vendredi 8 septembre 2017

102. The Pains of Being Pure at Heart - The Pains of Being Pure at Heart (2009)

OK, autant les précédents étaient des albums que je n’avais jamais écouté, autant celui-ci… du coup il me parait pas inutile, par souci honnêteté, que je prévienne si j’ai un passif avec l’album ou le groupe concerné. Pour les POBPAH (Pains of Being Pure at Heart, pas Palais Omnisport de Bercy Paris Accor Hotel), c’est simple : j’ai pas mal écouté cet album à sa sortie, j’aimais bien, j’ai encore plus écouté le second (Belong), que j’ai même en vinyle mais n’ai pas du placer sur la platine depuis facilement 4 ans maintenant (Même s'il est bleu, et que, comme je suis superficiel, les vinyles qui sont "jolis" ont plus de chance de voir la platine que les autres, chez moi). Donc je pense que certaines mélodies vont me retaper dans l’oreille mais je n’ai pas tant de souvenirs que cela.

OK, j’ai écrit ça avant même de réécouter une seule note de l’album. Vous savez quoi ? J’étais sincère à l’époque (hier donc), mais je suis un imbécile.
Je ne suis pas certain et je n’ai même pas été vérifier, mais dès les premières secondes, j’ai cru me rappeler que l’album était sorti en Février 2009 (aucune idée de la véracité de cette assertion, flemme de vérifier). Et je me revois, sortant d’une année (2008) pleine d’émotions, et passée à être obsédé, musicalement, par les Smiths et Mötley Crüe. Mélange bizarre, certes, mais qui aurait du préparer le terrain à un groupe à ce point obsédé, lui aussi, par des années 80 dont on avait pas fini de bouffer. Pourtant, je me rappelle ne pas avoir aimé cet album plus que ça… Et c’est en fait toujours plutôt d’actualité. Certes, il me renvoie quelques années en arrière. Certes, il a une luminosité en lui, résonne comme un matin d’été (Du coup, s'il est effectivement sorti en Février, c'est con). Mais vraiment… ce sous-mixage des voix m’en demande bien trop. Pas étonnant, de fait, que les morceaux que j’apprécie le plus sur cet albums sont ceux offrants des passages instrumentaux un peu long (le dernier, mais aussi le pont de Young Adult Friction, dont je dois avouer que ce n’est qu’en le réécoutant pour les besoins de ces quelques mots que j’ai compris le jeu de mots du titre.)
This love is fucking right ! tient toujours la route (je crois me souvenir que c’était mon morceau préféré à l’époque – et je me souvenais de lui ouvrant l’album ? Je ne sais pas, je vous parle d’un temps où l’extraction du zip chopé sur Megaupload ne se passait pas toujours bien, l’avantage de Spotify c’est que les choses sont dans l’ordre, au moins.)

Pour résumer, c’est un album de revival honnête, mais de revival d’un type de musique que j’apprécie sans en être passionné. Dans le genre, (et du coup pour des versions originales), j’aurais personnellement tendance à conseiller aux amateurs de compilations la coffret « Scared to Get Happy » (qui reprend le gros de l’indie pop anglais des années 80), qui contient nombre de perles ayant très probablement inspiré les Pains of Being Pure at heart.

L’album n’en reste pas moins à même de faire sourire, voire danser, et c’était pas désagréable de le redécouvrir.

(On a le droit de le dire que le clip de revival 80's c'est un exercice codifié à crever, et que du coup ça ressemble toujours à du foutage de gueule?)

Chances de réécoutes : 100 % de chances que je le réécoute au moins une fois. Dans 5 ans.

Titres marquants : Young Adult Friction, This love is fucking right!, Gentle Sons.

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