Cet article est publié dans le cadre de la dizaine des blogueurs, initiée par El Norton de Last Stop ? This Blog ! et Alexandre et Etienne de La Pop D’Alexandre et Etienne.
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(Après je dois aussi avouer que j'en aurais pas entendu parler sans Xavier...)
La chanson que l’on écoute au casque seul le soir
La chanson que l’on écoute au casque seul le soir
Est-ce que j’ai une gueule à écouter des chansons au casque,
seul, le soir ? Vraiment ? Non sérieusement cette catégorie est un
peu problématique (et il y a des chances non négligeables qu’elle finisse par
recouper avec le 5 ème point).
Reprenons un point de la base : je ne suis pas un
délicat, si vous voyez ce que je veux dire. Donc si j’écoute une chanson au
casque, je suis pas sur sur que ça va être pour entendre les 3 notes de Cowbell
qui se planquent au fond de l’oreille gauche à 1 min 56. J’ai plus tendance à
sortir le casque pour m’écouter un truc bien fort sans rien entendre
d’autre et… je ne sais pas comment
explique proprement ce truc, mais il y a des titres ou des fois c’est comme si
l’électricité des guitares s’écoulait directement en moi et me file une pêche
pas possible : l’exemple type étant, bien entendu, les 5 dernières minutes
de Free Bird – et beaucoup de hard rock 70’s / 80’s.
L’autre catégorie que je pourrais voir coller à l’écoute au
casque (et là on est en plein dans ce qui risque de nous faire empiéter sur la
catégorie 5) : les chansons à crescendo. Je vous ferais pas l’affront de
donner un exemple, mais disons qu’une bonne chanson (longue, souvent, vers 6 /7
minutes) où les choses, au choix, s’accélèrent, montent, s’enflamment… Dieu que
je les aime. (Entre autres parce qu’elles s’achèvent souvent tellement haut
qu’une réécoute immédiate est inenvisageable – revenir au calme dont on est
parti est insupportable.
Mais pourtant, en y pensant, il est une chanson qui couvre presque
l’ensemble de ces bases – au point que l’écouter « pas au casque » ne
me satisfait pas autant. Un titre où l’on découvre des arriere-plans délicats,
qui emplit de joie et qui y va grandissant. C’est une chanson lumineuse d’un
artiste qui ne pète pas toujours la forme, aux arrangements subtils, à la
rondeur parfaite, qui monte, petit à petit pour te casser en deux par un
changement de mélodie soudain à une minute de la fin…
Non ce n’est pas A.M. 180 de Grandaddy – qui aurait pu être
un sérieux concurrent au titre. Mais c’est mon titre préféré du meilleur
artiste que j’ai connu trop tard : Junk Bond Trader, d’Elliott Smith.
(Maintenant je la ferme parce que bon Elliott Smith parle
pour lui-même)
bon sang de bonsoir, j'en découvre des choses avec ce jeu !
RépondreSupprimerEt dire que cet album n'est que mon 3ème (voire 4ème...) préféré d'Elliott Smith. Qui fait partie de ces artistes que je n'écoute que par vague, mais lorsque je suis dans une "période Elliott Smith", cela ressemble à une obsession. Il est impossible de ne pas écouter au moins l'une de ses compos chaque jour pendant plusieurs semaines.
RépondreSupprimerQue c'est beau. Et triste. Et un peu lumineux malgré tout. Superbe choix.
Ah, moi c'est mon préféré tout simplement, sans débat, même vis à vis "XO".
SupprimerAh ouaih ! Free Bird au casque : juste gigantesque… idem pour le double live Gonzo de Ted Nugent ou le Get Yer Ya-ya's des Stones !!!!!
RépondreSupprimerMais des fois, c'est bien aussi de se poser par terre et de se laisser emporter par une mélodie toute douce, pleine de charme et de s'envoler comme un… free bird !!!
I la ses bons moments (sur les trucs "très arrangés" ) au casque.
RépondreSupprimerAprès les morceau x plus dépouillés sont bien, mais n'y gagnent pas forcément beaucoup.
Le regretté Elliott Smith bien sûr! Cela semble forcément une évidence pour s'isoler musicalement...
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