presque 300 pages. Stephen King a quelques tics d’écritures auxquels on a fini par s’habituer, comme par exemple sa manie d’annoncer les morts de personnages secondaires (« Il acheva son café. Il ne savait pas que ce serait le dernier de sa vie. » C’est pas une citation, hein, mais vous voyez l’idée), ou (et celui-là on l’a dans le bouquin), avoir des protagonistes qui préparent des plans dont le contenu est gardé secret du lecteur.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Donc dans <i>Les Loups de la Calla</i>, on a droit au plan qui est mis en place, mais qu’on ne découvre que quand il est exécuté. Personnellement ça me frustre, mais on en comprend la logique : perdre le lecteur autant que nos Pistoleros décident de perdre les locaux en leur annonçant un faux plan, parce que parmi eux il y a un traitre et tout ça… Et c’est normal, et c’est classique, et c’est très codifié, pour une raison simple qui est que le roman appartient à un genre lui-même extrêmement codifié : le Western. C’est une légère spécificité de ce roman au sein du cycle (parce que si je devais décrire la Tour Sombre aujourd’hui en temps que cycle, la meilleure description que je pourrais en faire est : « c’est Zelda Breath of the Wild avec des guns »). Mais, et c'est clairement rappelé par la dédicace de l’auteur en fin de roman : le Western, est, par essence, un genre cinématographique, bien plus que littéraire (les remerciements et hommages de l’auteurs se font uniquement à des réalisateurs, pas même un auteur de Pulp que King aurait feuilleté dans sa jeunesse ou un truc du genre).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">La conséquence de cette spécificité est cristallisée dans le moment le plus frustrant du bouquin. Une scène qui passerait crème au cinéma, mais qui sur la page est presque malhonnête. Des pages de conversation, et la phrase la plus primordiale passée sous silence. Phrase qui ne sera révélée que quelques 300 pages plus tard. Et on imagine aisément la mise en scène sur la pellicule : une phrase, chuchotée à l’oreille, dont le contenu n’est révélé que plus tard, une phrase qui change la donne… Cinématographiquement, ça s’imagine sans aucun souci. Mais sur la page, il n'y a aucune raison logique que... mon narrateur omniscient ne le soit soudainement plus. A part pour me troller. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Et au cinéma ça demande un effort de patience minime, on sait qu’au pire dans une paire d’heures, on aura notre révélation. Mais ici c’est 300 pages. Pour qu’au final, quand la révélation est… révélée, on l’a déjà devinée, largement (parce que le peu qu’on sait du plan nous l’a fait comprendre), et son effet est minime (peut-être est-ce voulu, mais c’est frustrant. Extrêmement).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">D’un problème de traduction de langage à un problème de traduction artistique il n’y a qu’un pas. C’est juste que c’est extrêmement ironique que pour une fois ce soit dans ce sens-là, de la part d’une œuvre si souvent qualifiée d’inadaptable au cinéma (<b>1</b>)</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: x-small;"><b>1 Ce qui est vrai : c’est en série qu’il faut l’adapter, avec un pilote en mode téléfilm qui reprend l’intégralité du tome 1.</b></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjGCbuCowSC-B3vP9kISHFp7k9tJO3-8iZkdfY9wBUOgH1lDEjdfkRl58H2Zw1bWntOgRA6idja_JBaXR2qPaZlGlYjt8ANN8lHEPqwwVj6hbAAVgBv2TlpIYhhZ2F-h-ridr3nq93tYh4/s1280/maxresdefault.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="720" data-original-width="1280" height="360" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjGCbuCowSC-B3vP9kISHFp7k9tJO3-8iZkdfY9wBUOgH1lDEjdfkRl58H2Zw1bWntOgRA6idja_JBaXR2qPaZlGlYjt8ANN8lHEPqwwVj6hbAAVgBv2TlpIYhhZ2F-h-ridr3nq93tYh4/w640-h360/maxresdefault.jpg" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">A priori ça a déjà été adapté en série en fait</td></tr></tbody></table><br /><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #cc0000; font-family: georgia;"><b>3.<span style="white-space: pre;"> </span>Structure du cycle (</b>Attention je vais spoiler assez salement<b>)</b></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Il faut rendre à ce livre ce qui lui est dû : quand je l’ai refermé, il m’a fallu toute l’énergie du monde et la sagesse accumulée par des échecs similaires dans les temps passés (<b>1</b>) pour ne pas me jeter sur le tome suivant. Et avec joie. Parce qu’en cette fin de tome, on est ni vraiment à un point d’arrêt, ni au milieu du cliffhanger le plus forcé du monde (celui entre les tomes 3 et 4 – des fois je me demande si King avait pas arrêté le bouquin le temps de trouver comment sortir ses personnages de là où il les avait embarqués). Mais l’action paraît « enfin » lancée (illusion qu’on a bizarrement à la fin de chaque tome depuis le deux)</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Mais mon gars Stephen si tu ne voulais pas que je me prenne la tête avec des considérations structurelles fallait pas coller une référence à Harry Potter, soit donc le cycle le plus précis, symétrique, cohérent qui soit passé entre mes mains. Parce qu’au sortir du bouquin, la structure du cycle m’apparait encore un peu plus opaque qu’à la sortie du précédent. Pourtant Dieu sait que ce cinquième livre est le plus clair, le plus carré depuis le début, reprenant avec succès des idées et concepts présentés et développés dans les précédents sans en introduire de nouveau (enfin, si, mais plutôt des variations de trucs préétablis disons). </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Mais du coup, on a un peu l’impression que les tomes précédents n’étaient qu’une grande introduction. Les enjeux, le pourquoi de la quête ne sont toujours pas très clair à mes yeux (Si la raison de la quête de Roland c’est uniquement sa vision racontée dans le tome 4, désolé mais moi ça me parait un peu léger), les mystères sont moins nombreux (certains sont résolus de façon terriblement décevante dans ce tome), et… à part introduire Rhéa et les boules du Magicien, c’était vraiment la peine de nous faire 600 pages de flashback dans le tome 4 ? Surtout pour nous expliquer vite fait que les anciens compagnons de Roland y sont passés tout connement au combat, dans une bataille dont la raison d’être finit par être le mystère remplaçant la manière de leur décès ? Franchement si on tombe par sur Susan en random dans la Tour… Je continuerai à me poser cette question pour longtemps. Oui la longueur du tome 4 reste un point de frustration intense dans ma lecture de La Tour Sombre.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Bref. En cette fin de tome 5, et outre le rebondissement final, on a une équipe en quasi ordre de marche, les portes du méta sont grandes ouvertes, il y a des stratégies à mener dans tous les mondes, on a croisé le second du grand méchant, on est rentré dans le monde "de l'intérieur" … tout cela est très bien, mais on devrait pas plutôt en être là depuis un tome au moins ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Ou alors (et c’est plutôt logique par rapport à la façon dont l’ensemble du cycle a été, si je le comprends bien, conçu), il faut plutôt considérer le tom 1 à part, et prendre le cycle comme un cycle de six, et même peut être rediviser celui-ci en deux sous-cycles de 3 tomes.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Bref, peut-être à la fin trouverai-je enfin la structure de la Tour, si jamais il y en a une.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;">Quoiqu’il en soit… Le chant de Susannah m’attend, et je suis hypé à mort. A bientôt, ka-têt du Dix Neuf.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia; font-size: x-small;"><b>1 J’ai déjà évoqué mes premières tentatives infructueuses de lecture de ce tome 5, mais le fait est que déjà, j’avais essaye de lire le tome 4 dans la foulée du tome 3, est si j’avais été plus loin (genre 200 pages), j’avais également lâché l’affaire.</b></span></p><div style="text-align: justify;"><br /></div>Guic' the oldhttp://www.blogger.com/profile/05206620838547060034noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-4142414307070890279.post-35837798589712231202020-11-27T08:06:00.000-08:002020-11-27T08:06:10.657-08:00Les statisdisques de la discothèque pas idéale du tout #1<p style="text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Il y a maintenant
20 ans, j’ai eu 15 ans. A l’occasion, j’avais célébré mon anniversaire avec mes
potes (fait suffisamment rare pour être mentionné), et ceux-ci m’avaient, pour
l’occasion offert deux disques (et demi) : Black Market Music de Placebo,
et OK Computer de Radiohead (le demi c’est un pote arrivé les mains vides repartant avec la promesse de me graver le premier album de Muse).<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Alors oui,
clairement vous réalisez déjà que j’étais un bon déconneur à 15 ans. Mais la
principale raison pour laquelle j’évoque ce fait c’est que, donc, cela fait 20
ans que je prête attention à mes disques. Ceux-ci ne sont pas les premiers
disques que j’ai eus, mais peut-être les premiers auxquels j’ai prêté un peu
plus d’attention (pour preuve je crois n’avoir que 2 disques plus vieux que
ceux-ci dans la discothèque), les premiers que j’ai proprement alignés sur une
étagère, puis deux… jusqu’à perdre le compte, avoir des meubles dédiés, ranger
le truc dans un ordre défini (alphabético-chronologique), acheter des
intercalaires… tout ça jusqu’à aujourd’hui ou c’est à portée de ma fille et
donc, régulièrement, je serre les dents alors qu’elle commet un carnage dans les Z, puis les V,
et aujourd’hui les T, ne voulant pas refroidir son intérêt pour ces étagères
(juste parce que je veux sincèrement pouvoir partager ça avec elle plus tard, pas juste par
crainte qu’elle s’intéresse aux Jul de l’an 2035, même si aussi un peu).<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Et du coup, 20
ans plus tard on en est où ? Nous l’allons découvrir tout à l’heure. Parce
que voyez-vous, avec un peu de temps à perdre devant moi, j’ai rien trouvé de
mieux à faire que … de réaliser l’inventaire de ma discothèque. Et donc d’en
faire des statistiques. Soyez les bienvenus dans les tréfonds de mon esprit
malsain quand on lui file Access et Excel et beaucoup, beaucoup trop de temps.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><o:p> </o:p></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjP6OgAyCiN7NkBFLrfjHbo73s4y9nWhPKsZ9x_fD3Zj7j7FgCpLx4dhVeab_TMQM1xPPMHIDb1Ew2MG1O1nq4vbKUWHOG9LE7a0NpdCLomnSum6wEeK5D87enkaIktAnH_7VLfgw2NN1k/s968/john-cusack-high-fidelity.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="681" data-original-width="968" height="281" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjP6OgAyCiN7NkBFLrfjHbo73s4y9nWhPKsZ9x_fD3Zj7j7FgCpLx4dhVeab_TMQM1xPPMHIDb1Ew2MG1O1nq4vbKUWHOG9LE7a0NpdCLomnSum6wEeK5D87enkaIktAnH_7VLfgw2NN1k/w400-h281/john-cusack-high-fidelity.jpg" width="400" /></a></div><div style="text-align: center;"><b><span style="font-size: x-small;">"Qu'est-ce que je pouvais faire d'autre?" </span></b></div><p></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><o:p><b><span style="font-size: x-small;">(Oui, on est parti sur une bonne série d'images d'High Fidelity)</span></b></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><o:p><br /></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><b><u><span style="color: #990000;">Episode 1 : Des
chiffres et des lettres</span></u></b><o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><o:p> </o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Evidement la
première question à laquelle j’ai enfin pu répondre, et la plus simple de
toutes, c’est la question de « bon ben des disques j’en ai combien ? »
Et la réponse est 967. Alors, passé la légère déception liée au fait que c’est
pas 1000 et que donc d’un point de vue statistique c’est, de fait, pas « représentatif »,
mais bon, c’est l’étude de ma propre discothèque, pas un sondage du Figaro.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Donc, 967
disques. Rangés, vous le savez maintenant depuis le temps que vous me lisez,
par ordre alphabétique d’artiste, et au sein d’un même artiste par ordre
chronologique de sortie, à quelques exceptions près<sup>1</sup>. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Mais avant même
ce classement, Il y a une première distinction évidente dans l'organisation de la discothèque, et c'est la scission CDs / Vinyles. Donc on peut se demander, évidement, " Combien de quoi?". <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Etant un garçon sérieux, j'ai inclus aussi une distinction CDs / CDs gravés, parce que oui, j'ai quelques-uns de ces artefacts typiques des années 2000 dans les étagères, au milieu des "vrais" (C'est quand même, quand on y réfléchit, une catégorie intéressante: ce sont des disques que j'aime suffisamment pour les avoir gardés, mais pas assez pour les avoir achetés "en vrai". Par exemple: les premiers albums de Björk (oui)).</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Soit Donc: </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKVicZAB2bIb8XRrOlAcs77H54XrSOgpEZp5JV68rAn-Sp8VrH4JK3tyeyZb3ZAlmseU3aya0sshjSAjSYkUZxXfZBUHaoYahknFkyadPldIoS-FfuqRlCXStr_W-H5bz0f2ifCSs5Z6k/s600/R%25C3%25A9partition+par+format.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="371" data-original-width="600" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKVicZAB2bIb8XRrOlAcs77H54XrSOgpEZp5JV68rAn-Sp8VrH4JK3tyeyZb3ZAlmseU3aya0sshjSAjSYkUZxXfZBUHaoYahknFkyadPldIoS-FfuqRlCXStr_W-H5bz0f2ifCSs5Z6k/s16000/R%25C3%25A9partition+par+format.png" /></a></div><br /><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Un bon trois quart / un quart, et puis mes 8 CDs gravés (2) qui trainent dans un coin.</p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Mais la question du "combien de quoi", en bon barbare que je suis, je me la suis posé sur un autre angle (non, pas par genre <span style="font-size: 13.3333px;">3</span>). L'angle du "qu'est-ce qu'il y a sur le disque, catégorie que faute de mieux j'ai intitulé.. Catégorie: </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhyMsQGmSE_jo_4TA7_wkPrf5g2z6JwXLZmsSCL0tc961bzmwfiAH2EPbG1Fnn_bxoPoFfQzZr0n_OB4p3qEJL2W2eZ9FHRKOskDcjavB6aIWhnTEAF_oCiMDiHbXEILo5e-N4fLyt8GaY/s600/R%25C3%25A9partition+par+Cat%25C3%25A9gorie+%25281%2529.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="371" data-original-width="600" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhyMsQGmSE_jo_4TA7_wkPrf5g2z6JwXLZmsSCL0tc961bzmwfiAH2EPbG1Fnn_bxoPoFfQzZr0n_OB4p3qEJL2W2eZ9FHRKOskDcjavB6aIWhnTEAF_oCiMDiHbXEILo5e-N4fLyt8GaY/s16000/R%25C3%25A9partition+par+Cat%25C3%25A9gorie+%25281%2529.png" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><br /><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Bon ben on va pas le cacher, il y a une majorité d'albums, mais on a presque 10 % de Lives, On a 5 % de Best Of (parfois - souvent - isolés, comprendre par là, c'est le seul disque que j'ai d'un artiste. Pour ceux où ce n'est pas le seul c'est souvent le premier que j'ai eu.)</p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">"Compilations autres", ce sont les compilations que ne sont pas des Best of. L'exemple le plus évident pouvant être une compilation des faces B (par exemple le coffret B-Sides & Rarities de Nick Cave - au passage, il m'apparait pas inutile de le préciser alors qu'on parle d'un coffret 3 CDs: un double album compte pas pour deux.), mais aussi les compilations de singles qui ne font pas de "tri" du "best" (bonjour Louder than Bombs, Hatful of hollow et l'autre)</p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Et ce segment qu'on arrive même pas à lire ce sont les musiques de film, plus souvent des compilations de chansons jouées dans le film que le score original (point Tarantino, point Guardians of the galaxy).</p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Bon maintenant Bertrand on va passer aux lettres. </p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Comme en plus pour les CDs j’ai
des intercalaires, la répartition alphabétique est celle que j’ai clairement
sous les yeux et celle que j’ai le plus de facilité à jauger… Sauf que ça c’est
pour les CDs. Les vinyles, ils ont pas d’intercalaires, voire même la seconde
rangée elle est planquée derrière des portes, alors… on va voir ce que ça donne. La répartition alphabétique des disques selon leur artiste ca donne... ce bordel là: <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgDXFfEifKSiprlYNJUDLEX3cmMyKVsIhucckdxNSt89INAdEjWrlSacUpizp5dy4WeWbDfQGf5ue5CLmnGjENQjkSn9TeYdAIyj8zLQzNgLUWLV8Y-MNZGoEcgICVSC6OxPqNbQkfBp_E/s763/Nombre+de+disques+par+lettre+%25281%2529.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="472" data-original-width="763" height="380" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgDXFfEifKSiprlYNJUDLEX3cmMyKVsIhucckdxNSt89INAdEjWrlSacUpizp5dy4WeWbDfQGf5ue5CLmnGjENQjkSn9TeYdAIyj8zLQzNgLUWLV8Y-MNZGoEcgICVSC6OxPqNbQkfBp_E/w614-h380/Nombre+de+disques+par+lettre+%25281%2529.png" width="614" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><br /><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Alors on va le dire tout de suite: autant l'hégémonie des B je la connaissait, autant je m'attendais pas à ce que les S soient si proches. Et la raison, je l'ai écrite au dessus: la deuxième rangée des vinyles elle est planquée derrière des portes, et dedans il y a ... Beaucoup de Ty Segall. Et justement. De le même manière que Ty Segall (et les Smashing Pumpkins, et tout ce qui peut avoir "Smith" dans son nom que ce soit Elliott, Patti ou The) peut faire grimper les stats du S, il y a quelques poids lourds chez les B (je ne vous ferait pas l'affront de les citer, mais ils sont tous anglais) qui peuvent truquer l'élection. Parce que se pose maintenant la question de "Quoi par qui?", surtout que c'est le premier critère de tri dans la discothèque. Surtout que les résultats sur l'ensemble recensent: </span><p></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">- 967 disques (ça on l'a déjà dit)</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">- par 422 artistes</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">... soit une moyenne de 2,3 disques par artiste. Et honnêtement ça me perturbe un peu parce que ça veut dire qu'il y a quand même un nombre non négligeable d'artistes dont je n'ai qu'un disque pour faire tomber la moyenne aussi bas. Peut-être aussi y a-t-il un biais de fréquence, vu que les premiers artistes présents dans ma discothèque auxquels je pense sont ceux dont j'ai 5 ou 10 disques, en fait. Donc la question que se pose est celle du "combien d'artistes par lettre?", soit donc, la question de la diversité de la discothèque.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhAroQy8G-U27Sne5w-SStlimpz1Jagg33I020lCPy05IHLfHWIJVrVzYeKujmX7NFm8_Dt7qMFQ73lr1UnRRZL5yQEElgXEFwWDJJWi1nbxMweVEFFbgxaaaXpN2jX7XFhsvFw1dLJuCI/s763/Nombre+d%2527artistes+diff%25C3%25A9rents+par+lettre+%25281%2529.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="472" data-original-width="763" height="393" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhAroQy8G-U27Sne5w-SStlimpz1Jagg33I020lCPy05IHLfHWIJVrVzYeKujmX7NFm8_Dt7qMFQ73lr1UnRRZL5yQEElgXEFwWDJJWi1nbxMweVEFFbgxaaaXpN2jX7XFhsvFw1dLJuCI/w635-h393/Nombre+d%2527artistes+diff%25C3%25A9rents+par+lettre+%25281%2529.png" width="635" /></a></div><br /><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Et là ça change un peu le classement. Je sais pas dans quelle mesure c'est intéressant, honnêtement - en soi en tout cas - sinon pour réaliser qu'il y a probablement plus d'artistes en S, et en B (pensée pour tous les groupes en Black quelque chose - Sabbath, Lips, Keys, Francis...) que en Q (littéralement chez moi y en a deux, et ils commencent par le même mot. c'est dans les petits trucs qui apparaissent pas en haut.).</span><p></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Et vu qu'on a pas grand chose à tirer de ça, j'ai commencé à me poser la question de la "diversité des lettres" (concept pas encore déposé à l'INPI mais essayez de pas me doubler ce serait cool). Et donc: </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><u>Les lettres les plus diverses de la discothèque sont donc: </u></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">- U et Y, avec un seul disque par artiste - des pures "lettres à best of" (pourtant il n'y a aucun best of dans ces lettres)</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">- puis T, avec 1,44 disque par artiste.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">A l'opposé, les lettres les moins diverses sont: </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">- R avec 3,9 disques par artiste (merci R.E.M.)</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">- Q avec 3.5 disques par artiste (avec 2 artistes: un avec 1 best of, un avec 6 albums)</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">- Puis B, avec 3.02 (avec G à 3.0 juste derrière) qui décidément est tout à la fois une lettre avec beaucoup de disques par beaucoup d'artistes.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Et comme je suis un psychopathe on se pose la question de "Et du coup c'est laquelle la lettre la plus moyenne?". Et c'est K. 2.27 disques par artiste, à comparer au 2.29 de moyenne sur l'ensemble de la discothèque... Je vous avait dit qu'on allait plonger dans les méandres de mon esprit malsain.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">(Aussi, mon pote Olivier m'a dit qu'à son avis étudier la répartition alphabétique rimait à rien, et il avait raison mais je l'avais déjà fait... désolé mec)</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Mais au final, c'est qui les stars? Je sais que c'est ce que vous vous demandez tous (et les quelques-une qui se le demandent pas c'est qu'ils croient que ce sont les Smashing Pumpkins et ils ont tort). Donc, les artistes les plus présents (avec un diamètre de coupe placé à 6 disques) sont les suivants: </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiYXjVMIQiNvfT0oo5-XMTEnX-o1RujC3H7KqfPuMKXReC2iHdhpmV9fWJUN91FtMkaIP0X2Uy2fYWSO1y9f_nRsEHRnL7yCn5R4hATC4-y1g3VPRLQ8duH-IY8rmj-QY3TvrGzYAJmOks/s826/Nombre+de+disques+par+artiste+%25282%2529.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="441" data-original-width="826" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiYXjVMIQiNvfT0oo5-XMTEnX-o1RujC3H7KqfPuMKXReC2iHdhpmV9fWJUN91FtMkaIP0X2Uy2fYWSO1y9f_nRsEHRnL7yCn5R4hATC4-y1g3VPRLQ8duH-IY8rmj-QY3TvrGzYAJmOks/s16000/Nombre+de+disques+par+artiste+%25282%2529.png" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div>Maintenant si on veut être un brin plus précis, et le faire seulement sur les albums (tout le monde n'est pas égal face à l'exercice du live, ou du best of dans ma discothèque), les résultats sont alors les suivants (vous allez voir, prendre en compte seulement les album son va le faire un paquet de fois dans la prochaine série d'analyses): <br /><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><br /></span><p></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgS644zOHmNzOjR1CmOPIQVI4g2_UN0BF1cLxpn9mE_75T7nUHkVPRnNy7Vmv-oXpr1UY6do_TuNhc3HqU5adBHSL-KIzVx49GN1l9m_6S-1Or9T_rxco70YnScyGGIIlSMIZKzHCtoslA/s826/Nombre+de+disques+par+artiste+%25283%2529.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="441" data-original-width="826" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgS644zOHmNzOjR1CmOPIQVI4g2_UN0BF1cLxpn9mE_75T7nUHkVPRnNy7Vmv-oXpr1UY6do_TuNhc3HqU5adBHSL-KIzVx49GN1l9m_6S-1Or9T_rxco70YnScyGGIIlSMIZKzHCtoslA/s16000/Nombre+de+disques+par+artiste+%25283%2529.png" /></a></div><br /><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Alors ca nous secoue pas vraiment le Top 5 mais ca remet un peu les choses à plat. Et ça met en évidence un autre et dernier point à aborder: Comment tu fais, Guic, pour avoir 13 albums des Beatles alors qu'ils en ont sorti que 12, et encore en étant généreux et en comptant Yellow Submarine, qu'en plus tu n'as pas? </span><p></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Les doublons mes amis.</span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzJ9BX8vpTVeXgHt4jonB9pV4yYMG_xN9ehCNmRSICcEO_VhMhPFiIXTdalqRKbeuDWIkRgw55zk4qQucQJF2-hk8VxFA1cZz4NPjrVhU6YC6aXFVyG1i2bnSOVOg_T3FVaRAy2InctaI/s600/R%25C3%25A9partition+des+Doublons+Vinyle+_+CD+par+artiste.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="371" data-original-width="600" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzJ9BX8vpTVeXgHt4jonB9pV4yYMG_xN9ehCNmRSICcEO_VhMhPFiIXTdalqRKbeuDWIkRgw55zk4qQucQJF2-hk8VxFA1cZz4NPjrVhU6YC6aXFVyG1i2bnSOVOg_T3FVaRAy2InctaI/s16000/R%25C3%25A9partition+des+Doublons+Vinyle+_+CD+par+artiste.png" /></a></div><br /><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Comme vous l'indique le titre, seuls les doublons CD / Vinyle peuvent être recensés (des doublons de même format ont 100 % de caractéristiques identiques et c'est le genre de trucs qui ferait péter un cable à la base de données, et j'ai pas envie de rajouter une colonne quantité pour 3 disques au compte différent de 1.</p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Alors oui, j'ai deux fois "Chutes too narrow" des Shins en vinyle. Et aussi un "triplon" qui est Fiesta de The Go (je connais des gens qui l'ont 4 fois), parce que j'ai deux fois l'édition Burger Records (un pressage vert et un pressage orange) et bien sur l'édition française chez les amis de Mauvaise Foi records. J'assume. Et j'ai aussi les deux éditions CD de l'album "The Go". Donc en fait ils remportent haut la main la catégorie vu qu'à part "Howl on the haunted beat you right" (qui, en plus est leur meilleur album) j'ai toutes leurs publications en double.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Voilà, on va en rester là pour aujourd'hui et la prochaine fois on va prendre l'angle historique (non, pas de classement autobiographique. Même si je peux le dire, le disque que je possède depuis le plus longtemps c'est...The bridge, second album d'Ace of Base (cadeau de ma sœur pour ma communion solennelle).</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Allez, sur ces bonnes paroles: </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiVVkeXFX7XvdqtkSk0y24J0W2_7jOR5dhRL-Tq4r67GPyX7VEm1tQSj9b1Xb71PxHx3nNLXBGM51EMNB91PjmSYHb1pU5XBhMPxS_TDZvBa6BzkBLSq3iW2_3rdGmeJyPP5VJvuyTt1HQ/s469/1168845a6ac5d5b2367c000eed9d2ee5.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="250" data-original-width="469" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiVVkeXFX7XvdqtkSk0y24J0W2_7jOR5dhRL-Tq4r67GPyX7VEm1tQSj9b1Xb71PxHx3nNLXBGM51EMNB91PjmSYHb1pU5XBhMPxS_TDZvBa6BzkBLSq3iW2_3rdGmeJyPP5VJvuyTt1HQ/s16000/1168845a6ac5d5b2367c000eed9d2ee5.gif" /></a></div><br /><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><br /></span><p></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">... et à bientôt.</p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><o:p> </o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><o:p> </o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><o:p> </o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span style="font-size: xx-small;"><sup><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">1</span></sup><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"> Exceptions principalement « esthétiques »,
par exemple Iron Maiden classé de façon anti-chronologique pour pouvoir former
la tête d’Eddie avec les tranches des disques, ou Bowie donc les lives (spécifiquement
le « David Live » de 1974) sont renvoyés après les albums pour ne pas
briser la belle ligne blanche que forment ses albums. <o:p></o:p></span></span></b></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><b><span style="font-size: xx-small;"><sup><span lang="FR">2</span></sup><span lang="FR"> Allez, parce que je vous aime bien en voici la liste exhaustive: Post et Homogenic de Björk, Buddha et Dude Ranch de blink-182, Jagged little pill d'Alanis Morissette, Blood sugar sex magik et Californication des Red Hot Chili Peppers et Performance & Cocktails de Stereophonics.</span></span></b></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><b><span style="font-size: xx-small;"><sup><span lang="FR">3</span></sup><span lang="FR"> Pourquoi pas par genre? La granulométrie. Soit je suis honnête et ca donne genre "Jazz: 1, Rap: 3, Variété française: 100, Rock: le reste. Soit je fais le malin et je sous-divise tout mais va falloir que j'invente des catégories au bout d'un moment... et ça me saoule d'avance honnêtement. (Et vous imaginer comment à un moment va falloir genre éclater des discographies d'artiste? Je vais pas ranger Low en Glam-Rock, quand même?)</span></span></b></span></p>Guic' the oldhttp://www.blogger.com/profile/05206620838547060034noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-4142414307070890279.post-1219322370147765182020-07-24T10:49:00.001-07:002020-07-24T10:49:14.955-07:00C'est pas parce que c'est nouveau que c'est un progrès, c'est pas parce que c'est néo que c'est de la merde<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif; font-size: x-small;"><b>Le lien qu’on entretient à la musique de notre adolescence est toujours un peu bizarre, mais forcément formateur. Et pour le coup, par musique de notre adolescence, je ne parle pas forcément de la musique qu’on écoute à ce moment-là, mais de celle qui est publiée à ce moment – celle qu’on aime comme celle qu’on hait. <o:p></o:p></b></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif; font-size: x-small;"><b>Mais permettez-moi de repasser au singulier et d’ainsi cesser la mascarade de la généralisation : l’adolescence dont on va causer c’est la mienne (surprenant). J’ai eu 15 ans en l’an 2000. Et quel était le courant musical dominant le Rock au tournant du millénaire ?<o:p></o:p></b></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><b><span style="font-size: x-small;">Eh oui mes amis : on va causer néo-métal aujourd’hui.</span></b><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><b><span style="font-size: x-small;"><br />
</span></b></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><b><span style="font-size: x-small;"><br />
</span></b></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">On peut grosso modo-considérer que 1999 à 2001 constitue l’apogée du mouvement néo-métal : KoRn (bordel a va me saouler de l’écrire comme ça tout un article) a sorti 4 albums en 5 ans qui sont tous des succès, Deftones et Limp Bizkit sont entre leurs 2eme et 3eme albums, System of a Down et Slipknot entre leurs premiers et seconds, et Linkin Park va débarquer en 2001…<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">De fait, pendant ces années-là, mes potes amateurs de métal, c’est ce qu’ils écoutaient (résultat je connais des noms de groupe genre Kittie ou Snot). C’était ça, le métal pour moi. Que Metallica, ma grande sœur écoutait, alors la « violence » de truc je ne la voyais pas vraiment. (C’est un peu de la même manière que la première fois que j’ai écouté Iron Maiden j’ai extrêmement été perturbé par le fait que leur imagerie me semblait beaucoup plus bourrine que leur musique.<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Et on peut s’amuser à minimiser l’importance de ce mouvement mais le fait est qu’à l’époque c’est probablement le mouvement rock le plus mainstream (exception faite de Radiohead et ses clones émergeants : Muse, Coldplay, Travis, U2…) sinon pourquoi serait-ce celui dont j’ai entendu parler ? En 2001, les extraits de Toxicity trustent le classement des auditeurs tous les soirs sur Ouï FM, Limp Bizkit fournit le titre phare d’un blockbuster avec Tom Cruise, les clips de tous tournent en boucle sur MTV et trustent les classements pour lesquels le public vote.<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br />
</span></span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhgfeXhgGO0pLg2pDhzg_1-IM-2wgbWUiI8vnssvkbzCMmteJiS4vL4DwxR0_EYzjBSglu3ND609Lrz2OS-yTuIkigKEL5E5ZCqFS6K9FUUEeiFh8hrPJ8UM7hFIQXE4LI17TEAR0m6VP0/s1600/lp-so-724x360.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-size: x-small;"><b><i><img border="0" data-original-height="360" data-original-width="724" height="316" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhgfeXhgGO0pLg2pDhzg_1-IM-2wgbWUiI8vnssvkbzCMmteJiS4vL4DwxR0_EYzjBSglu3ND609Lrz2OS-yTuIkigKEL5E5ZCqFS6K9FUUEeiFh8hrPJ8UM7hFIQXE4LI17TEAR0m6VP0/s640/lp-so-724x360.jpg" width="640" /></i></b></span></a></div>
<div style="text-align: center;">
<span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif; font-size: x-small;"><b><i>Viens, je t'emmène, derrière le miroir, de l'autre côté...</i></b></span></span></div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br />
</span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Pourtant dans la grande histoire du Rock il est sûr que le mouvement ne sera probablement pas listé. Même pas comme une erreur qu’un revival garage serait venu résoudre (à l’image de la légende voulant que les Punks aient sauvé le monde du Prog) (Et puis on va pas causer Punk à Roulettes à la place non plus). Non, le tournant du siècle se sera fait en silence, entre une Britpop tuée en 1997/98 et un revival Garage de 2001/02 salutaire.<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Pourquoi ? Les raisons sont nombreuses (oui, la honte des gens d’avoir trouvé ce genre crédible pour un instant, non, la honte seule n’explique pas tout). Déjà, c’est difficile à expliquer : le « mouvement » est fait de groupes qui n’ont pas grand-chose à voir musicalement. Que KoRn et Limp Bizkit fassent partie du même mouvement déroute. Et ce sont les têtes d’affiche du genre : c’est pire encore si on va creuser dans les coins, genre (hed)pe, les débuts de Kid Rock (eh oui) ou pire encore, les groupes français du mouvement.<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">A l’opposé, pourtant définir la sortie du premier album de KoRn comme l’acte de naissance du mouvement tout entier ne soulèvera aucun débat. Son acte de décès? Discutable, mais on y vient.<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Et la difficulté de définition de ce qu’est le néo-métal vient aussi de ses influences principales, une longue lignée de mouvement mal nommés regroupant des groupes n’ayant rien à voir entre eux, dont l’apogée est évidement l ‘utilisation du terme « Fusion » au début des années 90. Fusion oui, mais jamais de la même chose, terme chapeau permettant de mettre dans le même sac Rage Against the Machine (dont le bassiste s’est excusé pour avoir inspiré Limp Bizkit en 2015), Faith No More ou même les Red Hot Chili Peppers.<o:p></o:p></span></span><br />
<span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br /></span></span>
<span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br /></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">On résume souvent le néo-métal à une fusion Rap / Métal. Mais l’ensemble du mouvement couvre un spectre complexe, lié à : <o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoListParagraphCxSpFirst" style="text-align: justify; text-indent: -18pt;">
</div>
<ul>
<li><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR; mso-ascii-font-family: Calibri; mso-bidi-font-family: Calibri; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-hansi-font-family: Calibri;"><span style="mso-list: Ignore;"><span style="font-stretch: normal; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; line-height: normal;"> </span></span></span><!--[endif]--><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Où on met le curseur en termes de rap. Je cause de quantité, hein : Est-ce qu’on rape les couplets entiers, ou tout le titre, ou en fait c’est plus de <i>Sprechtgesangt </i>sans vraiment être du rap, est-ce qu’on empreinte d’autres éléments à la culture hip-hop (scratches, boucles…)<o:p></o:p></span></span></li>
<li><span lang="FR" style="text-indent: -18pt;"><o:p><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"> </span></o:p></span><span style="font-stretch: normal; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; line-height: normal; text-indent: -18pt;"> </span><span lang="FR" style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif; text-indent: -18pt;">Quel type de métal on joue ? On fait juste du lourd et grave (KoRn), on part sur du sautillant foufou (Snot, sorte de Primus néo-métal), Du Agressif mais pas trop heavy (Lip Bizkit), on se prend pour My Bloody Valentine mais avec de la disto (Deftones) ou juste en fait on va pas vraiment faire du métal ce qui fait qu’en fait techniquement on fait du rap mais comme il est pas très bon et puis on est blancs donc on va dire c’est du néo-métal (Butterfly par Crazy Town) ?</span></li>
</ul>
<!--[if !supportLists]--><br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: georgia, "times new roman", serif;">(Ces points méritent une étude plus approfondie que, cela va de soi, je ne ménerai pas, par flemme et manque de connaissances).</span><span style="font-family: georgia, "times new roman", serif;"> Alors forcément, en visant suffisamment large comme ça, on est sur que chacun va s’y retrouver d’une façon ou d’une autre et tomber sur au moins un groupe dans le mouvement entier que tu vas aimer (Si tu aimes Jésus, il y a P.O.D., si tu aimes Satan, Slipknot aime les chèvres et les pentacles).</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Sérieux, au pire du pire on a bien une reprise que tu vas kiffer.<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Et du coup pourquoi ça a marché ? Il y a une vision un brin cynique que je peux comprendre sans la partager à 100 % qui constituerai à dire qu’en mélangeant les deux musiques qui inquiètent le plus les parents tu peux marketer la rébellion ultime. Sauf que la rébellion ultime qui terrifie les parents, entre 1994 et 1999 disons, elle est clairement trustée, symboliquement, par le seul Marilyn Manson.<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Non, le point commun de tous ces groupes, et qui fait qu’il leur a permis de causer aux jeunes blancs de la classe moyenne de la fin des années 90 (moi compris, évidement) c’est la colère. Vaine. Mais la colère quand même. Le mouvement néo-métal est un mouvement entier de groupes qui sont tous en colère, mais ne sont d’accord ni sur pourquoi ni sur contre qui <o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Ma théorie là c’est : vous les connaissez les cons qui, à l’élection de Trump par exemple, ont eu comme réaction « Ah bah c’est bien triste mais tu sais quoi ? Ca va faire qu’on va avoir du bon Art du coup. Je suis sur le Punk va renaître dans toute sa splendeur parce que là ça suffit, ou là là. »<sup>1<o:p></o:p></sup></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Il s’avère que l’Amérique de la fin des années 90 c’est quasiment l’opposé total. (Pour les blancs de la classe moyenne il va de soi). La seule guerre que mène le pays est totalement justifiée, l’économie va bien (pour l’instant), le plus gros problème du moment c’est de discuter d’où Clinton a mis son saxophone. La France c’est pareil. On nous a annulé le service militaire, on nous crée les RTT, on est champions du monde, grosso modo ça va.<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Mais vous savez quoi ? être un adolescent c’est chiant. C’est nul. Quelle que soit l'époque, quel que soit le lieu. C'est comme ça. Et c'est rageant. Mais au moins si la société partait en couille on pourrait aller manifester, donner un sens à notre colère. (Ça va arriver, attendez une paire d’années, hein). </span>Mais pour l’instant, non, vraiment, <i>it is ALL about the he says / she says bullshit</i>. <o:p></o:p></span><br />
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br />
</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Ce qui faisait vivre le mouvement, c’est son absence pas forcément de sens mais de raison d'être, sa pureté dans la caractérisation de l’Angst de l’ado moyen, son expression de la colère sans but (les soudaines éruptions de disto, les passages du chant au cri guttural…) Donc forcément, dès que la jeunesse trouve un sens à sa vie, tout négatif qu’il soit, il était logique que le mouvement se délite.<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br />
</span></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhU8sSdePjvAVZCCPzxeJTw9OH30wh6ubA3szpLkUDNZFvSXtpC79Ekv6KAAaNVzqZu3gzolqRdzA6cV-Gf-Z9tw1uccitUw1sx6bck1i79T6jCSnRK5Qr0eTLSPt8njxm0rJ-PVhSa3-M/s1600/tobias.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="426" data-original-width="882" height="307" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhU8sSdePjvAVZCCPzxeJTw9OH30wh6ubA3szpLkUDNZFvSXtpC79Ekv6KAAaNVzqZu3gzolqRdzA6cV-Gf-Z9tw1uccitUw1sx6bck1i79T6jCSnRK5Qr0eTLSPt8njxm0rJ-PVhSa3-M/s640/tobias.jpg" width="640" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br />
</span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">(Bon il y a aussi l’Hybris de laisser Limp Bizkit écrire la musique de mission impossible 2 – excusez-moi, c’est vrai : « M:I-2 » - la boys-bandisation ressentie par les fans lors de l’arrivée de Linkin Park qui plait à leur sœur voir à leur mère, la corrosion du mouvement par des groupe virant plus vers le post-grunge (Staind, Nickelback etc…) et qui dévoreront la fan base sans jamais recevoir de validation critique<sup>2</sup>)<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Mais pourtant, aucune musique ne se prête mieux, encore aujourd’hui, à la colère vaine. La majorité des chansons dont je vais vous causer, j’ai continué à les écouter au cours des 20 dernières années, souvent parce que j’avais envie de me marrer. Mais la vie n’est pas toujours facile et c’est pas parce qu’on est plus un ado qu’on se retrouve pas parfois (voire souvent) empli d’une colère qui n’a aucun exutoire désigné. Juste une masse d’énergie extraordinaire distillée à coup de « Nique ta mère l’univers » et de « Va te faire foutre 2020 ». Et franchement ? L’arrogance de Limp Bizkit, l’auto-détestation de KoRn, la puissance bruitiste de Slipknot ou la pure beauté de ce que Deftones était foutu de faire, tout cela refait sens. <o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Donc suivez moi, pour quelques instants, alors que j'essaie de vous convaincre que tout n'est pas à jeter, loin de là.<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><o:p><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Allez, d'ici, pour vous faire patienter, et parce que le fait que ce morceau n'est pas utilisé dans toutes les bande-annonces du monde étant la principale raison pour laquelle j'aurais tendance à sélectionner "Blind" de KoRn, autant vous offrir cette pépite. Les vrais sauront / comprendront / reconnaîtront.</span></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><o:p><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br />
</span></o:p></span></div>
<div style="height: 0; overflow: hidden; padding-bottom: 56.25%; position: relative;">
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="100%" src="https://www.dailymotion.com/embed/video/x5ctyb" style="height: 40%; left: 0px; overflow: hidden; position: absolute; top: 0px; width: 40%;" type="text/html" width="100%"> </iframe></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif; font-size: x-small;"><b><i><sup><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">1</span></sup><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">(Si vous les croisez rappelez leur que les seuls qui ont rempli ce critère dans des conditions d’inspiration de type Bush + Guerre en Irak, c’est Green Day)<o:p></o:p></span></i></b></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><sup><span lang="FR" style="font-size: x-small; mso-ansi-language: FR;"><b><i>2</i></b></span></sup><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><b><i><span style="font-size: x-small;"> Votre serviteur aime bien « How you remind me ». Voilà c’est dit.</span></i></b><o:p></o:p></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
Guic' the oldhttp://www.blogger.com/profile/05206620838547060034noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-4142414307070890279.post-62535050246136785262019-03-10T00:00:00.000-08:002019-03-10T00:00:07.159-08:00Dizaine des Blogueurs #6<div style="margin: 0px;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif; font-size: x-small;"><b>Cet article est publié dans le cadre de la dizaine des blogueurs, initiée par El Norton de <a href="http://last-stop-this-blog.blogspot.com/">Last Stop ? This Blog !</a> et Alexandre et Etienne de <a href="https://lapopdalexandreetetienne.blogspot.com/">La Pop D’Alexandre et Etienne</a>.<o:p></o:p></b></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif; font-size: x-small;"><b>Dix Jours, Six Articles, Six Chansons. La liste des participants <a href="http://last-stop-this-blog.blogspot.com/2019/02/dizaine-des-blogueurs-les-participants.html">ICI</a>.<o:p></o:p></b></span></div>
<div class="MsoListParagraph" style="text-align: justify; text-indent: -18pt;">
<span style="font-stretch: normal; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; line-height: normal;"></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif; font-size: x-small;"><b>(Après je dois aussi avouer que j'en aurais pas entendu parler sans <a href="http://blinkinglights.canalblog.com/">Xavier</a>...)</b></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><span style="color: #660000;"><b> La chanson associée à un voyage inoubliable. </b></span><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Ah… Ah j’aimerais pouvoir me la péter à vous parler d’un
truc super classe dans un pays lointain, mais je dois bien avouer que, de
toutes les catégories, celle-ci est celle pour laquelle j’ai eu le moins à réfléchir,
tant la chanson à retenir s’est imposée à mon esprit.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><i>Bienvenue dans « Pourquoi Bon Jovi me fait penser à ma
femme, du whisky et South Park en même temps ».</i><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">C’est le mois d’Avril 2016 et je viens de me marier. Ma
chère et tendre (désormais ma femme) et moi sommes partis en Ecosse pour
célébrer nos noces. L’île de Skye, pour être précis. Parce que c’est joli, mais
aussi (bonus), l’île où est distillé mon Whisky préféré (j’ai une préférence
pour les whiskies tourbés).<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Suite à une embrouille à l’aéroport de Glasgow, nous sommes
au volant d’une véhicule qui n’est clairement pas fait pour les routes
écossaises (on parle d’un pays où l’autoroute est une 2 x 1 voie coincés entre
une colline et un lac) et madame essaye de gérer le Kadjar pendant que je gère
la musique. Faute d’internet, on gère comme on peut, est on se satisfait de ce
qui est présent sur la mémoire de mon téléphone.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhv7ts4riy31qI4hKzV2XArBXEjzOAp2IQaOz1o_0boXQrQYYr7aDLxn_O8ZT-pbg1zOZm99dMSHDQNmQjQyaC40-8UTqkjbFXslOx75jPTwVVxhDSuzGevt5dQh__givmJx8Zsmoax99s/s1600/bon+jovi.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="430" data-original-width="650" height="263" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhv7ts4riy31qI4hKzV2XArBXEjzOAp2IQaOz1o_0boXQrQYYr7aDLxn_O8ZT-pbg1zOZm99dMSHDQNmQjQyaC40-8UTqkjbFXslOx75jPTwVVxhDSuzGevt5dQh__givmJx8Zsmoax99s/s400/bon+jovi.jpg" width="400" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: center;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: x-small;"><b>Ta - Daaahhhh!!!</b></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Peut-être est-ce parce que j’ai vu ce cher bon <a href="http://www.legolb.com/2015/07/bon-jovi-these-days-discographie.html">Thomas</a> il y a
quelques jours (lequel aurait dû être mon témoin s’il n’avait pas été incapable
de retrouver sa carte d’identité), mais j’ai donc – logique – These Days (l’album)
de ce cher Jon Bon Jovi dans le téléphone. J’en entend rire dans le fond, mais
faisons simple : cet album, et plus particulièrement son quatuor d’ouverture,
titille la perfection. Vraiment. Pas au second degré. Vraiment.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Et là vous vous dites : l’écosse, ok. Bon Jovi, ok. Où arrive South Park, me demanderez-vous ? Faisons-la en deux temps.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Le refrain de « <i>Something for the pain</i> », second
titre de l’album, est tout simplement « <i>Gimme something for the pain /
Gimme something for the blues</i> » (C’est une très bonne chanson, où Jon se
rend compte avant l’heure qu’à l’instar d’un Weezer pas encore existant, il
faut qu’il lui arrive des merdes pour être vraiment inspiré, et réclame des
malheurs). Le « hook » final est donc Jon qui gueule <i style="mso-bidi-font-style: normal;">GIMME !!…. Something for the Pain…
GIMME !! Something for the blues.<o:p></o:p></i></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Les fans de South Park l’ont déjà compris : <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe width="320" height="266" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/oFFQpd9akSg/0.jpg" src="https://www.youtube.com/embed/oFFQpd9akSg?feature=player_embedded" frameborder="0" allowfullscreen></iframe></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Voilà : outre la visite de la distillerie Talisker,
outre les paysages merveilleux de l’Ecosse sauvage, le saumon frais, la vérité
simple et crue est que le souvenir le plus marquant de mon voyage de noces
est d’être mort de rire dans la voiture à gueuler « Timmy !!! »
au bon moment, écoutant Bon Jovi, sur le chemin nous ramenant vers l’aéroport.
Bizarrement c’est un cumul de trucs absurdes qui, à mes yeux, nous résument
bien.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe width="320" height="266" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/6aO-A_QVgS4/0.jpg" src="https://www.youtube.com/embed/6aO-A_QVgS4?feature=player_embedded" frameborder="0" allowfullscreen></iframe></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><i><b><span style="font-size: x-small;">Merci à tous de m’avoir lu pendant cette dizaine, merci aux
organisateurs (c’est marrant, hein, sous la contrainte, j’arrive à écrire – je suis
le premier surpris), et à bientôt (j'espère)!</span></b></i><o:p></o:p></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
Guic' the oldhttp://www.blogger.com/profile/05206620838547060034noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-4142414307070890279.post-2855899134869889892019-03-08T00:00:00.000-08:002019-03-08T00:00:08.914-08:00Dizaine des Blogueurs #5<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif; font-size: x-small;"><b>Cet article est publié dans le cadre de la dizaine des blogueurs, initiée par El Norton de <a href="http://last-stop-this-blog.blogspot.com/">Last Stop ? This Blog !</a> et Alexandre et Etienne de <a href="https://lapopdalexandreetetienne.blogspot.com/">La Pop D’Alexandre et Etienne</a>.<o:p></o:p></b></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif; font-size: x-small;"><b>Dix Jours, Six Articles, Six Chansons. La liste des participants <a href="http://last-stop-this-blog.blogspot.com/2019/02/dizaine-des-blogueurs-les-participants.html">ICI</a>.<o:p></o:p></b></span></div>
<div class="MsoListParagraph" style="text-align: justify; text-indent: -18pt;">
<span style="font-stretch: normal; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; line-height: normal;"></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif; font-size: x-small;"><b>(Après je dois aussi avouer que j'en aurais pas entendu parler sans <a href="http://blinkinglights.canalblog.com/">Xavier</a>...)</b></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><b><span style="color: #660000;">La chanson qui met des frissons dans le dos.</span></b><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Me connaissant, il va que la chanson « qui provoque des
frissons », forcément, c’est une chanson qui va crescendo. Donc, très
probablement, une chanson longue. (Cela va de soi, un crescendo rapide, c’est
plus décevant, ça paye trop vite)<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Alors il pourrait y en avoir beaucoup qui tiennent cette
description, , on aurait pu prendre un des classiques (Un Led Zep, un <i>Free
Bird</i>), une plus personnelle (« <i>I know it’s over</i> » des Smiths, « <i>Rebellion
(Lies)</i> » d’Arcade Fire, ou un autre morceau larmoyant tourbillonnant comme
j’en aime temps mais si peu me viennent à l’esprit dans l’instant…)<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Mais le morceau à frisson, comme le morceau à crescendo, à
emballement, a un maître. Un maître que j’ai eu la chance de voir à l’œuvre,
pire encore, de découvrir à l’œuvre en vrai.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgCOp2NcMDer-qUF20I7wJIs4Wa15wU2Y_1RFEbIHo3Dxi6X3_luF4GINL-B6S2Y2bllSSVVSFMWwok1ym9feajc3RXujZlNRFqVhl7MfTcnnTisHlUrFoGrsJNkvpt__NnsssaelpOqLs/s1600/20170208nick-cave7.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="523" data-original-width="1394" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgCOp2NcMDer-qUF20I7wJIs4Wa15wU2Y_1RFEbIHo3Dxi6X3_luF4GINL-B6S2Y2bllSSVVSFMWwok1ym9feajc3RXujZlNRFqVhl7MfTcnnTisHlUrFoGrsJNkvpt__NnsssaelpOqLs/s640/20170208nick-cave7.jpg" width="640" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: center;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: x-small;"><b>I am Glowing / Look at me now!</b></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Si vous remontez les articles de ce blog, vous verrez que,
parmi les quelques que j’ai rapatriés de l’ancien, on trouve mon compte-rendu
du live de Nick Cave au Trianon en Février 2013. C’était la petite tournée
promo de l’album « Push the sky away », avec chœur d’enfants, album
joué en intégralité dans l’ordre pour ouvrir et<span style="mso-spacerun: yes;">
</span>best of derrière pour la bonne bouche. Et j’avais fait le non-effort de
ne pas écouter l’album avant d’y aller, pour le découvrir « dons son jus ».<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Si j’en parle et si vous connaissez l’œuvre du gars, vous
savez déjà quels sont les deux mots qui vont tomber dans un instant.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Jubilee Street.<o:p></o:p></span></i></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Bien sur cette chanson couvre la plupart des bases évoquées
plus tôt. En plus de cela, elle prendre une grandeur, supplémentaire en live,
une envolée plus marquée, plus loin plus haut plus fort.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Mais par delà ça… On en a combien, des artistes foutus de
sortir une chanson qui devient un « instant classic », après 30 ans
de carrière ? (Commentaire valable aussi pour l’album dont elle est tirée
en fait).<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Si ce titre me fait frissonner, ce n’est pas seulement parce
qu’il utilise toutes les ficelles qui peuvent m’arracher des frissons. C’est
aussi parce que je ne peux pas l’écouter sans me sentir si chanceux que cette
chanson ait croisé mon chemin. Que j’aie (enfin) découvert Nick Cave avant qu’elle
sorte, et que lui ait encore été capable de sortir des trucs à pareils à ce
moment.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Combien d’artiste ai-je découvert trop tard ? Combien
de mes préférés étaient déjà séparés, morts, ou artistiquement à sec quand leur
œuvre a atteint mes oreilles ? Que l’un d’entre eux, seulement un, puisse
tout à la fois avec la crédibilité d’années de carrière et des chefs-d’œuvre dans
sa besace pour que je me penche sur lui, et qu’il soit encore capable de m’offrir
plus encore… et que j’y assiste pour la première fois en live, en plus !
Le frisson de cet instant, c’est lui, qui lance encore ses vagues résiduelles,
à chaque écoute de ce titre. Tout simplement.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /><iframe width="320" height="266" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/kf_zVzvYWuw/0.jpg" src="https://www.youtube.com/embed/kf_zVzvYWuw?feature=player_embedded" frameborder="0" allowfullscreen></iframe></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<o:p><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<br />Guic' the oldhttp://www.blogger.com/profile/05206620838547060034noreply@blogger.com8tag:blogger.com,1999:blog-4142414307070890279.post-48360175306229952772019-03-06T00:00:00.000-08:002019-03-06T00:00:03.759-08:00Dizaine des Blogueurs #4<div style="text-align: justify;">
<div class="MsoListParagraph" style="mso-list: l0 level1 lfo1; text-indent: -18.0pt;">
<span style="font-stretch: normal; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; line-height: normal;"><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif; font-size: x-small;"><b>Cet article est publié dans le cadre de la dizaine des blogueurs, initiée par El Norton de <a href="http://last-stop-this-blog.blogspot.com/">Last Stop ? This Blog !</a> et Alexandre et Etienne de <a href="https://lapopdalexandreetetienne.blogspot.com/">La Pop D’Alexandre et Etienne</a>.<o:p></o:p></b></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif; font-size: x-small;"><b>Dix Jours, Six Articles, Six Chansons. La liste des participants <a href="http://last-stop-this-blog.blogspot.com/2019/02/dizaine-des-blogueurs-les-participants.html">ICI</a>.<o:p></o:p></b></span></div>
<div class="MsoListParagraph" style="mso-list: l0 level1 lfo1; text-indent: -18.0pt;">
<span style="font-stretch: normal; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; line-height: normal;"></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif; font-size: x-small;"><b>(Après je dois aussi avouer que j'en aurais pas entendu parler sans <a href="http://blinkinglights.canalblog.com/">Xavier</a>...)</b></span></div>
<div class="MsoListParagraph" style="mso-list: l0 level1 lfo1; text-indent: -18.0pt;">
<span style="font-stretch: normal; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; line-height: normal;"><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></span></div>
<div class="MsoListParagraph" style="mso-list: l0 level1 lfo1; text-indent: -18.0pt;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><span style="font-stretch: normal; font-variant-east-asian: normal; font-variant-numeric: normal; line-height: normal;"> </span><!--[endif]--><span style="color: #660000;"><b>La chanson déclic, qui nous a permis de
découvrir un nouvel univers musical</b></span><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoListParagraph" style="mso-list: l0 level1 lfo1; text-indent: -18.0pt;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><span style="color: #660000;"><b><br /></b></span></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">De toutes les catégories du challenge, celle-ci est la plus
aisée. Et ceux qui me connaissent savent déjà quelle chanson va être postée à
la fin de ce paragraphe. Et savent déjà ce que je vais raconter. Mais c’est pas
grave il y a peut-être des nouveaux, faites place, tonton Guic’ va vous
raconter une histoire.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiIeU-5L1QLeFJxTnpWdpwylqG3rWgMAC3NuvKa5avM4a7M6X_q8EXVJLYJSJOEdge1ARysj1IDkU-ZySpshKr-aFQMvdFwhNeAJuduBZM3jG7vT84Rs7ZNB6rbh0jQ6qvCh4BRPa74wEw/s1600/Billy_Corgan_in_1992.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="246" data-original-width="170" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiIeU-5L1QLeFJxTnpWdpwylqG3rWgMAC3NuvKa5avM4a7M6X_q8EXVJLYJSJOEdge1ARysj1IDkU-ZySpshKr-aFQMvdFwhNeAJuduBZM3jG7vT84Rs7ZNB6rbh0jQ6qvCh4BRPa74wEw/s1600/Billy_Corgan_in_1992.jpg" /></a></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Au printemps 1999, j’étais pas un « précurseur »
en musique. J’empruntais des disques à mes potes, et comme évoqué il y a
quelques jours, on était en pleine vague néo-métal et mes potes c’étaient des
vrais : Korn, Slipknot, bref, la musique était à la fois un défouloir et
une façon de me rebeller contre mes parents en les faisant bien chier et sans
avoir conscience du cliché absolu que c’est. (Pourtant j’étais un grand
sensible, hein, parce qu’à part <i>Wait & Bleed</i> l’album de Slipknot me foutait
plus mal à l’aise qu’autre chose).<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Mais de l’autre côté du couloir, ma sœur, de 5 ans mon
ainée, avait, elle, vécu le pinacle rock de 1994 – 1996 (avant de chuter dans
les bas fonds U2esques). Entre autres elle avait un album où je retrouvais de
la colère et de la disto, des batteries bien lourdes qui me plaisaient, copié
sur une cassette. Le sixième titre de la face 1 sonnait familier et je l’aimais
beaucoup – c’est toujours le cas, hein. Mais… bordel cette plage 2.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><i>Tonight, tonight, titre d’ouverture (après l‘instrumental
d’intro) de l’album Mellon Collie and the Infinite Sadness des Smashing
Pumpkins, est la chanson la plus importante que j’aie rencontré dans ma vie.</i><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">TOUT. SIMPLEMENT.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Un groupe qui avait déjà acquis mon appréciation par sa
lourdeur, sa colère, sa violence, tout autant capable de sortir une ballade
mélancolique et lumineuse, pleine d’envolées de cordes, de murmure –non suivis
de cri- et remplie d’espoir et de positivité.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Le déclic, ici, il ne m’a pas ouvert un univers musical, il
m’a ouvert l’Univers de la Musique.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Si cette chanson n’avait pas croisé mon chemin, je n’aurais
probablement pas emprunté le double bleu des Beatles à ma mère, pas commencé à
remonter le fil pour le redescendre depuis la porte d’à côté. Ce pied dans la
porte, il m’a apporté tant. Fort possible que sans cette chanson, j’aurais
continué à aimer un disque de-ci de-là, mais je n’aurais pas commencé à
chercher tel ou tel album sur la base de son histoire, de sa réputation, de son
aura. J’aurais écouté des chansons, voire des disques, pour sûr. Mais je ne me
serais pas <i>intéressé à la musique</i>.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Corgan peut bien raconter ce qu’il veut, acheter des ligues
de catch et vendre du thé, insulter des journalistes de NBC et poser avec ses
chats en couverture de Paws Magazine, j’ai, pour toujours, une dette envers
lui. Merci William.</span><o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe width="320" height="266" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/NOG3eus4ZSo/0.jpg" src="https://www.youtube.com/embed/NOG3eus4ZSo?feature=player_embedded" frameborder="0" allowfullscreen></iframe></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: center;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: x-small;"><b>(En plus ce clip il a trop la classe - contrairement à Billy avec des cheveux)</b></span></div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif; font-size: xx-small;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif; font-size: x-small;"><b></b></span></span></div>
Guic' the oldhttp://www.blogger.com/profile/05206620838547060034noreply@blogger.com13tag:blogger.com,1999:blog-4142414307070890279.post-6009896938928907542019-03-03T00:00:00.000-08:002019-03-03T00:00:10.121-08:00Dizaine des Blogueurs #3<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: x-small;"><br /></span>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: x-small;"><b>Cet article est publié dans le cadre de la dizaine des blogueurs, initiée par El Norton de <a href="http://last-stop-this-blog.blogspot.com/">Last Stop ? This Blog !</a> et Alexandre et Etienne de <a href="https://lapopdalexandreetetienne.blogspot.com/">La Pop D’Alexandre et Etienne</a>.<o:p></o:p></b></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: x-small;"><b>Dix Jours, Six Articles, Six Chansons. La liste des participants <a href="http://last-stop-this-blog.blogspot.com/2019/02/dizaine-des-blogueurs-les-participants.html">ICI</a>.<o:p></o:p></b></span></div>
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: x-small;"><br /></span>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
</div>
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: x-small;"><br /></span>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<div style="margin: 0px;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: x-small;"><b>(Après je dois aussi avouer que j'en aurais pas entendu parler sans <a href="http://blinkinglights.canalblog.com/">Xavier</a>...)</b></span><br />
<span style="color: #660000; font-family: Georgia, "Times New Roman", serif; font-size: large; text-indent: -18pt;"><br /></span>
<span style="color: #660000; font-family: Georgia, "Times New Roman", serif; font-size: large; text-indent: -18pt;">La chanson que l’on écoute au casque seul le
soir</span><br />
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: xx-small;">
</span><br />
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: xx-small;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh3odvvWBKJ8Q6Sj5MJp1KerhTeTNSCzwrX0QqVUNCcwfTY2qI8lZBpa2Jxe1mQ1eMUa5KrQSWsvNDWLiJiBk-NEUrud0qyxkNAAxixlq3kC1lfA1xTCvs7U-xDPc8olBEh7vS_xS4y5n4/s1600/images.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: large;"><img border="0" data-original-height="225" data-original-width="225" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh3odvvWBKJ8Q6Sj5MJp1KerhTeTNSCzwrX0QqVUNCcwfTY2qI8lZBpa2Jxe1mQ1eMUa5KrQSWsvNDWLiJiBk-NEUrud0qyxkNAAxixlq3kC1lfA1xTCvs7U-xDPc8olBEh7vS_xS4y5n4/s1600/images.jpg" /></span></a></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: large;">Est-ce que j’ai une gueule à écouter des chansons au casque,
seul, le soir ? Vraiment ? Non sérieusement cette catégorie est un
peu problématique (et il y a des chances non négligeables qu’elle finisse par
recouper avec le 5 ème point).<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: large;">Reprenons un point de la base : je ne suis pas un
délicat, si vous voyez ce que je veux dire. Donc si j’écoute une chanson au
casque, je suis pas sur sur que ça va être pour entendre les 3 notes de Cowbell
qui se planquent au fond de l’oreille gauche à 1 min 56. J’ai plus tendance à
sortir le casque pour m’écouter un truc bien fort sans rien entendre
d’autre<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>et… je ne sais pas comment
explique proprement ce truc, mais il y a des titres ou des fois c’est comme si
l’électricité des guitares s’écoulait directement en moi et me file une pêche
pas possible : l’exemple type étant, bien entendu, les 5 dernières minutes
de <i>Free Bird</i> – et beaucoup de hard rock 70’s / 80’s.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: large;">L’autre catégorie que je pourrais voir coller à l’écoute au
casque (et là on est en plein dans ce qui risque de nous faire empiéter sur la
catégorie 5) : les chansons à crescendo. Je vous ferais pas l’affront de
donner un exemple, mais disons qu’une bonne chanson (longue, souvent, vers 6 /7
minutes) où les choses, au choix, s’accélèrent, montent, s’enflamment… Dieu que
je les aime. (Entre autres parce qu’elles s’achèvent souvent tellement haut
qu’une réécoute immédiate est inenvisageable – revenir au calme dont on est
parti est insupportable.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: large;">Mais pourtant, en y pensant, il est une chanson qui couvre presque
l’ensemble de ces bases – au point que l’écouter « pas au casque » ne
me satisfait pas autant. Un titre où l’on découvre des arriere-plans délicats,
qui emplit de joie et qui y va grandissant. C’est une chanson lumineuse d’un
artiste qui ne pète pas toujours la forme, aux arrangements subtils, à la
rondeur parfaite, qui monte, petit à petit pour te casser en deux par un
changement de mélodie soudain à une minute de la fin…<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: large;">Non ce n’est pas <i>A.M. 180</i> de Grandaddy – qui aurait pu être
un sérieux concurrent au titre. Mais c’est mon titre préféré du meilleur
artiste que j’ai connu trop tard : J<i>unk Bond Trader</i>, d’Elliott Smith.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><span style="font-size: large;">(Maintenant je la ferme parce que bon Elliott Smith parle
pour lui-même)</span><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe width="320" height="266" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/rGW21syjqq4/0.jpg" src="https://www.youtube.com/embed/rGW21syjqq4?feature=player_embedded" frameborder="0" allowfullscreen></iframe></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="font-family: georgia, "times new roman", serif;">
<br /></div>
<span style="font-family: georgia, "times new roman", serif; font-size: x-small;"><b></b></span></span></div>
</div>
Guic' the oldhttp://www.blogger.com/profile/05206620838547060034noreply@blogger.com7tag:blogger.com,1999:blog-4142414307070890279.post-61495098050105841752019-03-01T00:00:00.000-08:002019-03-01T00:00:05.650-08:00Dizaine des Blogueurs #2<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: x-small;"><br /></span>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: x-small;"><b>Cet article est publié dans le cadre de la dizaine des blogueurs, initiée par El Norton de <a href="http://last-stop-this-blog.blogspot.com/">Last Stop ? This Blog !</a> et Alexandre et Etienne de <a href="https://lapopdalexandreetetienne.blogspot.com/">La Pop D’Alexandre et Etienne</a>.<o:p></o:p></b></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: x-small;"><b>Dix Jours, Six Articles, Six Chansons. La liste des participants <a href="http://last-stop-this-blog.blogspot.com/2019/02/dizaine-des-blogueurs-les-participants.html">ICI</a>.<o:p></o:p></b></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
</div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="-webkit-text-stroke-width: 0px; font-variant-caps: normal; font-variant-ligatures: normal; letter-spacing: normal; orphans: 2; text-align: justify; text-decoration-color: initial; text-decoration-style: initial; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px;">
<div style="color: black; font-style: normal; font-weight: 400; margin: 0px;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: x-small;"><b>(Après je dois aussi avouer que j'en aurais pas entendu parler sans<span> </span><a href="http://blinkinglights.canalblog.com/">Xavier</a>...)</b></span></div>
<div style="color: black; font-style: normal; font-weight: 400; margin: 0px;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: xx-small;"><b><br /></b></span></div>
<div style="margin: 0px;">
</div>
<div class="MsoListParagraph" style="font-style: normal; font-weight: 400; text-indent: -18pt;">
<!--[if !supportLists]--><span style="color: #660000; font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">1.<span style="font-stretch: normal; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; line-height: normal;">
</span><!--[endif]-->La chanson sortie l’année de nos 15 ans<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoListParagraph" style="color: black; font-style: normal; font-weight: 400; text-indent: -18pt;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; font-weight: 400; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhr3VD1mSeFHpEKEd2wFTO-vjs7jaR7tNRsQOTHY0K1l2H6A3oAXZZd_mdo2addwE4nau_mwGDdruw2e6oUnJeZLvHuZn9UehDWjppCtjl4DmshuG2B3NAoaTqZGyW0SgnLsodn1yhCaIk/s1600/00-11-spin-cover_0-469x560.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="560" data-original-width="469" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhr3VD1mSeFHpEKEd2wFTO-vjs7jaR7tNRsQOTHY0K1l2H6A3oAXZZd_mdo2addwE4nau_mwGDdruw2e6oUnJeZLvHuZn9UehDWjppCtjl4DmshuG2B3NAoaTqZGyW0SgnLsodn1yhCaIk/s200/00-11-spin-cover_0-469x560.jpg" width="167" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="color: black; font-style: normal; font-weight: 400;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Bon ben celle-là j’ai déjà un souci avec l’intitulé. L’année
de mes 15 ans c’est 2000. Mais je suis de Novembre. Donc j’ai eu 15 ans
principalement en 2001. On m’excusera donc mon possible « hors sujet »
par rapport à l’intitulé de la question.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="color: black; font-style: normal; font-weight: 400;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="color: black; font-weight: 400;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Avoir 15 ans en l’an 2000 et aimer le rock, voilà qui était
une gageure. Trop jeune, trop tard pour pouvoir profiter du Grunge ou de la
Britpop. Trop tôt pour profiter du revival Rock 2001 / 2002 en mode Strokes /
Libertines. Nous, on avait quoi ? Le skate punk et le néo-métal, symbolisés par les disques qui, je pense, ont le plus circulé, gravés, dans la cour de
récré du lycée à l’époque : <i>Americana</i> d’Offspring et la B.O. de Matrix.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="color: black; font-style: normal; font-weight: 400;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="color: black; font-style: normal; font-weight: 400;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Je viens de regarder le Billboard Top 100 Songs de l’an
2000 : c’est un enfer. 2001 c’est dur encore et les premiers morceaux que
j’aime qui sortent c’est pas du rock… <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="color: black; font-style: normal; font-weight: 400;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="color: black; font-weight: 400;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Alors parlons plutôt d’un album sorti à peine un mois avant
mes 15 ans. Le nouvel album d’un groupe dont je découvrais à l’exact même
moment les exploits passés. Un album que tout le monde attendait depuis quelques
années. Tout le monde sauf moi, hein, vu que je me prenais tout dans la
gueule…. Toutes les époques, tous les genres abordés, y compris le nouveau, et
là vous comprenez que je suis en train de causer de Radiohead et <i>Kid A</i> ou
pas ?<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="color: black; font-weight: 400;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="color: black; font-style: normal; font-weight: 400;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">A quinze ans, j’avais pas vraiment de culture musicale. Les
choses arrivaient sans « contexte » si j’ose dire. Prenons un
exemple : quand tu ne connais rien, et plus particulièrement (désolé de la
banalité de cet exemple, c’est le premier qui me vient) quant on ne connait pas
la carrière des Beatles, le virage de 66/67 etc… Eh ben la bascule qui s'opère avec Kid A c’est un
truc qui te fout sur le cul, une première, une surprise.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="color: black; font-style: normal; font-weight: 400;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="color: black; font-weight: 400;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Et comme beaucoup, j’ai eu un mouvement de recul, à la
première écoute. Et peut-être est-ce la nostalgie. Ou avoir vu une version live
de « <i>Everything in its right place</i> » à la télé des années plus tard
et me faire scotcher. Il peut y avoir mille raisons, mais clairement cet album
est devenu, depuis, un de ces albums que je n’écoute jamais, mais avec
déférence et en ne faisait rien d’autre – la sieste, à la rigueur.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="color: black; font-weight: 400;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Il y a quelques années j’ai eu une discussion sans fin avec
un pote – plus jeune que moi- qui ne parvenait pas à voir l’intérêt même de cet
album, l’admiration qu’on peut avoir eu pour Radiohead et ce revirement. J’ai
été incapable de lui donner une réponse «absolue », qui ne prenne pas en
compte le contexte dans lequel cet album est sorti. A fortiori, je me sentais
bien con à le justifier, moi qui suis le premier à dire que <i>Sgt Pepper</i> est un
album plus « important » que bon (Pas taper).<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="color: black; font-style: normal; font-weight: 400;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="color: black; font-style: normal; font-weight: 400;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Est-ce l’émotion pure de la voix au milieu d’une
instrumentation robotique et désincarnée qui fait que ça marche avec moi ?
Ou est-ce une nostalgie de mes 15 ans qui me revient en pleine face et accentue
l’émotion présente ? Est-ce que je tombe juste dans un panneau un peu trop
gros ? <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="color: black; font-weight: 400;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">J’en sais rien. Mais je sais que lors de mon écoute
bisannuelle de cet album, <i>Idioteque</i> est un morceau au début duquel je suis au
pic de l’excitation, et à la fin duquel je suis lessivé. Cela ne peut pas être
que moi.</span><o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="color: black; font-weight: 400;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="color: black;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: x-small;"><b>PS: La gueule, sur cette couverture de Spin...</b></span></div>
<div class="MsoNormal" style="color: black;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: x-small;"><b><br /></b></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe width="320" height="266" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/Y7WCdYFqz5g/0.jpg" src="https://www.youtube.com/embed/Y7WCdYFqz5g?feature=player_embedded" frameborder="0" allowfullscreen></iframe></div>
<div class="MsoNormal" style="color: black;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: x-small;"><b><br /></b></span></div>
<span style="font-weight: 400;"><b></b></span></div>
Guic' the oldhttp://www.blogger.com/profile/05206620838547060034noreply@blogger.com12tag:blogger.com,1999:blog-4142414307070890279.post-67155098423543698882019-02-27T00:00:00.000-08:002019-02-27T00:00:05.605-08:00Dizaine des Blogueurs #1<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: x-small;"><b>Cet article est publié dans le cadre de la dizaine des
blogueurs, initiée par El Norton de <a href="http://last-stop-this-blog.blogspot.com/">Last Stop ? This Blog !</a> et
Alexandre et Etienne de <a href="https://lapopdalexandreetetienne.blogspot.com/">La Pop D’Alexandre et Etienne</a>.<o:p></o:p></b></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: x-small;"><b>Dix Jours, Six Articles, Six Chansons. La liste des participants
<a href="http://last-stop-this-blog.blogspot.com/2019/02/dizaine-des-blogueurs-les-participants.html">ICI</a>.<o:p></o:p></b></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: x-small;"><b>(Après je dois aussi avouer que j'en aurais pas entendu parler sans <a href="http://blinkinglights.canalblog.com/">Xavier</a>...)</b></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoListParagraph" style="text-align: justify; text-indent: -18pt;">
<!--[if !supportLists]--><span style="color: #660000; font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><span style="mso-bidi-font-family: Calibri; mso-bidi-theme-font: minor-latin;"><span style="mso-list: Ignore;">1.<span style="font-stretch: normal; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; line-height: normal;">
</span></span></span><!--[endif]-->Chanson qui évoque l’enfance.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoListParagraph" style="text-align: justify; text-indent: -18pt;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoListParagraph" style="text-align: justify; text-indent: -18pt;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhnppWf2WNwoG8DR337-blchZe40tER79zCIYpdb9MazRV4XxBg21YekQ7F64xXd32Ya_hivnTFbDQkp3i5DRq9FCCKB6-R2hZsdpDXrYmh0mlg7x17oUUlmkY3u3yCJVs3a_JqNeuQ0QY/s1600/alain_souchon.png" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="300" data-original-width="290" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhnppWf2WNwoG8DR337-blchZe40tER79zCIYpdb9MazRV4XxBg21YekQ7F64xXd32Ya_hivnTFbDQkp3i5DRq9FCCKB6-R2hZsdpDXrYmh0mlg7x17oUUlmkY3u3yCJVs3a_JqNeuQ0QY/s200/alain_souchon.png" width="193" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Pour cette catégorie, le choix a été vite fait, à ma propre
surprise. Il faut voir que la musique n’était pas vraiment au cœur de mes
préoccupations dans mon enfance. J’étais un auditeur régulier de Rire &
Chansons – tout joueur de Megadrive sait qu’on joue avec la radio en fond -
mais j’étais plutôt là pour le rire et les chansons je les subissais plus
qu’autre chose. (Bette Davies Eyes de Kim Carnes et la moitié du répertoire du
Supertramp réveillent encore instantanément ce sentiment de « je veux pas
aller à l’école demain » en moi).<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Et de fait, à part quelques disques (le second best of de
Queen, le best of des Beach Boys, qui tournaient chez mes cousins quand on leur
rendait visite pendant les vacances), il n’y a pas beaucoup de disques qui
résonnent « enfance » en moi. Aussi, c’était le moment ou l’eurodance
battait son plein, je vais pas trop en parler, en partie par honte, en partie
parce que j’ai quelques noms en tête mais serait bien en peine, aujourd’hui, de
vous dire quelle édition de Dance Machine était la meilleure.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Pourtant… pourtant, vers mes 7/8 ans je dirais, je passais
pas mal de temps à squatter la platine vinyle de ma mère (qui se mettait en
route toute seule simplement en pressant un bouton, beauté de la technologie
des années 1970). Que j’utilisais surtout pour écouter la collection d’album de
Coluche sur scène que possédaient mes parents (voyez, on en revient à Rire
& Chansons).<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Mais il y avait aussi ce disque auquel je pense encore
souvent… Tout en m’en rapellant assez mal (faisons simple : je suis ultra
frustré de ne pas l’avoir retrouvé quand j’ai refouillé dans les disques de ma
mère, alors que j’y ai pourtant trouvé des pépites genre le single de <i>Ruby
Tuesday</i> avec « I love you Brian and Mick » écrit dessus).<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Bref : Alain Souchon. C’était un 4 titres (ou
6 ? Je ne me rappelle que de 4 des titres et ne trouve pas le bouzin sur Discogs), avec un livret reprenant les paroles, et des illustrations. Une
sorte de parfaite introduction pour un gamin, hein. Je me rappelle de 4 titres
présents dessus : <i>Allo Maman Bobo, Papa Mambo, J’ai 10 ans </i>et<i>… Jamais
Content.</i><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><i>Jamais content</i>, en plus avec ces illustrations, est une
chanson parfaite pour un gamin. Cette mélodie de comptine, cette rythmique
simple et entêtante… C’est narquois, c’est drôle, c’est fun, c’est idéal. Et ce
phrasé, cette sorte de « Petit Nicolas» 70’s… évidement que ça causait à
un gamin comme moi.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">25 ans plus tard, j’aime toujours autant Souchon, parfois
plus pour sa tendresse que ses élans de morgue (<i>Au ras des Pâquerettes</i> reste un
chef d’œuvre de pop française – bien plus que <i>C’est déjà ça</i> donc les
arrangements - et les références à Paul-Loup Sulitzer dans une des plus grandes chansons de tous les temps - ont si mal vieilli). Mais un <i>J’ai 10 ans</i>, un <i>Bidon</i>, un <i>Jamais
Content</i>, ça fait toujours plaisir.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Allez, tous ensemble… <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Carrément
méchant, jamais content !<o:p></o:p></i></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><br /></i></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe width="320" height="266" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/RnUnQwU2biQ/0.jpg" src="https://www.youtube.com/embed/RnUnQwU2biQ?feature=player_embedded" frameborder="0" allowfullscreen></iframe></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><br /></i></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
Guic' the oldhttp://www.blogger.com/profile/05206620838547060034noreply@blogger.com11tag:blogger.com,1999:blog-4142414307070890279.post-3048601415201578922018-06-02T00:01:00.000-07:002018-06-02T04:26:15.870-07:00And I knew the meaning of it all<div class="MsoNormal" style="background-color: white; line-height: 15.6933px; margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEivjw1c_KeBb5jU1Gf1o9MdSGEJShc_5IwBomocEmcuc2vu60n-wC8Hj2-wQC0smNa01E1MFA0o59A0bQZkwQMjZ3dew2C4W8_O2jIjzTQEe5e_9TdLaYpBkVbDH6vJuS0T5Xorp6f8R7w/s1600/Adore.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="950" data-original-width="950" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEivjw1c_KeBb5jU1Gf1o9MdSGEJShc_5IwBomocEmcuc2vu60n-wC8Hj2-wQC0smNa01E1MFA0o59A0bQZkwQMjZ3dew2C4W8_O2jIjzTQEe5e_9TdLaYpBkVbDH6vJuS0T5Xorp6f8R7w/s320/Adore.jpg" width="320" /></a></div>
<div style="text-align: right;">
<span style="color: #666666; font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">"Most great records really start with the drums"</span></div>
<div style="text-align: right;">
<span style="color: #666666; font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br />
</span></div>
<div style="text-align: right;">
<span style="color: #666666; font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">William Patrick Corgan, <span style="font-size: x-small;">Visionnaire</span></span></div>
<span style="color: #660000; font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><u><b><br />
</b></u></span> <span style="color: #660000; font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><u><b><br />
</b></u></span> <span style="color: #660000; font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><u><b><br />
</b></u></span> <span style="color: #660000; font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><u><b>Once upon a time in my life</b></u></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background-color: white; color: #222222; line-height: 15.6933px; margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><i>Adore</i> a 20 ans. Même si je ne l’ai, personnellement, découvert que près de deux ans après sa sortie, Dieu que le temps passe vite, et que les souvenirs sont vivants. Chaque fois que je l’écoute, j’ai l’impression de prendre le bus 181 en Juin 2000. Un autre monde et un autre moi reviennent l’espace d’un instant. Ce n’est même pas une question de nostalgie de l’époque (qui pourrait être nostalgique de la fin de la seconde, de ses premiers échecs sentimentaux, du bus 181 ?), juste un impact inexplicable. Unique. Tout à la fois la raison pour laquelle la musique a une si grande place dans ma vie et la raison pour laquelle je ne parviendrais jamais à l’expliquer à quelqu’un qui n’a pas le même lien à celle-ci. La liste des disques qui me renvoient sans trop d’effort à un moment précis du temps est conséquente (tristement elle ne s’agrandit plus beaucoup) mais la force des souvenirs associés à celui-ci est impressionnante.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="background-color: white; color: #222222; line-height: 15.6933px; margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Ecouter <i>Tear</i> me dépose dans le bus 181, qui arrive à l’arrêt Pierre et Marie Curie. Je devrais m’en foutre, c’est même pas mon arrêt. Il pleut des trombes. Je vais galérer depuis la mairie jusqu’à chez ma Grand-mère.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="background-color: white; color: #222222; line-height: 15.6933px; margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Ecouter <i>« Behold ! The Night mare »</i> me dépose dans la salle à manger bordélique de la maison de campagne. La cassette TDK sur laquelle j’ai copié l’album emprunté à la médiathèque est calée dans mon walkman, et j’écoute l’album alors que je cherche la fraîcheur, loin de ce mois d’Aout caniculaire.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="background-color: white; color: #222222; line-height: 15.6933px; margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Ecouter <i>Crestfallen</i> me renvoie en cours de maths. Dieu que je n’aime pas les dérivées (je ne sais pas encore à l’époque que c’est toute une branche des maths nommées « analyse » que j’exècre). Mon voisin, une des trois fans des Pumpkins de mon lycée, a les premières paroles de la chanson (<i>Who am I ? To need you when I’m down</i>) écrites sur la pochette dans laquelle il range ses cours. C’est écrit là depuis Septembre, mais je comprends enfin d’où ça vient</span></div>
<div class="MsoNormal" style="background-color: white; color: #222222; line-height: 15.6933px; margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Ecouter <i>Annie-Dog</i> me renvoie dans mon appartement nancéen, assis devant mon PC, guitare sur les genoux et Guitar Pro lancé sur le PC, tentant de rejouer à la guitare la partition de piano de cette chanson.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="background-color: white; color: #222222; line-height: 15.6933px; margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Et je ne peux plus écouter <i>Shame</i> sans penser à la fois où, découvrant la source de bootlegs du groupe qu’est <a href="https://archive.org/details/SmashingPumpkins">archive.org</a>, et en écoutant un en revenant du boulot (je bossais encore à Saint Denis à l’époque), j’ai été soudainement… transfixé, descendant du RER et me voyant pris par surprise par l’irruption d’un solo de guitare du feu de Dieu au milieu de cette version.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="background-color: white; color: #222222; line-height: 15.6933px; margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">(Aussi, une fois, j’ai bondi de ma chaise parce que <i>Daphne Descends</i> passait en fond d’un reportage sur l’étape du jour du Tour de France au JT du soir de France 2 – évidement il était tombé des trombes pendant toute l’étape).</span></div>
<div class="MsoNormal" style="background-color: white; color: #222222; line-height: 15.6933px; margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="background-color: white; color: #222222; line-height: 15.6933px; margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Cette liste, aussi amusante à compiler pour moi qu’il a dû être chiant pour vous de la lire, reste incomplète, bien sûr (elle ne couvre « que » 10 ans). Et encore, elle ne fait probablement que gratter la surface. J’aimais déjà les Smashing Pumpkins en découvrant cet album. Pardon : j’aimais <i>Mellon Collie</i>. A l’évidence, j’avais conscience de la différence de contenu, de style, d’ambiance, entre cet album et le précédent. Mais je n’avais pas forcément conscience du virage que cela représentait dans la carrière toute entière du groupe. Plus que toute autre chose, cet album a fini de faire ce que <i>Mellon Collie</i> avait commencé : m’ouvrir l‘esprit. Et les oreilles. J’avais aimé <i>Mellon Collie</i> pour ses moments de colère (on va pas dire que je « venais du métal », mais clairement, à l’époque, pour qu’un truc m’intéresse, me plaise, il fallait qu’il « tabasse »), et ses moments plus calmes, au début écoutés par défaut (béni soit le walkman qui rendait plus court d’écouter une chanson que d’avancer pour trouver en visant bien le début de la suivante), avait fini par se faire une place au sein de ma personne. Le fait est que <i>Mellon Collie and the Infinite Sadness</i>, est, littéralement et aussi bizarre que ça paraisse, le lien entre le premier album de Slipknot et le best of bleu des Beatles dans mon exploration musicale – et <i>Tonight, tonight</i> la chanson la plus importante de ma vie. <i>Adore </i>a fini le travail.</span><br />
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br />
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</span> <br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTEx3iziRcwsPjM_2DMlC5ZjkMhVENYMzB6m1ulLGGbar6jAIpyeRv-30l666e10q4qMrkK7v6PiLyZ-O-ye0FP4POXDJdkaJb6COQthxD6JhcTTXR1NKJuKgS2W7EQbLa0xhRUMa_qjg/s1600/bus+181.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="720" data-original-width="1280" height="360" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTEx3iziRcwsPjM_2DMlC5ZjkMhVENYMzB6m1ulLGGbar6jAIpyeRv-30l666e10q4qMrkK7v6PiLyZ-O-ye0FP4POXDJdkaJb6COQthxD6JhcTTXR1NKJuKgS2W7EQbLa0xhRUMa_qjg/s640/bus+181.jpg" width="640" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif; font-size: x-small;"><b><i>On attend le bus 181</i></b></span></div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="background-color: white; color: #222222; line-height: 15.6933px; margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="background-color: white; line-height: 15.6933px; margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify;">
<b><u><span style="color: #660000; font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">In you I taste God</span></u></b></div>
<div class="MsoNormal" style="background-color: white; color: #222222; line-height: 15.6933px; margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="background-color: white; color: #222222; line-height: 15.6933px; margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">C’est probablement le tout premier album auquel j’ai « laissé sa chance ». Comprendre le premier où j’ai fait confiance à un artiste que j’aimais déjà, et l’ai laissé m’emporter dans une direction inconnue, vers un truc qui n’était pas vraiment ma came voire vraiment pas ma came à l’époque –la plupart des inspirations de cet album je ne les découvrirai que des années plus tard.<sup>1</sup> Quelque chose d’assez paradoxal si on considère que cet album a fait se détourner une bonne partie des fans du groupe quand, pour moi, il est une raison supplémentaire (voire la raison ultime) d’aimer ce groupe qui, justement, a des choses différentes à dire- mais par pure honnêteté, je me dois de dire qu’à ma toute première écoute j’étais pas 100 % convaincu.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="background-color: white; color: #222222; line-height: 15.6933px; margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">C’est le premier album qui m’a fait ressentir des choses. Par delà les paroles (que je connaissais par cœur mais sans forcément les comprendre vraiment<sup>2</sup>), le chant et ses intonations, la musique elle –même m’a dit tant au court des années. Une musique qui aujourd’hui m’inspirerait un paquet d’adjectifs à la con que je n’hésiterais pas à balancer (du décharné, du froid – ce qui n’est même pas vrai, cet album n’est pas froid, il est… humide donc on a l’impression qu’il est froid, du désincarné…) mais qui à l’époque (et aujourd’hui encore, vu qu’il est impossible de redécouvrir un album qu’on connait déjà) était un flot de sentiments sur lesquels il m’était difficile de mettre le doigt. Des images, aussi. Ce son en fond (un criquet ?), cette guitare acoustique… cet album s’ouvre, pour moi, sur un lever de soleil. Cela a toujours été le cas, cela sera toujours le cas. Bref… m’a fait comprendre que, même pop, la musique est un art. Qu’elle est là pour bien plus que mon divertissement. Qu’il y a plus, bien plus, beaucoup plus, qu'agréablement passer le temps, à gagner ici.<sup>3</sup></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background-color: white; color: #222222; line-height: 15.6933px; margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Enfin, c’est (bien évidement) l’album qui m’a fait découvrir la valeur cathartique d’écouter des trucs déprimants quand ça va mal. Valeur qui a depuis évoluée, cet album devenant ce lieu hors du temps où je peux me réfugier, cette heure où je connais tout, où rien ne bouge, où je suis bien. Enfin, où rien ne bouge… Avec le temps, la froideur initiale laisse place à d’autres choses, et clairement, <i>« Pug » </i>est plus sexy que déprimante à mes yeux aujourd’hui.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="background-color: white; color: #222222; line-height: 15.6933px; margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Marrant, j’ai encore utilisé froid alors que justement, je pense que cet album est tout sauf froid. Il est à fleur de peau, d’une sincérité et d’une honnêteté surpassant les autres albums de déprime que je révérais à l’époque. Et c’est clairement la raison pour laquelle il est encore là contrairement à, entres autres, <i>OK Computer</i> ou <i>Funeral</i> (dont je n’écoute plus que des titres épars).</span></div>
<div class="MsoNormal" style="background-color: white; color: #222222; line-height: 15.6933px; margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Depuis j’ai vieilli, grandi, appris. Comme presque tout album auquel je tiens, il a subi un retournement et j’en préfère aujourd’hui la face B à la face A (façon de parler – en vinyle, c’est un album à trois faces). Les écoutes que j’en fais sont plus éparses (et Dieu merci : ça veut dire que les choses pas trop mal <sup>4</sup>)</span></div>
<div class="MsoNormal" style="background-color: white; color: #222222; line-height: 15.6933px; margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Et quand je dis que j’ai appris, comprenez : j’ai appris le contexte d’enregistrement de cet album. J’ai appris les liens qu’il a avec d’autres albums et en quoi, bordel, l’année 1997/98 de Corgan j’ai pas forcément envie de la vivre.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="background-color: white; color: #222222; line-height: 15.6933px; margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Je suspecte qu’il est temps de faire ce que j’ai toujours évité en 18 ans de passion. C’est très probablement la seule façon de vous convaincre un tant soit peu que non, ce n’est pas que de la nostalgie ado ou de la révérence vis-à-vis d’un disque arrivé au bon endroit au bon moment. Passons aux choses sérieuses et chroniquons-le, ou du moins essayons.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="background-color: white; color: #222222; line-height: 15.6933px; margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="background-color: white; line-height: 15.6933px; margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify;">
<b><u><span style="color: #660000; font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Where has your heart run to ?</span></u></b></div>
<div class="MsoNormal" style="background-color: white; color: #222222; line-height: 15.6933px; margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="background-color: white; color: #222222; line-height: 15.6933px; margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">1997 est une année lourde en conséquences pour les Smashing Pumpkins. La plus évidente est le licenciement (pas forcément à l’amiable) de leur batteur, Jimmy Chamberlain, qui n’a rien trouvé de mieux à faire qu’une overdose surt la tournée de l’album <i>Mellon Collie and the Infinite Sadness</i>, tournée couronnant le succès sans précédent (pour le groupe, pour une double album, pour un album avec un nom pareil qui ne soit pas signé Yes) dudit album.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="background-color: white; color: #222222; line-height: 15.6933px; margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Or quiconque a écouté, disons <i>Bullet with butterfly wings</i> vous dira que Chamberlain c’est pas Jean-Michel Fournier, batteur du groupe de jazz de la MJC de Thonance les Moulins. C’est un mastodonte qui tabasse ses peaux avec une énergie enviable, pour qui tenir un rythme veut dire répéter le même roulement en boucle. Et pour un groupe de grunge (enfin, anciennement) perdre son batteur n’est pas idéal. Il sera remplacé, sur cet album, par Matt Walker de Filter (qui ouvrait sur la tournée pour les Pumpkins et l’a remplacé pour la fin), mais les percussions seront gardées au minimum. Les deux singles publiés entre les deux albums montrent, de plus, un intérêt porté par le groupe pour les accompagnements électroniques (<i>Eye</i> pour David Lynch et <i>The Beginning is the End is the Beginning</i><sup>6</sup> pour Joel Schumacher. Un grand écart que seul ce groupe pouvait faire).</span></div>
<div class="MsoNormal" style="background-color: white; color: #222222; line-height: 15.6933px; margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Et non seulement le groupe subit ce départ, mais les dissensions commence à se sentir (après la rupture -bien consommée - de James et D’Arcy, maintenant James a des velléités telles qu’il sort un album solo - bizarrement lumineux pour la chronique d’une rupture - et à côté de ça, le seul truc sur lequel ils arrivent à se mettre d'accord en studio c'est envoyer chier Corgan), le patron divorce et perd sa mère. Et, logiquement, cela se ressent dès la pochette. La ravissante fillette surfant sur une étoile de la pochette multicolore de <i>Mellon Collie</i> laisse la place à une danseuse fantomatique, sur une photo noir et blanche qui prend tout la pochette, sur laquelle est surimposé, dans un coin, discrètement, le titre de l’album, seul : <i>Adore</i>.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="background-color: white; color: #222222; line-height: 15.6933px; margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Cette pochette annonce la couleur, et c’est gris<sup>5</sup>. Un album dépouillé, ne respirant pas la joie de vivre, où les seules étincelles de lumières proviennent de crépuscules mornes. De fait, passé la tendre To Sheila d’ouverture (le plus beau et le plus dépouillé des titres acoustiques du groupe, où l’on découvre que malgré la voix de Corgan, pourtant connue pour être très particulière, peut se faire caressante et tendre comme on ne s’y attendait pas), la lumière ne se rallumera pas avant l’intriguant instrumental d’outro.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="background-color: white; color: #222222; line-height: 15.6933px; margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Entre les deux, le voyage au sein de l’introspection au cœur d’un Billy Corgan en plein doute passe par nombre de nuances. L’ensemble de l’album conserve la teinte d’une sorte de new-wave electro-folk, ce qui ne veut certes rien dire mais offre une description assez complète. A l’exception du single <i>Ava Adore</i> (et encore) l’album est placé sous le signe des boucles électro, du piano contemplatif et des cordes. Le cliché serait bien entendu de dire que c’est l’album de la maturité. Et pour une fois c’est vrai. Mais pas juste on se calme, mais la maturité dans le vertige de la célébrité, l’acceptation de la perte, de l’échec présent malgré tout, l’art d’apprendre à vivre avec ses regrets. Corgan est la rockstar la moins rock n’ roll du monde en 1998, et ce ne sont pas ses potes qui vont l’aider à s’en sortir : pour se changer les idées, il bosse avec Manson sur l’album narrant comment la célébrité te pourrit la vie, ou avec Courtney Love sur un album narrant… la même chose avec une dose de veuvage en plus<sup>7</sup></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background-color: white; color: #222222; line-height: 15.6933px; margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><sup><br />
</sup></span></div>
<div class="MsoNormal" style="background-color: white; color: #222222; line-height: 15.6933px; margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhVhhRg_Kec0XaMrX3WAmVhmeSCohp0Y5qDgITickyYz2mEJBexeB4tE6LDoVvQBXBF3J6o4RFvhdl37Nmi907v3flZ8Uf23drYLGVBvOyi1YhK_4nMTkRkjEb17CiJeNweiT9y6GaO3DQ/s1600/trio.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="386" data-original-width="604" height="408" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhVhhRg_Kec0XaMrX3WAmVhmeSCohp0Y5qDgITickyYz2mEJBexeB4tE6LDoVvQBXBF3J6o4RFvhdl37Nmi907v3flZ8Uf23drYLGVBvOyi1YhK_4nMTkRkjEb17CiJeNweiT9y6GaO3DQ/s640/trio.jpg" width="640" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<b><span style="font-size: x-small;">Mégateuf Brian! Mégateuf Courtney!</span></b></div>
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="background-color: white; color: #222222; line-height: 15.6933px; margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><i>Adore</i> est un album qui se prend de plein fouet l’angoisse, véritable et concrète, de la briéveté de la vie, de l’amour, de l’amitié. Une seconde fin du grunge, qui s’est d’abord pris de plein fouet la réalité du Teenage Angst dont il parlait, et réalise que derrière, il y a un Adult Angst qui fait presque plus mal. L’album de la douleur du <i>fade away</i> pour ceux qui n’ont pas pu, pas voulu <i>burn out</i>. Et les masques tombent, le rock disparaît et ne reste qu’un mec qui aura beau construire le plus bel écrin de surcouches électro ou acoustiques, se voit là, seul, avec sa voix qu’on sent prête à craquer à chaque instant (ce qui fait de<i> For Martha, </i>sommet d'émotion de l'album au sujet de la perte de sa mère<i>, </i>un exercice d’équilibre improbable). Rien ne symbolise mieux, à mes yeux, la sensation du ciel qui s’écroule et du sol qui s’effondre que la descente de batterie qui ouvre <i>Tear</i> : ce son, c’est le jingle qui retentit quand on se fait larguer.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="background-color: white; color: #222222; line-height: 15.6933px; margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Chacun trouvera une apogée différente dans cet album. Plus j’ai vieilli, plus je l’ai vu se repousser vers la fin. De <i>Ava Adore</i>, à <i>Tear</i>, à <i>Pug</i>, à <i>For Martha</i>, à … <i>Blank Page</i>. Chanson unique dans le répertoire du groupe. Billy, son piano, qui…. Raconte quelque chose. Se plaignant tout à la fois de l’insomnie, de la page blanche, désespéré, Billy fait ce qu’il n’a jamais fait auparavant. Pas de texte abstrait, pas de titre alambiqué n'apparaissant pas au sein des paroles… tellement désemparé qu’il ne sait comment remplir la page blanche autrement qu’en disant, purement et simplement, ce qu’il a fait, une anecdote du pathétique, et ce qu’il a ressenti. Lui. Pas de masque. Et le titre de s’achever dans un fade out au milieu d’une phrase. Les verrous ont sauté, il pourrait continuer à vider son sac à jamais. Restent 17 secondes pour redonner foi en l’avenir.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="background-color: white; color: #222222; line-height: 15.6933px; margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="background-color: white; color: #222222; line-height: 15.6933px; margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><i>Adore</i> est un album unique. Son obscure clarté, son honnêteté, le virage qu’il constitue, virage subi par la force des choses tout autant sinon plus que par volonté d’expérimenter… c’est un alignement des planètes comme il n’y en a pas tous les jours, dont j’ai eu la chance d’en être témoin, et sur lequel chaque personne qui en a été témoin ne saurait tarir d’éloges.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="background-color: white; color: #222222; line-height: 15.6933px; margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="background-color: white; line-height: 15.6933px; margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify;">
<b><u><span style="color: #660000; font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">You make me real , Strong as I feel</span></u></b></div>
<div class="MsoNormal" style="background-color: white; color: #222222; line-height: 15.6933px; margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="background-color: white; color: #222222; line-height: 15.6933px; margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Le trio de fans de mes 14 ans existe encore, en quelque sorte, mais maintenant il est constitué de membres différents ; <a href="http://www.legolb.com/">Thomas,</a> <a href="http://blinkinglights.canalblog.com/">Xavier</a> et moi. De façon amusante, je réalise qu’on tient tous les trois pour acquis la grandeur de cet album. Sans jamais, je pense, avoir discuté de pourquoi. De ce qui le rend unique à nos yeux à chacun… Et je suspecte que c’est parce qu’il nous touche, chacun, à un degré beaucoup trop intime.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="background-color: white; color: #222222; line-height: 15.6933px; margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">J’ai vieilli, mais pas lui (c’est l’album au remaster le plus inutile du monde - pas banal pour un album où le nom de Flood apparaît). Aujourd’hui encore, j’ai eu comme un vertige en découvrant à quel point certaines paroles entraient en totale résonance avec des sentiments que j’ai pu avoir ces dernières années. On l’aime justement pour ça. Par instants, par fulgurances, il arrive à parfaitement exprimer nos croyances et nos doutes, nos craintes et nos espoirs, face aux plus intimes des sujets : la mort, l’amour, la foi. C’est peut-être pas Rock n’ Roll, mais au final… On s’en fout, non ?</span></div>
<div class="MsoNormal" style="background-color: white; color: #222222; font-size: 11pt; line-height: 15.6933px; margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify;">
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/SIe8_12K9Nk/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/SIe8_12K9Nk?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="background-color: white; color: #222222; line-height: 15.6933px; margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify;">
<div style="text-align: center;">
<b><span style="font-size: x-small;">( Deux jours après la sortie de l'album et quelques heures avant de jouer au palais des sports, le groupe joue, pendant une heure, sur le toit de la Fnac des Ternes. Que des titres d'Adore. On sent bien à quel point ils sont rincés, ce qui fait de cette version de Blank Page (qui se voit agrémentée, en live, de soli de guitare très sympa) une de mes préférées, la voix de Corgan est vraiment, vraiment sur la brèche au début, très probablement parce qu'il est éreinté. <i>Silver linings</i>.)</span></b></div>
</div>
<div class="MsoNormal" style="background-color: white; color: #222222; line-height: 15.6933px; margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif; font-size: x-small;"><sup>1</sup> Il est facile (et souvent légitime) de se moquer de la capacité que peut avoir un adolescent à fanatiser les artistes qu’il aime, mais bordel, quand on tombe juste, sur le bon, c’est tout simplement idéal. Les portes que ça peut ouvrir…. Aussi, pour louper la référence que peut faire un album qui se clôt par un instrumental de 17 seconds nommé <i>17</i> fallait vraiment que ma culture musicale soit pas top à ce moment-là.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="background-color: white; color: #222222; line-height: 15.6933px; margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif; font-size: x-small;"><sup>2</sup> On pardonnera le niveau d’anglais que j’avais à cet âge, mais de façon amusante, certaines de erreurs de traduction que je faisais à l’époque sont restées gravées, et des fois au milieu d’une écoute actuelle, je découvre que bien que poétique la traduction gravée dans ma tête est quand même toute pêtée (to blame = à blâmer, pas « trop blême »)</span></div>
<div class="MsoNormal" style="background-color: white; color: #222222; line-height: 15.6933px; margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif; font-size: x-small;"><sup>3</sup> Débat éternel que j’aurais eu nombre de fois et m’aura presque fait me fâcher avec certains. <i>Adore</i> est mon <i>2001, l’odyssée de l’espace</i> à moi, presque : l’œuvre d’un art qui m’aura fait comprendre… l’existence même de cet art. De même que <i>2001 </i>est le film qui m’aura fait prendre conscience (comme cela est arrivé à nombre de personnes) que le cinéma, ce n’est pas que raconter une histoire avec des images. (Je suis tellement pas clair mais il y a un point tellement difficile à exprimer ici…. Disons que dans la découverte de l’art il y a forcément un point de rupture. Celui où l’on réalise à quel point il y a plus à ce qu’on écoute, lit, regarde que juste « qu’est-ce que ça raconte ». La réalisation de « l’existence » du style en littérature, de la production en musique, de la réalisation au ciné… qui offre ce ressenti par delà ce que l’on raconte. Et le fait que ça parait naturel alors qu’on se fait juste piéger par des mecs qui ont <i>pensé</i> la réponse émotionnelle qu’on a – Il y a des pages à gratter sur le sujet, et je ne suis probablement pas la personne la plus habilitée.)</span></div>
<div class="MsoNormal" style="background-color: white; color: #222222; line-height: 15.6933px; margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif; font-size: x-small;"><sup>4</sup> Je peux vous l’avouer, à chaque décès d’un proche, <i>For Martha</i> fait un tour sur la platine</span></div>
<div class="MsoNormal" style="background-color: white; color: #222222; line-height: 15.6933px; margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif; font-size: x-small;"><sup>5</sup> Comme le mercure, obsession récurante et intriguante de Corgan que j'aimerai comprendre un jour.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="background-color: white; color: #222222; line-height: 15.6933px; margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif; font-size: x-small;"><sup>6</sup> A ne pas confondre avec <i>The End is the Beginning is the End</i>, sa face B. Qui tabasse un peu plus.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="background-color: white; color: #222222; line-height: 15.6933px; margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif; font-size: x-small;"><sup>7</sup> Outre les thématiques communes et la contribution corganienne, évoquons les teintes de gris des pochettes de ces albums respectifs, et j’avoue que ça fait quelques années que j’aimerais écrire un truc sur une analyse parallèle de ces trois albums mais bon on va pas se voiler la face ça n’arrivera probablement jamais. Et oui je sais, tout ce qu’il reste « officiellement » de Corgan sur <i>Mechanical Animals</i> c’est des chœurs sur un morceau.</span></div>
Guic' the oldhttp://www.blogger.com/profile/05206620838547060034noreply@blogger.com10tag:blogger.com,1999:blog-4142414307070890279.post-69464241934676175202018-05-06T01:28:00.000-07:002018-06-02T03:15:36.339-07:0099 - DZ Deathrays - Bloodstreams (2012)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEicVTgdyXz_RzKRko9c-4aAwzvzbBSgI5qH0wlZ-ixbmOgeAKXFgmQf6xcjXzfBjwUNjFHwqy3baiAXDKvsNfp0dUHLlrgVx_CtLHH8rcTtQ2TIk1JpoiBnFKb6Azh6gZBzdlpQcTDIZcc/s1600/DZD.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="225" data-original-width="225" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEicVTgdyXz_RzKRko9c-4aAwzvzbBSgI5qH0wlZ-ixbmOgeAKXFgmQf6xcjXzfBjwUNjFHwqy3baiAXDKvsNfp0dUHLlrgVx_CtLHH8rcTtQ2TIk1JpoiBnFKb6Azh6gZBzdlpQcTDIZcc/s1600/DZD.jpg" /></a></div>
<div class="m_4698146568744378272gmail-MsoListParagraphCxSpFirst" style="background-color: white; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 12.8px; line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span lang="EN-US" style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;">-<span style="font-family: "times new roman"; font-size: 7pt; font-stretch: normal; line-height: normal;"> </span></span><span lang="EN-US" style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;">Bonjour messieurs, vous êtes?</span></div>
<div class="m_4698146568744378272gmail-MsoListParagraphCxSpMiddle" style="background-color: white; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 12.8px; line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span lang="EN-US" style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;">-<span style="font-family: "times new roman"; font-size: 7pt; font-stretch: normal; line-height: normal;"> </span></span><span lang="EN-US" style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;">DZ Deathrays</span></div>
<div class="m_4698146568744378272gmail-MsoListParagraphCxSpMiddle" style="background-color: white; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 12.8px; line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span lang="EN-US" style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;">-<span style="font-family: "times new roman"; font-size: 7pt; font-stretch: normal; line-height: normal;"> </span></span><span lang="EN-US" style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;">OK, donc, BZ Deadstay</span></div>
<div class="m_4698146568744378272gmail-MsoListParagraphCxSpMiddle" style="background-color: white; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 12.8px; line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span lang="EN-US" style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;">-<span style="font-family: "times new roman"; font-size: 7pt; font-stretch: normal; line-height: normal;"> </span></span><span lang="EN-US" style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;">Non, DZ Deathrays.</span></div>
<div class="m_4698146568744378272gmail-MsoListParagraphCxSpMiddle" style="background-color: white; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 12.8px; line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;">-<span style="font-family: "times new roman"; font-size: 7pt; font-stretch: normal; line-height: normal;"> </span></span><span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;">OK… Vous êtes sur que vous en faites pas un peu trop?</span></div>
<div class="m_4698146568744378272gmail-MsoListParagraphCxSpMiddle" style="background-color: white; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 12.8px; line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;">-<span style="font-family: "times new roman"; font-size: 7pt; font-stretch: normal; line-height: normal;"> </span></span><span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;">Non, on est jeunes et on est là pour exploser le carcan du rock n’ roll moderne.</span></div>
<div class="m_4698146568744378272gmail-MsoListParagraphCxSpMiddle" style="background-color: white; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 12.8px; line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;">-<span style="font-family: "times new roman"; font-size: 7pt; font-stretch: normal; line-height: normal;"> </span></span><span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;">OK… mais votre nom sonne comme une arme inventée par une méchant de James Bond… Enfin, d’Austin Powers.</span></div>
<div class="m_4698146568744378272gmail-MsoListParagraphCxSpMiddle" style="background-color: white; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 12.8px; line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;">-<span style="font-family: "times new roman"; font-size: 7pt; font-stretch: normal; line-height: normal;"> </span></span><span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;">Ouais mais faut voir la pochette de notre album aussi.</span></div>
<div class="m_4698146568744378272gmail-MsoListParagraphCxSpMiddle" style="background-color: white; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 12.8px; line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;">-<span style="font-family: "times new roman"; font-size: 7pt; font-stretch: normal; line-height: normal;"> </span></span><span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;">Qui sera ?</span></div>
<div class="m_4698146568744378272gmail-MsoListParagraphCxSpMiddle" style="background-color: white; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 12.8px; line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;">-<span style="font-family: "times new roman"; font-size: 7pt; font-stretch: normal; line-height: normal;"> </span></span><span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;">Genre 2 Ramones mais leurs têtes… C’est des crânes en métal.</span></div>
<div class="m_4698146568744378272gmail-MsoListParagraphCxSpMiddle" style="background-color: white; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 12.8px; line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;">-<span style="font-family: "times new roman"; font-size: 7pt; font-stretch: normal; line-height: normal;"> </span></span><span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;">L’espace d’un instant j’ai vraiment eu peur que vous disiez cristal, pour être honnête. Enfin bref, c’est quoi votre style ?</span></div>
<div class="m_4698146568744378272gmail-MsoListParagraphCxSpMiddle" style="background-color: white; line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="color: #222222; font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;">-<span style="font-family: "times new roman"; font-size: 7pt; font-stretch: normal; line-height: normal;"> </span></span><span style="color: #222222; font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: 12pt;">On a pas de style. On est la relève d’un rock n’ roll </span>décrépit<span style="font-size: 12pt;">. On aime crier dans des micros avec des guitares tranchantes et une batterie martiale.</span></span></div>
<div class="m_4698146568744378272gmail-MsoListParagraphCxSpMiddle" style="background-color: white; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 12.8px; line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;">-<span style="font-family: "times new roman"; font-size: 7pt; font-stretch: normal; line-height: normal;"> </span></span><span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;">Du hardcore quoi</span></div>
<div class="m_4698146568744378272gmail-MsoListParagraphCxSpMiddle" style="background-color: white; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 12.8px; line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;">-<span style="font-family: "times new roman"; font-size: 7pt; font-stretch: normal; line-height: normal;"> </span></span><span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;">Mais nos chansons elles font 3 minutes.</span></div>
<div class="m_4698146568744378272gmail-MsoListParagraphCxSpMiddle" style="background-color: white; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 12.8px; line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;">-<span style="font-family: "times new roman"; font-size: 7pt; font-stretch: normal; line-height: normal;"> </span></span><span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;">Du punk donc.</span></div>
<div class="m_4698146568744378272gmail-MsoListParagraphCxSpMiddle" style="background-color: white; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 12.8px; line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;">-<span style="font-family: "times new roman"; font-size: 7pt; font-stretch: normal; line-height: normal;"> </span></span><span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;">Et on a des effets sur nos guitares pour sonner plus métalliques, plus électronique.</span></div>
<div class="m_4698146568744378272gmail-MsoListParagraphCxSpMiddle" style="background-color: white; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 12.8px; line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;">-<span style="font-family: "times new roman"; font-size: 7pt; font-stretch: normal; line-height: normal;"> </span></span><span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;">De l’électro-punk, du coup ?</span></div>
<div class="m_4698146568744378272gmail-MsoListParagraphCxSpMiddle" style="background-color: white; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 12.8px; line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;">-<span style="font-family: "times new roman"; font-size: 7pt; font-stretch: normal; line-height: normal;"> </span></span><span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;">Et on chante sur le fait qu’on est en colère et qu’on veut faire la fête parce qu’on est jeunes.</span></div>
<div class="m_4698146568744378272gmail-MsoListParagraphCxSpMiddle" style="background-color: white; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 12.8px; line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;">-<span style="font-family: "times new roman"; font-size: 7pt; font-stretch: normal; line-height: normal;"> </span></span><span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;">Excusez-moi mais je me dois de vous arrêter derechef. L’un d’entre vous a-t-il des liens avec un certain Andrew W.K. ? Parce qu’on a déjà essayé en 2001 de refourguer à nos auditeurs quelqu’un de ce nom, j’ai une obligation de transparence, et ça ferait mauvais genre si on découvrait que vous avez des liens avec lui, messieurs…</span></div>
<div class="m_4698146568744378272gmail-MsoListParagraphCxSpMiddle" style="background-color: white; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 12.8px; line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;">-<span style="font-family: "times new roman"; font-size: 7pt; font-stretch: normal; line-height: normal;"> </span></span><span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;">Non non. On le connaît vite fait, mais sans plus, j’vous l’jure. Mais du coup, transparence aussi, hein, on doit vous dire qu’on a une chanson qui s’appelle « No sleep ‘till you pass out ».</span></div>
<div class="m_4698146568744378272gmail-MsoListParagraphCxSpMiddle" style="background-color: white; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 12.8px; line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;">-<span style="font-family: "times new roman"; font-size: 7pt; font-stretch: normal; line-height: normal;"> </span></span><span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;">Soit donc une variation… « distinguée » sur le thème du « Party til you puke » du sieur W.K.</span></div>
<div class="m_4698146568744378272gmail-MsoListParagraphCxSpMiddle" style="background-color: white; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 12.8px; line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;">-<span style="font-family: "times new roman"; font-size: 7pt; font-stretch: normal; line-height: normal;"> </span></span><span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;">En quelque sorte. Mais je vous jure, il y a rien d’autre, hein. On a beaucoup moins de synthé. On a juste plus de pédales d’effets sur la guitare. Mais je vous jure, on tabasse quand même. Mais on est pas unidimensionnels non plus. Des fois, on ralentit le tempo, parfois pour un titre, parfois au milieu d’un morceau et puis comme ça on sonne menaçants.</span></div>
<div class="m_4698146568744378272gmail-MsoListParagraphCxSpMiddle" style="background-color: white; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 12.8px; line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;">-<span style="font-family: "times new roman"; font-size: 7pt; font-stretch: normal; line-height: normal;"> </span></span><span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;">Ouh, voilà qui m’interesse. Un côté sombre, mélancolique peut-être, un peu malsain, voilà qui plait à défaut d’être original.</span></div>
<div class="m_4698146568744378272gmail-MsoListParagraphCxSpMiddle" style="background-color: white; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 12.8px; line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;">-<span style="font-family: "times new roman"; font-size: 7pt; font-stretch: normal; line-height: normal;"> </span></span><span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;">Ouais, et une fois qu’on a bien posé l’ambiance glauque et menaçante, eh ben, vous savez ce qu’on fait ?</span></div>
<div class="m_4698146568744378272gmail-MsoListParagraphCxSpMiddle" style="background-color: white; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 12.8px; line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;">-<span style="font-family: "times new roman"; font-size: 7pt; font-stretch: normal; line-height: normal;"> </span></span><span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;">J’ai une légère idée, mais allez – y quand même…</span></div>
<div class="m_4698146568744378272gmail-MsoListParagraphCxSpMiddle" style="background-color: white; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 12.8px; line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;">-<span style="font-family: "times new roman"; font-size: 7pt; font-stretch: normal; line-height: normal;"> </span></span><span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;">On branche les guitares et on fait tout péter et on a notre batteur qui se démène sur sa grosse caisse et ça fait du bruit.</span></div>
<div class="m_4698146568744378272gmail-MsoListParagraphCxSpMiddle" style="background-color: white; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 12.8px; line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;">-<span style="font-family: "times new roman"; font-size: 7pt; font-stretch: normal; line-height: normal;"> </span></span><span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;">Signez ici, ici, et ici, initiales en bas de chaque page.</span></div>
<div class="m_4698146568744378272gmail-MsoListParagraphCxSpMiddle" style="background-color: white; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 12.8px; line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;">-<span style="font-family: "times new roman"; font-size: 7pt; font-stretch: normal; line-height: normal;"> </span></span><span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;">Au fait, vous venez d’Australie du coup… vous penseriez quoi, de changer votre nom pour « Antarctic Monkeys » ?</span></div>
<div class="m_4698146568744378272gmail-MsoListParagraphCxSpMiddle" style="background-color: white; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 12.8px; line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/PyNJ-2tH2O0/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/PyNJ-2tH2O0?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
<div class="m_4698146568744378272gmail-MsoListParagraphCxSpMiddle" style="background-color: white; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 12.8px; line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;"><br /></span></div>
<div class="m_4698146568744378272gmail-MsoListParagraphCxSpLast" style="background-color: white; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 12.8px; line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="background-color: white; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 12.8px; line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;"><u>Probabilités de réécoute</u> : Proches de 0%, vraiment.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="background-color: white; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 12.8px; line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="background-color: white; color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 12.8px; line-height: normal; margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;"><u>Morceaux Marquants</u> : No Sleep, Gebbie Street. Aussi, marquant, mais dans le sens opposé de d’habitude : Personne en ce monde ne devrait avoir à écouter un truc comme « Debt Death »</span></div>
Guic' the oldhttp://www.blogger.com/profile/05206620838547060034noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-4142414307070890279.post-69249204494059924702017-12-31T08:36:00.000-08:002017-12-31T08:36:25.938-08:00Une année dans mes pompes. Ou presque. Vaguement.<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">C'est l'heure des bilans de fin
d'année. Je n'ai quasiment rien écouté qui est sorti cette année,
mais il était hors de question que je reste silencieux, et Spotify
m'a fait une playlist des titres que j'ai le plus écouté cette
année... C'était du pain béni.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Voici donc le top 10 des titres écoutés
par Guic' the old sur Spotify (c'est vraiment un truc qui va
interesser un marché de niche). Par souci de diversité, seul le titre le plus écouté de chaque artiste est présent.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br />
</span></div>
<ol start="10">
<li><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="color: #660000; font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Spent the day in Bed – Morrissey</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
</div>
</li>
</ol>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br />
</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Morrissey a sorti un album, évidement
que j'en ai écouté le premier single un paquet de fois en
l'attendant... Et cette bluette à la limite entre la démagogie et
le réac pur sous couvert de dandysme... Je t'aime, Stephen.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe width="320" height="266" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/iL_-GwbEP4g/0.jpg" src="https://www.youtube.com/embed/iL_-GwbEP4g?feature=player_embedded" frameborder="0" allowfullscreen></iframe></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br />
</span></div>
<ol start="10">
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="color: #660000; font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">9. Led Zeppelin – Over the Hills and
far away (Live)</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
</div>
</ol>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br />
</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">J'ai (re) découvert un truc cette
année. Quand tu dois faire une tache répétitive, qui demande un
minimum de capacité cognitive (comme intégrer les commentaires de
ton chef sur le document que tu dois émettre au boulot), tes
meilleurs amis sont Metallica et Led Zeppelin.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Quant à ce titre, il est tout à la
fois le préféré de ma chère et tendre, et un auquel je ne prêtais
pas d'attention particulière à l'époque ou j'écoutais Led
Zeppelin avec plus d'intérêt que de nécessité (comprendre :
quand j'avais 20 ans).</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe width="320" height="266" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/TvG4VGnjpsg/0.jpg" src="https://www.youtube.com/embed/TvG4VGnjpsg?feature=player_embedded" frameborder="0" allowfullscreen></iframe></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br />
</span></div>
<ol start="8">
<li><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="color: #660000; font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Rancid – East Bay Night</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
</div>
</li>
</ol>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br />
</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Titre d'ouverture d'un des albums sur
lesquels je dois écrire dans le cadre du challenge que je me suis
lancé (et sur lequel je stagne, je sais, mais le pire c'est que,
l'article sur Rancid, il est écrit en plus, il est pas publié c'est
tout), sa présence parmi les titres que j'ai le plus écouté cette
année (seul titre de ce challenge à être ici présent, en plus),
révèle un truc : c'est mesquin de forcer les gens à écrire
sur Rancid, groupe qui mérite mieux que ce qu'on en dit, mais dont il
faut vraiment être fan pour trouver les mots mérités.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe width="320" height="266" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/X_7AEqGWm5U/0.jpg" src="https://www.youtube.com/embed/X_7AEqGWm5U?feature=player_embedded" frameborder="0" allowfullscreen></iframe></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br />
</span></div>
<ol start="8">
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="color: #660000; font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">7. Nerf Herder – We opened for
Weezer</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
</div>
</ol>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br />
</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">OK, celle là elle est en plusieurs
étapes. 2017, c'est le 20eme anniversaire de Buffy the Vampire
Slayer. Dont la musique est la quintessence de ce avec quoi j'ai pu
(et parfois, aurait du, par exemple on y entend les Dandy Warhols)
grandir. Nerf Herder en a fait le générique. Un de leurs titres les
plus écoutés est celui-ci, sur un de mes groupes préférés. Et
qui sonne presque comme un titre de Weezer. Comment pourrais-je ne
pas adorer ce morceau, qui est comme... un épisode de Community qui
serait en fait une parodie d'une chanson de Weezer ?</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br />
</span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe width="320" height="266" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/6gKSO9qqv8I/0.jpg" src="https://www.youtube.com/embed/6gKSO9qqv8I?feature=player_embedded" frameborder="0" allowfullscreen></iframe></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<ol start="7">
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="color: #660000; font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">6. Rest In Peace – Buffy the Vampire
Slayer Cast</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
</div>
</ol>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br />
</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Mon premier point est cité dans le
n°8. Mon second, c'est que... cette année, je suis devenu
propriétaire (j'en profite pour donner des nouvelles, hein) d'un
apart qui avait besoin d'un bon coup de neuf. Mon dernier c'est que
j'aime parfois (souvent) que le musique que j'écoute constitue une
bonne B.O. À ma vie. Quitte à forcer le truc pour me faire
littéralement des films et me donner de l'entrain, possiblement même
danser, alors que je fais le truc le plus relou de ma vie.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br />
</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Mon tout c'est que j'ai enlevé
beaucoup de papier peint au printemps dernier. Avec Spike, oui.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe width="320" height="266" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/nrsKWzC4WxE/0.jpg" src="https://www.youtube.com/embed/nrsKWzC4WxE?feature=player_embedded" frameborder="0" allowfullscreen></iframe></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: x-small;"><b>(Je me permets de mettre la scène parce que cet épisode est passé il y a plus de dix ans et que si vous avez pas vu Buffy a l'heure actuelle, par préjugé ou manque de gout, je ne peux rien pour vous)</b></span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br />
</span></div>
<ol start="6">
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="color: #660000; font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">5. The Next Right Moment – Ric
Ocasek</span></div>
</ol>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br />
</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Ce morceau est présent ici comme
symbole d'une article toujours pas écrit. Parce que j'ai besoin,
pour écrire l'article que je veux écrire, d'un tableau de liège,
de laine rouge, d'un marqueur et de photos, comme un agent du FBI
traquant un serial killer. (Pour pouvoir expliquer en quoi cet album
est peut-être le plus Guiquiesque des albums jamais enregistrés).
C'est une très bonne chanson. Les choeurs sont très bien. Et puis
il y a des sons de guitares comme j'aime bien. Ceux qui me
connaissent comprendrons vite, à l'écoute.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe width="320" height="266" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/GY1T9NKnT5E/0.jpg" src="https://www.youtube.com/embed/GY1T9NKnT5E?feature=player_embedded" frameborder="0" allowfullscreen></iframe></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br />
</span></div>
<ol start="4">
<li><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="color: #660000; font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Another Day in the Sun – La la
land</span></div>
</li>
</ol>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br />
</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Voir point 6 pour les comédies
musicales et le papier peit. Et même juste marcher dans la rue.
Aussi, de Fevrier à aujourd'hui, forcément, il a eu plus de chances
de passer. Et j'ai beaucoup aimé le film, mais je suis une
midinette, pas un cinéphile.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe width="320" height="266" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/5MxwNeLoh8A/0.jpg" src="https://www.youtube.com/embed/5MxwNeLoh8A?feature=player_embedded" frameborder="0" allowfullscreen></iframe></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: x-small;"><b>(Je me permets de mettre la scène, vu que c'est l'ouverture. C'est pas vraiment un spoiler)</b></span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br />
</span></div>
<ol start="3">
<li><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="color: #660000; font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">My Kinda Party – Jason Aldean</span></div>
</li>
</ol>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br />
</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">J'ai fêté le nouvel an 2017 aux Etats
– Unis. Une de mes passions la bas est de mettre la radio locale et
de découvrir de nouveaux plaisirs coupables, tout particulièrement
dans la catégorie Country Rock. Et celle-ci est ma préférée de
mes découvertes de mon dernier séjour. Je la trouverais presque
vraiment bien, en fait. Le fait que cet artiste soit rappelé à mon
esprit après la fusillade à son concert de Las Vegas explique
peut-être qu'il soit placé si haut.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br />
</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Le redémarrage sur le solo bon jovien
qui veut juste pas finir, l'immortel « You'll be my tan-legged
Juliet, I'll be your Redneck Romeo », le fait qu'en cherchant
le clip je viens de découvrir « That's my kind of night »,
de Luke Bryan, qui parle j'ai l'impression au vu du clip de se taper
des filles dans des champs de maïs... Cette chanson a tant à
offrir.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe width="320" height="266" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/yIp7NwqNb8s/0.jpg" src="https://www.youtube.com/embed/yIp7NwqNb8s?feature=player_embedded" frameborder="0" allowfullscreen></iframe></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: x-small;"><b>(Je mets une version live parce qu'il n'y a en fait pas de clip officiel, outre une vidéo avec les paroles. Dommage, je suis sur que le clip aurait été d'un gout parfait)</b></span></div>
<ol start="2">
<li><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="color: #660000; font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Just what I needed – The Cars</span></div>
</li>
</ol>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br />
</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">C'est en me renseignant sur Ric Ocasek
dans le cadre du 5, j'ai réalisé que j'en savais pas tant que ça
sur le bonhomme, à part que j'ai voir son nom derrière les mots
« produced by », générallement. (Un peu comme Steve
Albini). Et du coup j'ai découvert (je déconne pas, j'ai découvert
ça cette année), qu'il a eu un groupe au début des années 80...
Plutôt connu, et dont je connaissais, de vue, les pochettes d'album.
Ils sont plein de super titres, mais celui ci reste mon préféré.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Au point de me ruer vers ma chère et
tendre pour lui faire découvrir, et de passer pour un inculte (« Je
sais pas qui chante ça, mais moi au moins je la connaissais cette
chanson, quand même... »)</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Voilà, pour 2018, je vous le dit, The
Cars, c'est bien. Et j'ai encore beaucoup à découvrir.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe width="320" height="266" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/gvy2yqUHLLg/0.jpg" src="https://www.youtube.com/embed/gvy2yqUHLLg?feature=player_embedded" frameborder="0" allowfullscreen></iframe></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br />
</span></div>
<ol>
<li><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="color: #660000; font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Les Wampas – Baby suce ma roue</span></div>
</li>
</ol>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br />
</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Il s'est passé deux trucs particulier,
pas simultanément mais liés : les Wampas ont sorti un nouvel
album de qualité, et j'ai suivi avec intérêt le Tour de France.
Dans les faits, le dernier album des Wampas – et l'ensemble de leur
discographie vu que j'ai considéré faire un Top 5 sur eux dans
l'année et que je charche encore le N°5, c'est dingue, ça, le top
20 je le ferais à l'aise, mais réduire à 5 est limite impossible –
apparaît assez souvent entre les titres de la liste précédente.</span></div>
<br />
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Wampas + Vélo + Production décente +
jargon cycliste, voilà, ce titre m'a fait mon mois de juillet. En
plus le clip est adorable avec ses photos de Didier Wampas comme un gamin à côté de Jalabert et Poulidor.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe width="320" height="266" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/9xUNrEWlVR4/0.jpg" src="https://www.youtube.com/embed/9xUNrEWlVR4?feature=player_embedded" frameborder="0" allowfullscreen></iframe></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
Voilà, en vous souhaitant à tous mes meilleurs voeux, je vous dit à l'année prochaine!</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
Guic' the oldhttp://www.blogger.com/profile/05206620838547060034noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4142414307070890279.post-32330629036646560252017-12-10T09:51:00.000-08:002017-12-10T09:51:59.221-08:00Rock n' roll hall of shame - reloaded<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
C'est un album qui coche toutes les
cases de mon mauvais goût. Un peu l'ultime nanar musical, à mes
yeux – oreilles. Le lyrisme surfait, les guitares qui partent dans
des soli qu'on avait pas demandé. Les morceaux en plusieurs
mouvement (avec des transitions de l'un à l'autre totalement pétées,
en plus). Il semblerait, d'ailleurs, que mon mauvais goût soit très
partagé. Ou simplement, que le mauvais goût est partagé ? Ou
les années 70 étaient différentes. Quoiqu'il en soit, il s'est
écoulé par caisse, reste l'un des albums les plus vendus de tous
les temps, et se voit offrir un traitement sous forme de comédie
musicale depuis le début de l'année – après avoir été, je
crois, le seul album a s'être vu offrir 2 suites – et soyons
sérieux, a comédie musicale, c'est là qu'ils auraient du
commencer.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Je parle, bien entendu, de <i>Bat out of
Hell </i>par Meat Loaf.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQxnIFQabZ5Ze5g8SDJlSJlUZ9dVipnnjryIFsDPjhTU54EGfBWTJMtGxRMpCxpmoTAg3C1Uxp_TWy6xPnVvpBAQbV4EsTGuIhJonIpGY3AA13AY_Lefe0KXDw0Rw55TbOSlRZ-lrgl3Q/s1600/Bat_out_of_Hell.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="316" data-original-width="316" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQxnIFQabZ5Ze5g8SDJlSJlUZ9dVipnnjryIFsDPjhTU54EGfBWTJMtGxRMpCxpmoTAg3C1Uxp_TWy6xPnVvpBAQbV4EsTGuIhJonIpGY3AA13AY_Lefe0KXDw0Rw55TbOSlRZ-lrgl3Q/s1600/Bat_out_of_Hell.jpg" /></a></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;">
<b><span style="font-size: x-small;">(La pochette de Painkiller de Judas Priest qui surgit de 50% des pochettes de Maiden, on peut pas dire que le gars avant pas anticipé les choses.)</span></b>
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Comme pour beaucoup de gens de ma
géération, ma première rencontre avec Meat Loaf s'est faite par
son travail, d'acteur, et pour être précis, oui, c'était dans
Fight Club. Ne le reconnaissant pas de Rocky Horror Picture Show ou
Wayne's World (2, je crois, si je veux être précis). Mais au final, je crois que c'est via le Rocky Horror
que j'en suis venu à réaliser que, non content d'avoir une carrière
musicale, monsieur restait l'auteur d'un album resté 9 ans dans les
meilleures ventes (ce qui n'est pas un critère de qualité, certes,
n'est – ce – pas Pink Floyd <sup>1</sup>). Avec les musiciens de
Springsteen et de Todd Rundgren en backing band. Et Rundgren lui-même
à la production. Et un malade nommé Jim Weinstein à la composition.
Un gars à qui on demande « une pop song », il te sort
une parodie de Phil Spector de … 5 minutes. Qui s'ouvre par une
minute de spoken word. (Je vais pas vous le faire en entier, mais
lisez tout ce que vous pouvez sur la conception de cet album, c'est
merveilleux).</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
Le résultat est un album qui m'emplit
de joie chaque fois que je l'écoute, et pas que parce qu'il est
vraiment l'album le plus over the top du monde (il y a même des
titres qui paraîtraient normaux – en milieu d'album – même si,
oui, une ballade avec les paroles <span style="color: #222222;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><i>I
poured it on and I poured it out / </i></span></span></span></div>
<span style="color: #222222;"></span><br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: #222222;"><span style="color: #222222;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: small;"><i>I
tried to show you just how much I care </i></span></span></span><span style="color: #222222;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;">ça
fait tiquer, surtout vu ce que j'avais compris avant d'aller vérifier
les paroles</span></span><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><i>
</i></span>). Mais tout le monde sait que les deux pinacle de l'album
sont le titre éponyme et ce qui est, parait-il, devenu un standard :
Paradise by the Doashboard light.</span></div>
<span style="color: #222222;">
</span><br />
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
J'ai longtemps blagué sur le fait
qu'une des merveilles de cet album, c'est qu'il s'ouvre sur deux
plagiats en une minute trente. Alors, certes, si je n'arrive toujours
pas à expliquer la raison de pomper l'intro de Baba O'Riley des Who
(de 0:40 à 0:55) à part que... ben c'est un intro assez basique qui
doit se piquer sans faire attention, je comprends tout à fait, du
coup, que quad tu as le pianiste de Springsteen dans ton groupe,
c'est normal de lui faire faire ce qu'il sait faire de mieux :
jouer Thunder Road (à partir de 1:45). C'est juste abusé de
reprendre la même mélodie que l'original pour le chant, en fait.
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/3QGMCSCFoKA/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/3QGMCSCFoKA?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;">
<b><span style="font-size: x-small;">( Quelques remarques sur ce clip:</span></b></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;">
<b><span style="font-size: x-small;">1. Pour mémoire, on est deux ans après Bohémian Rhapsody</span></b></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;">
<b><span style="font-size: x-small;">2. Pourquoi le ventilateur en face de Meat loaf, mais du vent sur personne d'autre?</span></b></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;">
<b><span style="font-size: x-small;">3. Déconsseillé aux personnes épileptiques, il y a des cuts super random.) </span></b></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Mais à partir de 2:30, on commence à
vraiment rentrer dans le dur, et quand au bout de 3 minutes (oui, le
titre en fait près de dix, je vous ai pas dit?)... On réalise les
conséquences néfastes qu'il y a eu à laisser Queen agir, et ce
pour notre plus grand plaisir. Les guitares, les changements de
rythmes toutes les 30 secondes, les démarrages qui finalement
stoppent à l'explosion pour … revenir à un truc posé qu'on a
déjà entendu il y une minute... Et ce avec, toujours le piano de
Thunder Road qui se démène derrière. Et bien sur, l'indispensable.
L'essentiel. Le Redémarrage. Vous connaissez cela c'est probablement
ce que vous préférez, par exemple, dans <i>Overkill</i>
de Mötörhead. La chanson s'arrête, puis redémarre. On a la même
chose ici, à deux petites exceptions près. (a) Mötörhead étant
un groupe de hard Rock, ça s'arrête assez abruptement. Donc quand
ça repart, ok. Bat our of Hell est une splendeur lyrique, donc la
chanson se doit de finir telle qu'il est logique, par le chanteur
ralentissant les mots, les faisant trainer alors que les instruments
meurent – on achève même sur un simple piano / voix. Donc il n'y
a aucune putain de logique à ce que ça redémarre derrière. (b)
Overkill redémarre deux fois, pour quelques 30 secondes à un rythme
plus soutenu que la fois précédente. Bat out of Hell redémarre...
à 6 minutes (on peut considérer qu'elle a déjà fait le coup à... 2 minutes, aussi) (sur 10!) sur un pont, un solo de guitare et.... lance
un nouveau mouvement de la chanson. Et te refais la même à 8
minutes. Que tu crois. Là elle en finit pas de finir en fait. Mais
sdu coup, elle se ferme sur une notre tenue. Tant qu'à faire, quand
tu sais pas comment finir la chanson (posé, ou explosion?), certains
font les deux.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiaeA7kX_6s21IBhqIYAkhYCJgUlUkp7cbKFSnAlZubHYuTA_E0ZSr0LN0P6yKwJHVQE-cQx2H9_bvj7K98qhWYgIKvccZBdGx0KBnzo_bjPJWFB6eA4XY0zaU_7Q2IxVtRgKawWPGDqPo/s1600/CepqbCGXIAA_IaA.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="400" data-original-width="600" height="265" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiaeA7kX_6s21IBhqIYAkhYCJgUlUkp7cbKFSnAlZubHYuTA_E0ZSr0LN0P6yKwJHVQE-cQx2H9_bvj7K98qhWYgIKvccZBdGx0KBnzo_bjPJWFB6eA4XY0zaU_7Q2IxVtRgKawWPGDqPo/s400/CepqbCGXIAA_IaA.jpg" width="400" /></a></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;">
<b><span style="font-size: x-small;">Mon Dieu, j'ai créé un MONSTRE.
</span></b></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;">
<b><span style="font-size: x-small;">(Meat Loaf est à droite)</span></b></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Paradise
by the dashboard light – qui est découpé en trois mouvement,
comme quoi Muse n'a même pas été piquer le concept dans la musique
classique <sup>1</sup>
– s'ouvre sur une tentative un peu rock n' roll à l'ancienne, avec
des choristes qui chantent shoop de shop de lang et tout.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Il m'apparait
nécessaire d'expliciter le titre : ça parle de s'envoyer en
l'air dans une voiture.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Le moment le plus
parfaitement conçu de l'album se trouve vers 3 minutes de cette
chanson, lorsque le second mouvement de la chanson démarre. On est
en plein rock n'roll avec choristes féminines, qui commencent, à 3
minutes pile, à reprendre une fois de plus le refrain... avant d'être
coupée au milieu d'une phrase, par un instru (se voulant funk?),
avant de se lancer dans... une retransmission radio de base-ball. Qui
débouche sur une conversation ou madame ne veut pas aller plus loin
sans que son amant ne lui confesse son amour, tandis que celui-ci lui
demande encore un peu de temps avant de se déclarer. En boucle, des
aller-retours. Pendant 2 minutes 30. C'est un standard radio aux USA,
comme Free Bird ou Stairway to Heaven, vous savez ?</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/C11MzbEcHlw/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/C11MzbEcHlw?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;">
<b><span style="font-size: x-small;"><br /></span></b></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;">
<b><span style="font-size: x-small;">(Clairement, ils ont enregistré une performance de l'album dans son intégralité - et performance est le terme. A noter qu'on comprend grâce à ce clip que:</span></b></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;">
<b><span style="font-size: x-small;">1. Le love interest de Meat Loaf est joué par Tim Curry qui ne s'est pas démaquillé depuis le Rocky Horror.</span></b></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;">
<b><span style="font-size: x-small;">2. Le base-ball s'invite même dans le clip. Et en fait c'st une métaphore pour qu'on suive Meat Loaf "explorer les différentes bases du terrain"</span></b></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;">
<b><span style="font-size: x-small;">3. On dirait du théatre alternatif new yorkais comme on en voit dans les films "qui revendiquent mais on sait pas trop quoi" genre Rent ou Reality Bites)</span></b></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Cet album est une
splendeur que je peine à décrire. J me suis acharné sur un titre
et demi, mais il y a tellement plus à , comment dire... Pas
forcément dire, mais découvrir, écouter. Un album ou à chaque
instant, il y a quelque chose dont on se dit que non, quand même,
c'est abusé. Vraiment, allez- y, jetez une oreille. C'est le plus
beau plaisir coupable qui soit, le Troll 2 de la musique.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Une dernière
raison pour vous convaincre ? En 1993 est sorti la suite de cet
album. Bat out of Hell 2 : Return to Hell. Le « tube »
de l'album s'intitule « I would do anything for love (but I
won't do that) » - titre qui ocncurrence, dans l'utilisation
habile des parenthèses, le chef d'oeuvre deMötley Crüe « Don't
go away mad (just go away) ». Ce titre de classera numéro un
aux US, eau Royaume-Uni, et en Australie. Le clip de ce titre de 10
minutes marque les débuts à la réalisation d'un maître, qui
marquera le cinéma moderne. Son nom est Michael Bay.
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<b><span style="font-size: x-small;"><br /></span></b></div>
<br />
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<b><span style="font-size: x-small;"><sup>1</sup> C'est cadeau, ça me fait
plaisir</span></b></div>
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