dimanche 3 septembre 2017

What the Duck?


Autant attaquer en disant la vérité crue du contexte et de la fainéantise: J'ai vraiment failli vous sortir une critique du pilote du reboot de Ducktales (La bande à Picsou) qui a été diffusé le 12 Aout dernier, avant que la saison ne commence fin Septembre prochain. Puis plus je réfléchissais à ce que je voulais dire, plus j'ai réalisé qu'en fait j'allais tout spoiler assez salement d'une part, et que ça allait arriver comme un cheveu sur la soupe, d'autre part. Et surtout que la plupart des (minimes) reproches que j'aurais tendance à faire son liés à mon goût pour les BDs dont les personnages de la série s'inspire. Un peu comme les gens cool le font avec Walking Dead, mais moi c'est Picsou.

Du coup, laissez moi vous raconter un truc. Etant gamin, la tradition était que, à chaque vacances où j'allais m'enterrer à la campagne, pour le voyage en train (et, du coup, par extension, pour les vacances, vu que j'étais enterré à la campagne), j'avais droit au Picsou Magazine du mois. Comme peut-être la plupart des lecteurs de l'époque, c'est le fait que le magazine offrait un gadget qui m'avait attiré. Mais la fait est que les BD étaient cool aussi. De fait, je ne sais pas précisément quand j'ai fini par mettre un nom sur les deux auteurs révérés du magazine : Carl Barks et Don Rosa. Pour le second, j'ai du m'en rendre compte assez vite, vu que la publication d'une nouvelle de ses BD était toujours un événement.

J'ai maintenant plus de 30 piges et je vous le dis : il y avait de quoi. C'est marrant, parce que je suis sûr que si on me demandait quel est mon auteur de bandes dessinées préféré, je le zapperai probablement parce que j'oublierai d'y penser, mais dans les faits, peu de BD m'ont autant passionné que les BD de Keno Don Rosa. A mes yeux, il est comme un mélange entre Barks (le maître et l'influence majeure et revendiquée) et Gotlib : il suffit de jeter un œil aux Bds qu'il dessinait dans les années 70 (Pertwillaby Papers, en particulier) pour voir une surprenante familiarité transatlantique. J'aime ces Bds parce qu'elles ne donnent pas tout à la première lecture. Barks était un dessinateur talentueux et créatif, mais simple. Don Rosa est un grand malade. Les fonds sont foisonnants de détails, de références de gags d'arrière plan. C'est un fan qui veut en faire des tonnes, mais qui, Dieu merci, a un éditeur pour le rappeler à l'ordre de temps en temps.
Vous comprendrez aisément pourquoi je me suis rué quand elle est parue sur son intégrale, découvrant ainsi que j'ai du arrêter de lire Picsou Magazine quelque part aux alentours de 2001 je dirais – soit donc à 15 ans – mais aussi à quel point ces Bds m'avaient marqué. Il y en a que j'ai relues en m'en souvenant parfaitement, alors que je ne les avait pas eues sous les yeux en plus de 10 ans.

Je comprends dorénavant pourquoi j'aime ces histoires, et comment elles fonctionnent. Pourquoi la galerie de personnages est si intéressante: ne serait-ce que le fait qu'ils ont tous des qualités ET des défauts, même les méchants. Sauf les Rapetou. Et Gontran. OK).
Comment il n'y a techniquement que quelques types d'histoires marquantes : Picsou part à la recherche d'un trésor mythique (parfois, en concurrence avec Gripsou), les histoires humoristiques (Donald a un nouveau métier ou Miss Tick une nouvelle baguette), les Rapetous volent une invention de Géo et tentent de vider le coffre avec, et les histoires d'anniversaire (Il y a bien 5 à 10 histoires spéciales écrites pour les 40 ou 50 ans d'un personnage). Pourtant, même les rouages connus et repérés, cela n’empêche pas les histoires d'être fascinantes. Comme des bons comics, quoi. Mais là n'est pas le sujet.

Je sens aussi le besoin impérieux de noter cette bizarrerie de traduction qui ne cesse de me perturber: En Francaçias, Picsou a pour prénom Balthazar. En anglais, Scrooge a... pour nom de famille McDuck. Résultat, en V.O. tout le monde l'appelle par son prénom, mais en V.F.,  non, tout le monde l'appelle par sonn nom de famille. Même ses neveux, et ça, c'est super bizarre. Fin de la parenthèse.

Du coup, pas étonnant que je décide de faire un top 5 des Bds de Canards de Don Rosa.

Mention honorables: Ces histoires dont je me souvenais avant même de les relire mais qui n'entreront pas dans le Top 5, dans l'ordre dans lequel je m'en souviens... Le trésor de Crésus, Le trésor des 10 avatars, Un problème de Taille, Un petit cadeau très spécial, Retour à Sétatroce. 



Hors Catégorie : la Jeunesse de Picsou (The Life & Times of Scrooge McDuck) – 1991 - 1995

Sortons le du chemin, les 12 épisodes de l'oeuvre de base sont hors catégorie directement. C'est un chef-d'oeuvre, je le relis minimum une fois l'an, c'est en en lisant des épisodes au hasard des publications en magazine que j'ai commencé à apprécier le personnage de Picsou (bien plus qu'en regardant La Bande à Picsou), j'ai eu à l'époque de sa sortie le hors série condensant tous les épisodes (le premier qui est sorti), que j'ai perdu, que j'ai regretté avoir perdu, et en tombant sur ce volume 1 de l'intégrale (volume 1 qui condense donc les 12 épisodes, le second condensant les épisodes « bis »), j'avais beau être dans le rouge ce mois là je l'ai pris sans me poser de question. Et le second avec lui,
C'est une œuvre intelligente, bien structurée, qui permet de remettre certaines choses à leur place, introduit certains personnages, pense à tout le monde, a du être la raison d'un travail de recherche hallucinat (à noter que les postfaces de chaque épisode sont trop courtes à mon goût, et elles font 3 pages chacune, c'est dire), et qui rappelle ce qu'est censé représenter Picsou : un millionnaire pingre et avide, pour sur, mais avec des principes : qui s'est enrichi de son travail, et de façon honnête, et pour qui l'aventure compte (presque) plus que l'argent 1, avec sa façon à lui d'avoir le sens de la famille2. Et puis si ça a inspiré un album entier au mec de Nightwish (dont la pochette est à tomber), donc si ça ça vous convainc pas...





Allez, on est partis pour un vrai top 5, d'une scandaleuse subjectivité.

5. Retour à Xanadu (Return to Xanadu) - 1990

Je mets celle-ci en dernier, car cette chasse au trésor de l'empire mongol s'avère être la suite d'une histoire de Carl Barks (Beaucoup le sont, de très près ou d'assez loin), et pour le coup, elle ne s'apprécie vraiment qu'en connaissant l'histoire qui vient avant. Histoire dont je ne peux vous révéler le titre vu que... réaliser qu'on est dans une suite, et dans la suite de quelle histoire, est un des rebondissements de celle-ci.
Pourquoi donc choisir celle-ci, s'il est si difficile d'en parler ? Parce qu'elle contient un de ces moments auxquels on ne s'attend pas. Qui s'attend, en lisant une histoire de canards Disney, à vraiment s'inquiéter pour le sort de l'un d'eux, ou à être ému en le voyant douter ou se sacrifier ?
Mais aussi parce que c'est une démonstration de maîtrise dans le fait d'écrire une suite, intelligente, qui sait respecter l'original tout en y apportant plus. Un exemple.

4. Le fils du Soleil (The son of the Sun) – 1987



Il s'agit ici de la toute première histoire jamais déssinée par Don Rosa, et pourtant tout y est. D'une certaine façon, elle est même (à mes yeux) supérieure à toutes celle qu'il dessinera jusqu'à notre n°5.
Alors certes, le dessin n'a pas la beauté ni la précision de ce qui est à venir – de l'aveu propre de l'auteur, une grande partie des poses sont pompées sur des dessins de Barks. Mais les deux premières pages sont d'une abondance incroyable de détails, de références, de gags : dès le début, les arrières plans nous offrent la richesse d'une seconde lecture à la recherche de détails.
De plus, pour sa première histoire, Don Rosa nous offre une chasse au trésor à la recherche d'un trésor mythique, et ce en concurrence face à Gripsou. La première entrevue de Gripsou et Picsou est une des BD de Barks qui m'a le plus fortement marqué, et j'adore ce personnage (on aime tous un personnage capable de mettre notre héros face à ses propres contradictions). Don Rosa, tout en restant fidèle à Barks, en offre une image plus creusée : il est aussi riche, aussi malin et intelligent, aussi plein de ressources que Picsou. Mais il ne recule devant rien, et surtout pas devant un peu de mahonnêteté. Et tout est là. Dès une première histoire, qui se lit comme un Indiana Jones inédit... Ce qui n'est qu'un juste retour d'ascenseur.3




3. La Quête du Kalevala ( The Quest for Kalevala) - 1999



Dès lors qu’on commence à fouiller un peu sur le sujet des canards Disney, il est un point qui ne manque pas de surprendre : leur popularité en Scandinavie. Dès lors, il est normal que beaucoup des commande passées auprès de Don Rosa proviennent d’Egmont, l’éditeur principal des histoires de Canards de la région – et des journaux associés (entre autres, nombres d’histoires de 1993 – 1995 sont des commandes relatives à des évènements spécifiques traversés par la Norvège). Pourtant, il s’avère que cette popularité est  la plus grande… en Finlande, ou le Picsou magazine local est un des journaux au plus grand tirages du pays.
Un pays dont l’un des groupes les plus connus voit son guitariste sortit un album inspiré de ces BDs, je vous rappelle. Un album avec le London Phliharmonic. Un album dont la pochette est techniquement le dernier dessin officiel réalisé par Don Rosa (d’ailleurs sorti de 8 ans de retraite pour le réaliser). Un album qui a été numéro 1 dans ce pays.

 De fait, cette histoire, qui est la plus récente de la sélection, est la synthèse de cette passion. On y voit notre équipe habituelle partir à la recherche d’un trésor de la mythologie finnoise, et se voit, comme instrumenté pour revivre l’épopée originelle, d’artefact en artefact. C’est la plus longue histoire écrite par Don Rosa, mais il y a des raisons à cela : on a affaire à une mythologie connue de très peu (hors de la Finlande), et il faut donc expliquer le mythe originel avant de nous le refaire vivre. Et ça paye. Certaines des planches de cette histoire sont pour sûr les plus belles de l’œuvre de Don Rosa, qui s’acquitte de sa tache avec humour, intelligence, et respect de la légende. Il y a des sorcières, des monstres marins, des héros à l’ancienne et des forgerons, des coups de pied dans le derche, c’est merveilleux. Parmi toutes les histoires que j’ai découvertes )à l’âge adulte (ce qui fait grosso modo deux tomes de l’intégrale), c’est assurément la plus marquante.




2. Le Dissoutou (The universal solvent) – 1995

Et ses suites !
Picsou contre le Chevalier Noir (The Black Knight) – 1998
Le Retour du Chevalier Noir (The Black Knight glorps again) – 2004

Glorp. Cette onomatopée hante mon subconscient. L'idée de départ est simple : A la demande de Picsou, et pour résoudre des problèmes d'extraction minière, Géo crée un dissolvant universel. Il compacte tout à l'état de poussière extra – fine et extra lourde. Tout ? Non, une matière résiste encore et toujours : le diamant (Le Dissoutou étant gardé dans un bocal couvert de poussière de diamants). Personne ne le prenant au sérieux pendant la conférence de presse, Picsou renverse le dissolvant au sol pour prouver comment creuser un puits de mine en 30 secondes, dans un accès de colère. Petit problème : qu'est-ce qui arrêtera le solvant universel ?



Bonjour, c'est moi, Guic', j'ai 12 piges, et suffisament de questionnements métaphysiques pour pas avoir besoin qu'une BD viennent m'en rajouter.
Dans la catégorie « bulshit scientifique », cette histoire se pose là. Mais elle se pose surtout dans la catégorie bullshit bien géré. Je me rappelais très bien de cette histoire (et mieux encore de sa suite mais j'y viens), mais à la relecture, je suis surtout surpris de... la cohérence, à défaut de réalité, de ce qui est raconté.
Pour la suite, Don Rosa crée le seul méchant « récurrent » qu'il créera, son apport personnel à la mythologie : Le Chevalier Noir, aka Lucien Arpène, bandit de haut vol qui aime à faire sa propre pub. Et vider le coffre de Picsou serait le coup de sa carrière. Et celui-ci met la main sur le Dissoutou. Jamais la menace ne paraît plus réelle que dans cette BD, où, dans une armure couverte de solvant, cette parodie de bandit français s'avance inexorablement, non pas pour voler Picsou mais simplement faire disparaître sa fortune dans le néant4.... Cette BD est, je crois, la dernière que j'aie lue en publication magazine (ou presque), et elle a donc droit à une certaine tendresse de ma part. Mais aussi, elle est hilarante et stressante à la fois. Donald ne comprenant pas le langage châtié du chevalier (en V.O., son accent français, en fait) me fait toujours rire.
Le troisième épisode de la série est sympathique, même si un ton en dessous des précédents. Peut-être est-ce aussi que je ne l'ai découvert que plus tardivement. Cela dit, il permet de faire rentrer Lucien Arpène dans la légende, et j'espère vraiment voir un jour un jeune auteur de canards oser le reprendre. Pas forcément pour une suite directe, mais rien que pour le personnage.


1. Les Gardiens de la bibliothèque perdue (The Guardians of the Lost Library) – 1994

Cela ne pouvait être que le numéro 1.
Je crois que c’est la première histoire qui m’a fait mettre un nom sur ces dessins. Une histoire comme les autres mais aussi tellement à part. Une BD d’aventure tout à la fois drôle et didactique.  L'enjeu, cette fois-ci, n’est pas directement monétaire, mais il est, tout à la fois, un problème d’égo et de recherche de la connaissance (qui elle rapportera des sous).
L’idée de départ est simple : vexé de ne pas pouvoir mettre la main sur le manuel des Castors juniors, dont il est convaincu qu’il renferme le secret de trésors mythiques, Picsou décide d’en remontrer à nos canards scouts et part à la recherche de la bibliothèque d’Alexandrie. Tout simplement. Et l’on suit le devenir du savoir contenu dans la bibliothèque au fil des siècles. Et d’avoir droit au cours le plus fun jamais donné sur l’histoire de l’imprimerie et de la conservation du savoir.
Pendant ce temps, Donald regarde la télé, dans un des running gags qui m’aura le plus fait marrer. (Autant que le gag de fond de page des pages 3/4 que je vous laisse le plaisir de découvrir. c'est un des tout meilleurs)
C’est presque l’archétype de l’histoire de canards réussie, et je sais que je ne suis pas le seul à la considérer comme la meilleure. Tout y est millimétré, on y retrouve ce talent pour recréer une Histoire (avec un grand H) où il est difficile de démêler le vrai (le travail de recherche est toujours impressionnant) du faux, de ce qui sert l’histoire( avec un petit h), qu’on parcourt avec avidité. Je me rappelle comme si c’était hier que c’était le numéro 300 qui a publié cette BD pour la première fois. C’était celle que j’attendais avec le plus d’impatience en refeuilletant cette intégrale. Elle tient toujours autant le coup. Foncez mes amis, foncez.



(Un mot tout de même sur le pilote: Ca s'annonce bien, malgré une paire de trucs qui me prennent à rebrousse-poil... Et surtout, vu ce sur quoi ils finissent l'épisode, je pense qu'ils vont dans une direction tout à la fois très encourageante et très dangereuse...Mais en tous cas ils y vont. Mattez cette série, elle est prometteuse.)

Et sinon, non sans avoir partagé avec vous que je remarque à quel point ça ne sert à rien d'indiquer les noms originaux des histoires parce qu'aucune traduction ne s'en écarte trop, je dois bien vous laisser en musique. Et non, vous allez pas y couper (en plus j'aimerais presque ce titre là): 





1 D'ailleurs (j'ai la flemme de faire le calcul), mais sur l'ensemble des trésors qu'il trouve, très peu finisse par rejoindre sa fortune personnelle.

2 De fait, sans trop spoiler pour ceux ne l'ayant pas lu, le rapport à la famille est un des plus fascinants axes du truc. A noter que j'aurais presque tendance à ajouter au lot le bien plus tardif « Une lettre de la maison » (A letter from Home, 2004), qui pourrait en quelque sorte faire office de conclusion... à toutes les histoires de Picsou jamais écrites, mais surtout au dernier sujet laissé en suspens à la fin de la série originale. Pas étonnant que Don Rosa ait pris sa retraite 3 histoires plus tard. (Et seule la toute dernière qu'il ait écrite justifie un peu qu'il ne l'ait pas prise juste après celle-ci), tant la boucle semble bouclée... et c'est à en chialer.

3 Il est connu et revendiqué par ses créateurs que la scène d'ouverture des Aventuriers de l'arche perdue empreinte beaucoup (beaucoup) aux 7 Cités de Cibola de Barks. Il ne me paraît pas idiot d'imaginer que le regain d'intérêt pour les histoire de Picsou à la fin des années 80 ne soit lié au succès de l'archéologue aventurier. A noter aussi que quand Picsou trouve enfin l'Arche d'Alliance et le Graal, leur découverte est bizarrement... passée sous silence, volontairement, pour deux raisons: 1. Indiana Jones les a déjà trouvés, 2. Elles restent des reliques religieuses, dont le traitement dans une BD pour enfants est... délicat).

4 « Oui mais bon, Picsou il possède la moitié des compagnies de la ville, il se refera une fortune en un rien de temps ». Certes, mais chaque pièce, chaque trésor de son coffre vaut à ses yeux plus pour le souvenir de l'aventure ou du travail qui a permit de l'acquérir que sa valeur intrinsèque (ça me paraît utile de le préciser)



2 commentaires:

  1. Depuis le temps qu'on l'attend, celui-ci, pas de quoi être déçu.

    En fait je prends un coup de vieux en lisant ça, car je m'aperçois que si je connais toutes ces histoires, je les ai toutes découvertes à l'âge adulte. Pourtant je lisais Picsou quand j'étais gamin... j'ai même été abonné ! C'est bien ça qui me fait me sentir vieux, au vu des dates je suppose que le faîte de la gloire de Rosa était à un moment où j'étais ado et lisais déjà autre chose.

    Concernant ta remarque sur le nom, il me semble que Picsou en a changé plusieurs fois en VF, mais ce qui est surtout étonnant, c'est justement le choix de "Picsou" pour "Scrooge", qui ne correspondant pas tant que ça au personnage...

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    1. Je pense que l'apogée serait vers 1995 - 2000, soit le moment ou la Jeunesse de Picsou a déjà montré que c'était pas n'importe qui ( il dessinait des canards depuis seulement 3 ans quand il s'y attaque), et qu'il est super prolifique. (En gros les times 4 et 5 de l'intégrale).

      Le nom en VF, il y en a 4 ou 5 ( dont Harpagon, Edgar et... Jeremie?), mais picsou est figé depuis les années 50.

      Mais effectivement, le choix du nom est bizarre... d'une certaine façon, échanger les noms de Picsou et Gripsou correspondrait mieux a leurs personnalités, en fait.

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